La définition d'une véritable stratégie pour l'innovation dont le Maroc en a fait le choix pour accélérer son développement et s'inscrire durablement dans l'économie du savoir, constitue aujourd'hui une orientation majeure. C'est ce qu'a souligné récemment le ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, M. Ahmed Réda Chami, à l'ouverture de la conférence internationale sur la science, la technologie et l'innovation (GIST) dans les pays arabes, musulmans et à majorité musulmane. Une occasion que ledit responsable marocain a saisie pour mettre en relief les avancées considérables réalisées par le Maroc dans ce domaine, devenu un modèle de développement et un exemple à suivre, de l'avis même des experts du club des pays producteurs des technologies. Dans ce cadre, force est de reconnaître qu'à travers sa stratégie «Initiative Maroc Innovation», qui s'est fixée comme objectifs de produire 1000 brevets marocains et créer 200 start-up innovantes à l'horizon 2014, l'ambition affirmée est de préparer, dès aujourd'hui, des relais de croissance pour notre économie. Il s'agit de favoriser l'éclosion d'une économie à forte valeur ajoutée et de renforcer l'image de marque du Maroc au niveau international, et donc son attractivité pour les investissements. Aujourd'hui, notre pays ne peut pas faire abstraction de son environnement immédiat et c'est donc dans cette lignée que le gouvernement de Sa Majesté travaille d'arrache pied, étant convaincu que l'intégration du Maroc dans la société de l'information et du savoir est un gage essentiel pour le succès de toute stratégie de développement. Dans ce sens, la qualification et la modernisation du pays, l'encouragement de la créativité et de l'innovation, l'accès de tous les Marocains aux espaces du savoir, le développement de l'enseignement et des structures productives, l'ouverture sur le progrès scientifique et technologique, la promotion du patrimoine national,… sont autant de leviers forts de cette orientation dans laquelle notre pays est résolument engagé de nos jours. Un grand chantier est ainsi ouvert et qui génère au fur et à mesure des réalisations accomplies des gains de productivité considérables pour notre pays, fermement déterminé à améliorer l'efficacité et la compétitivité de son tissu productif. Un choix stratégique car, à l'ère des réseaux, des innovations et des inventions, tout pays qui ne parvient pas à utiliser efficacement la technologie et à s'inscrire dans l'économie du savoir, risque fort de voir son niveau de développement humain reculer et de se retrouver, donc, en marge de l'économie mondiale. Alors que l'impératif, dans le contexte actuel, interpelle l'ensemble des acteurs mondiaux à édifier leurs propres capacités afin qu'ils soient en mesure de s'arrimer à la société de l'information et à l'économie du savoir.