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Syrie : Un pays au bord de la guerre civile après les attentats de Damas
Le plan de paix Annan tué dans l'œuf
Publié dans L'opinion le 12 - 05 - 2012

L'escalade de la violence en Syrie, où un double attentat a fait 55 morts et des centaines de blessés jeudi à Damas, rapproche encore un peu plus le pays de la guerre et pourrait conduire à la fin de la mission d'observation de l'ONU, estiment des analystes.
«Le cyclone de la guerre civile est en train d'emporter la Syrie, sous les yeux d'une communauté internationale qui n'assume pas ses responsabilités», affirme Khattar Abou Diab, politologue et professeur à l'université Paris-Sud.
Le plan de sortie de crise de l'émissaire Kofi Annan, déjà mal en point, a subi jeudi un nouveau coup avec le double attentat de Damas, le plus meurtrier depuis le début du soulèvement contre le régime de Bachar al-Assad en mars 2011.
«Le cessez-le-feu (techniquement entré en vigueur le 12 avril, ndlr) n'a pas été respecté, la population n'a pas été autorisée à manifester librement et pacifiquement, et les prisonniers politiques n'ont pas été libérés», souligne M. Abou Diab, en faisant référence à trois des six points du plan Annan.
Sans alternative au plan Annan en vue, la Syrie se trouve «face à une impasse», souligne ce spécialiste.
Depuis le 12 avril, les violences, dont s'accusent mutuellement régime et opposition, ont fait plus de 900 morts à travers le pays, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Pour certains experts, le régime syrien exploite cette incertitude sur les véritables commanditaires des attaques pour tenter de convaincre une fois de plus qu'Al-Qaïda, les services secrets étrangers ou les pays du Golfe sont derrière les violences.
Or, «la révolution syrienne n'a évidemment rien à voir avec Al-Qaïda ou avec les pays du Golfe», souligne Paul Salem, directeur du Centre Carnegie pour le Moyen-Orient.
«Elle est juste liée à la population syrienne qui ne supporte plus la situation comme de nombreux autres citoyens du monde arabe et qui revendique leurs droits», décrypte-t-il.
«Depuis le tout premier jour, le régime répond aux protestataires par la guerre», selon M. Salem. «Il a créé une guerre et il finira probablement par en subir les conséquences».
Selon lui, la situation est également complexe parce qu'elle mêle deux dynamiques: une révolte contre un régime autocrate d'une part et d'autre part des tensions religieuses entre sunnites et alaouites. «Les deux choses sont concomitantes», dit-il.
Pays multi-confessionnel, la Syrie abrite une majorité de musulmans sunnites et une importante minorité alaouite, une branche du chiisme dont le clan Assad est en grande partie issu.
Dans ce contexte, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a dit craindre mercredi «une guerre civile de grande envergure aux effets catastrophiques pour la Syrie et la région» si les violences ne s'arrêtent pas.
Il a également souligné que l'explosion s'étant produite mercredi au passage d'un convoi d'observateurs de l'ONU à Deraa (sud) pourrait remettre en cause la mission des Nations unies dans le pays.
D'après M. Harling, un des problèmes est que «l'Occident soutient une mission à laquelle il ne croit pas». «La mission Annan est née de l'ambivalence de la communauté internationale», souligne-t-il.


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