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Enquête du HCP : Les ménages gardent le moral Hausse de l'indice de confiance de 9,8 points au 4ème trimestre 2011
Amélioration de la situation des droits de l'Homme
Les ménages marocains ont le moral. En témoignent les nouvelles données du HCP (Haut Commissariat au Plan) sur l'évolution de l'Indice de Confiance des Ménages (ICM). Celui-ci aurait enregistré en effet, au 4ème trimestre 2011, une hausse de 9,8 points, pour s'établir à 84,5 points contre 74,7 points au même trimestre de l'année précédente. Comparé à son niveau un trimestre auparavant (86,5 points), l'ICM aura enregistré cependant une légère baisse de 2 points. Concernant le niveau de vie, les ménages ont une perception plus optimiste aussi bien en comparaison avec le même trimestre de 2010 qu'avec le trimestre précédent. Le solde relatif à cet indicateur a augmenté respectivement de 24,5 points et de 1,3 point. S'agissant de l'évolution passée du niveau de vie, l'appréciation des ménages s'améliore par rapport au même trimestre de 2010 (+17 points), mais enregistre une détérioration de 6,8 points par rapport au troisième trimestre 2011. Autre résultat de l'enquête : Près de six ménages sur dix (60,5%) anticipent une hausse du nombre de chômeurs pour les 12 mois à venir. Avec 18,9% qui anticipent plutôt une baisse, le solde de cet indicateur s'établit à un niveau négatif de -41,6 points, soit une quasi stabilité par rapport à son niveau un trimestre auparavant (-41), mais marquant une nette amélioration par rapport au quatrième trimestre de 2010 où il avait atteint -52,3. Les résultats de l'enquête font ressortir également que 56,5% des ménages considèrent que le moment n'est pas opportun pour faire des achats de biens durables et 18% pensent le contraire. Le solde relatif à cet indicateur s'établit ainsi à -38,5. Il s'inscrit en baisse de 2,1 points par rapport au trimestre précédent mais reste en hausse de 5,8 points par rapport à la même période de l'année précédente. Dans un autre volet, les ménages affichent, au quatrième trimestre de 2011, une appréciation négative de leur situation financière actuelle et de ses évolutions passée et future. Les soldes relatifs à ces trois indicateurs se sont détériorés de 1,4 point, de 3,4 points et de 1,1 point respectivement. Comparée à la même période de 2010, l'opinion des ménages s'est relativement améliorée, les soldes respectifs ont augmenté de 2,4 points, de 3 points et de 4,6 points. Par ailleurs, les ménages ont le sentiment que les prix des produits alimentaires ont augmenté et qu'ils augmenteraient davantage dans les 12 prochains mois. En effet, la proportion des ménages qui anticipent une hausse des prix des produits alimentaires au cours des douze prochains mois est restée stable entre le troisième et le quatrième trimestres de 2011 à 75,8 %. Cette proportion était de 73,1% au quatrième trimestre de 2010. Concernant l'appréciation de l'évolution passée des prix des produits alimentaires, plus de neuf ménages sur dix continuent à croire qu'ils ont augmenté au cours des douze mois précédant l'interview. Quant à leur capacité à épargner dans les mois à venir, les ménages restent globalement pessimistes. Seuls 17,7% des ménages déclarent, au quatrième trimestre de 2011, être capables d'épargner, une proportion quasi identique à celle observée au cours du trimestre précédent (17,5%) ou au même trimestre de 2010 (16,7%). L'enquête du HCP a également abordé la situation des droits de l'Homme, la protection de l'environnement et la qualité de certains services publics. Ainsi, en 2011, six ménages sur dix (61,1%) pensent que la situation des droits de l'Homme au Maroc s'est améliorée, 28,4% qu'elle a stagné et 10,5% qu'elle s'est détériorée. Le solde relatif à cet indicateur s'établit ainsi à 50,6 points, en hausse de 12,1 points par rapport à son niveau de 2010. Dans le même sillage, les ménages étaient légèrement plus nombreux à percevoir une amélioration de la situation en matière de protection de l'environnement, 53,7% en 2011 contre 49,7% en 2010. En revanche, l'opinion des ménages sur l'évolution de la qualité des prestations administratives s'est légèrement détériorée, un ménage sur deux (50,7% contre 53,3% en 2010) pense qu'elle s'est améliorée, un sur quatre (contre 21%), qu'elle est restée stable et le reste pense, au contraire, qu'elle s'est détériorée. Même résultat pour la qualité des services d'éducation et de santé. En 2011, 41,4% des ménages (contre 37,1% en 2010) pensent que la qualité de l'éducation s'est détériorée, 26,9% (contre 26,5%) qu'elle a stagné et 31,7% (36,4%) pensent qu'elle s'est plutôt améliorée. Concernant les soins de santé, les ménages étaient également plus nombreux à penser que leur qualité se détériore (46,7% en 2011 contre 44,4% en 2010). L'ICM est calculé sur la base de sept indicateurs, quatre relatifs à la situation générale et trois à la situation propre du ménage : évolution passée du niveau de vie ; perspective d'évolution du niveau de vie ; perspective d'évolution du nombre de chômeurs ; opportunité d'achat de biens durables ; situation financière actuelle des ménages ; évolution passée de la situation financière des ménages ; et évolution future de la situation financière des ménages.
