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Télégramme
Publié dans L'opinion le 14 - 06 - 2012

Il a suffi d'une proposition de loi visant à interdire la pub pour Martini, inconnu chez les Serghini, et autre « Serbissa » qui n'a jamais pollué le rempart de Bab Mrissa, pour que Khalil Majdi - à ne pas confondre avec le capitaine - Abbadi et Ali Ghanam et autre Abdellatif Kabbaj en alerte, de la FNAVM, de la FNT, du FNIH, de la FNR et autre ASPRAM, écrivent une lettre au président du Parlement et à Abdelaziz Amari du PJD. Une lettre datée du 11 juin 2012 où ils disent qu'ils soutiennent avec force – dans le texte – toute volonté de légiférer qui permettrait un renforcement de la protection des mineurs, ce qui est une bonne décision quand on sait le nombre de bouteilles de Vodka Smirnof avalées par les enfants de Bab Boujloud et Bab Merrakech, les Hicham, Badr et Soufiane, victimes des dépenses folles mauvaises pour la santé. D'ailleurs, dans certains dancing dangereux, on préfère les jeunes qui se cotisent pour se payer du scotch ou du gin que les visiteurs du soir qui se contentent d'un verre.
La lettre ajoute qu'elle combat a côté de la protection des mineurs - tiens, tiens ! – les canaux clandestins et la contrebande. Benkirane f'tirane, qui a reçu une copie de la lettre des professionnels, est prévenu. Il faut lutter contre les « Guerraba » qui hantent les nuits des quartiers populaires. Pas fous, les hiboux. stop.
Le marchand de pépites, la « Zariaâ » qui nous vient maintenant de l'Espagne cataloguée de pauvre où des touristes de Tanger, de Meknès, Fès et Mohammédia claquent du fric, est au courant de tout ce qui se passe dans le quartier. Il sait à qui il vend des préservatifs en cachette ou « b'taille taille », des cartes Jawal qui ruinent Nawal dont toutes les économies vont à la parlotte dans la recharge du module chaque jour que Dieu fait. Sans oublier les glaçons en toutes saisons pour les filles qui reçoivent de bons ou de mauvais garçons. Moul « Zariaâ » (zari3a) pourrait servir de paramètre aux chercheurs et aux enquêteurs du HCP (Haut Commissariat au Plan) qui sera tenté de revoir tous ses plans... stop.
Hausse des prix dont on attend une baisse ou une stagnation depuis la chute du baril de pétrole qui devrait baisser la tension de Aït Baha à Bahia en passant par Blanc Mesnil. Mais dans les familles «pouvri », comme on dit dans le langage de Bab Er-Rahba qui se sent loin, à une année lumière, des lumières et du réaménagement new look, new fondouk du Bouregreg, c'est l'augmentation de la bouteille de gaz qui risque de dépasser largement les 50 dh. La bota, de Ahfir à Bogota, est un sujet essentiel dans les conversations sur la vie chère. Elle aide Souâd et Milouda à préparer la « Gamila » qui calme les gosses à midi parce que le soir, on sert de plus en plus des crêpes à la place des tajines d'antan. stop.
Presse Papaghio. Le Maroc pris d'assaut par les touristes arabes, notamment ceux des pays du Golfe – 31% au terme des 4 premiers mois de l'année en cours. Mais faut-il le crier sur touts les toits alors qu'en réalité la part des nuitées des touristes arabes dans les nuitées globales au niveau des hôtels classés est en progression ? ElIe est passée de 3% à fin avril 2010 à 5% deux années plus tard. Certes, la crise poIitique en Egypte, une des destinations de choix pour les Arabes, en est pour quelque chose, il n'empêche que ce marché prometteur est de plus en plus ciblé par les opérateurs touristiques marocains. Des offres alléchantes leur sont proposées, surtout que les marchés émetteurs traditionnels font grise mine. Le retrait de 8% des arrivées touristiques aux postes frontières aériens (- 10% pour l'aéroport Marrakech-Ménara, - 5% pour Mohammed V et - 18% pour Agadir Al Massira) à 2.519.026, durant les quatre premiers mois de 2012, en est une forte illustration.
En fait, les riches touristes arabes qui viennent au pays du soleil couchant - Al Maghrib, où ils disent la tasstaghrib, n'est pas le Liban d'autrefois où la presse people étalait leurs fastes. Aujourd'hui, ils voyagent presque dans l'anonymat. Un jet privé les dépose à Nouasser pour les conduire au Palace de Skhirat sans que personne n'en parle ou le sache. Alors, crier sur les toits qu'ils prennent d'assaut le Maroc, déjà qu'ils n'ont pas bonne presse, voilà qui va faire perdre le baroque. En cas de tapage ici et là, ils risquent d'aller chez le voisin qui les attend avec ses marinas vivantes qui ne sentent pas la farina. stop.
Décidément, Raymond Domenech porte lui aussi la barbe blanche comme notre Gerets qui, depuis son retour d'Abidjan, porte un collier ivoire. En attendant de porter la jellaba qui empêche de marquer des buts... stop.
Le Haut Commissariat aux Eaux et Forêts et à la lutte contre la désertification (HCEFLCD), a célébré, les 12 et 13 juin, la journée mondiale de lutte contre la désertification dans les provinces de Lâayoune et Es-Smara. Certes, ces provinces sont les plus exposées face à une désertification sans relâche. Mais il y a aussi d'autres régions où le désert approche inexorablement et inéluctablement, à Erfoud, à Figuig depuis que Marlène Dietrich a fait ses premiers pas dans le sable rejoignant son légionnaire aux grandes jambes, Gary Cooper, dans le film de Lubitch « Morocco » bien avant le « Morocco Mall » qui ne veut pas d'un tram qui ferait venir des oisifs du Maârif.
« Agissons tous pour limiter la dégradation des terres en tenant compte des spécificités zonales ». Cette manifestation vise, selon le HCEFLCD, à informer public et acteurs locaux sur les efforts déployés en matière de lutte contre la désertification dans la région, d'une part, et à sensibiliser, d'autre part, les acteurs de la société sur le processus de l'actualisation en cours du Programme d'Action Nationale de Lutte contre la Désertification (PANALCD), 10 ans après sa mise en œuvre. stop.
Plusieurs dirigeants d'entreprises espagnoles spécialisées dans le secteur du textile se rendront du 12 au 14 juin au Maroc dans le cadre d'une mission pour explorer les opportunités d'investissement dans le Royaume, apprend-on lundi. Ce qui veut dire que nos hermanos du pays de Juan Carlos qui n'est pas prêt de chasser de l'éléphant comme dans les films hollywoodiens qui ne donnaient pas toujours les beaux rôles aux Indiens, sous-estimés par des cow-boys bad boys, vont venir investir au Maroc au lieu de faire venir des travailleurs de Chefchaouen ou Béni Snassen.
On parle de promouvoir la coopération commerciale – à sens unique ? – et technologique entre les professionnels espagnols et marocains du secteur du textile. En fait, on cherchera surtout comment faire des affaires sans faire venir des travailleurs marocains à Badajos ou sur les rives du fleuve de la Guadalajara. stop.
Taxi al-gharam. Le mot « haram » a choqué des taxi-drivers à qui nous présentons nos excuses. En fait, si à Casablanca des chauffeurs de grands et de petits taxis ont organisé des sit-in – c'est dans le ton et dans l'air du temps –, à Rabat, on a augmenté les tarifs sans se planter devant la wilaya qui a maintenant l'habitude des coups de nif. Ces taxi-men n'ont bloqué aucune circulation comme dans la ville de Sidi Beliot et Sidi Berdugo. Du hassi messi dont les usagers en connaissent le prix. Des augmentations qui ont donné du fil à tordre et à retordre au SES de la wilaya qui n'a plus de problème de binaya parce qu'il n'y a plus de terrains vagues, à part tirane R'billeâ où Benkirane et Oualalou ont joué leur premier match avant de tomber dans les parties de catch. stop.
L'hommage à Jilali Gharbaoui, le peintre marocain mort sur un banc public au Jardin de Mars dans un Paris transie, au début des années 70, un hommage splendide au Musée de Bank Al-Maghrib, appelle certaines remarques. Les œuvres prodigieuses copiées mille fois par des artistes en manque d'inspiration ont-elles été visées et supervisées par des experts assermentés ? Parce que, avec toutes ces copies qui circulent, sous l'égide de peintres incultes qui n'ont lu ni J.J. Rousseau, pas de la Risma, l'autre, ni Mustapha Nissaboury, ni André Gide, on se demande comment distinguer le vrai du faux, des tableaux superbes qui ressemblent à une peinture d'enfant. Mais n'est pas Jilali Gharbaoui qui veut.
Rappelons qu'un ouvrage distribué aux petits copains a été édité à cette occasion historique, contenant des reproductions et des témoignages de Jean-François Clément, Farid Zahi, Mohamed Rachdi et Kassem Belouchi. Dans le même cadre, Bank Al-Maghrib organise, jusqu'au 27 juin 2012, des ateliers pédagogiques au profit des enfants de 9 à 14 ans issus d'établissements publics et privés. L'objectif est de faire découvrir à ce jeune public les techniques utilisées par Jilali Gharbaoui, la composition et la perspective de son œuvre, ainsi que l'harmonie des lignes et des couleurs. stop.
Rabat n'a qu'à bien se tenir, Casablanca a désormais son Sofitel, que Bargach, qui voyage beaucoup pour vendre la capitale et ses atouts, a déjà visité. « Notre vocation est de marier les raffinements du Maroc et l'élégance française. Notre volonté est de mettre en avant la ville de Casablanca ans sa version magnifique », a déclaré à ALM Thomas Greggory, directeur général du Sofitel Casablanca Tour Blanche. Et de poursuivre que « notre crédo est de s'inspirer des arts pour proposer à nos clients le meilleur des arts de vivre ». Pour un investissement global avoisinant les 500 millions de dirhams, le Sofitel Casablanca Tour Blanche répond aux tendances architecturelles de la ville. Implanté à Sidi Belyout, quartier mythique de Casablanca, le nouvel hôtel trace, à travers ses 24 tours, l'Histoire d'une métropole à la fois moderne et authentique. « A travers cette unité hôtelière, nous offrons au monde l'image d'une Casablanca pas que « business » mais aussi « Arty, fashion, culturelle, chic et glamour », précise Thomas Greggory. stop.
Abdellatif Kabbaj de la FNIH est plus percutant dans ses éditos de « L'Hôtellerie News » qu'ailleurs. Là, au moins, il parle sans entrave avec le style cru de la génération des sixties de la Dolce Vita qui est aussi un centre relax avec jacuzzy hamam et spa à Harhoura où le dépaysement est total avec un climat enchanteur. stop.
Emouvant le document sur le général De Gaulle sur Arte. Quand le pays des 365 fromages avait à sa tête un vrai chef d'Etat qui inspirait le respect et l'admiration. Comme François Hollande qui se forgera une vraie statue de président d'une nation grandiose avec une grande symbiose réunissant des valeurs sûres. Contrairement aux minus dont l'Histoire ne retiendra pas grande-chose, sinon des numéros dans les Guignols. stop.
Faut se méfier du gratos de certains restaurants dirigés par des chefs de rang. On offre plus de bon cœur, des plats à emporter comme du temps de l'abondance et de la prospérité quand Prosper nous offrait des glaces à la vanille où n'est pas passée une chenille, quand une pizzeria ne comptait pas tout dans son addition. Aujourd'hui, on peut nous envoyer des raviolis de la veille ou des suchis qui donnent des soucis. Conclusion : que les mohcinine, plutôt pingres, gardent leurs plats à emporter qui ne sont plus offerts de bon cœur. Autres temps, autres mœurs. stop.


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