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Golfe: Une région sous haute tension
Menaces iraniennes ciblant le détroit d'Hormuz Manœuvres navales sous commandement US dans le Golfe
Publié dans L'opinion le 18 - 09 - 2012

Téhéran qui reconnait la présence des pasdaran en Syrie. Netanyahu qui ne se lasse pas de répéter ses appels à imposer des «lignes rouges» au programme nucléaire de l'Iran, et prévient qu'il «ne se taira pas» sur le sujet. Les Américains qui chapeautent des manœuvres navales de déminage dans le Golfe, une région qui semble plus que jamais comme sur un volcan dont l'irruption apparait de plus en plus imminente.
Une vingtaine de pays participent du 16 au 27 septembre à cet exercice international, baptisé Incmex, a indiqué dans un communiqué le quartier général régional des forces navales américaines à Manama (Bahrein).
Le QG naval américain a tenu à souligner le caractère «globalement défensif» de l'exercice. La flottille internationale «conduit un exercice défensif destiné à assurer la liberté de navigation dans les eaux internationales du Moyen-Orient et à promouvoir la stabilité régionale», a-t-il précisé dans son communiqué.
Selon le scénario retenu pour l'exercice, les navires engagés «répondront à une attaque simulée sous la forme d'un minage des eaux internationales, en dégageant les routes maritimes pour faire respecter la liberté de navigation».
Les responsables militaires américains assurent que ces manœuvres ne visent pas particulièrement l'Iran. «Le thème de l'exercice, c'est le minage et la contribution à un effort international pour s'en débarrasser», a insisté le chef des forces navales américaines dans la région du Golfe, le vice-amiral John Miller.
Le New York Times avait assuré cependant le 10 septembre que le gouvernement du président Barack Obama voulait accentuer la pression sur l'Iran pour l'amener à négocier sérieusement et éviter ainsi les périls d'une éventuelle opération préventive israélienne contre les installations nucléaires iraniennes. Le journal rangeait l'exercice de déminage en cours comme l'un de ces moyens de pression.
Les lignes rouges
de Netanyahu
Les dirigeants israéliens ont menacé à plusieurs reprises de frapper les sites nucléaires iraniens si les sanctions et les efforts diplomatiques de la communauté internationale ne parvenaient pas à convaincre Téhéran de mettre un terme à ses recherches sur l'arme atomique.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu se dit persuadé que le monde finira par comprendre le «bien-fondé» de ses appels à imposer des «lignes rouges» au programme nucléaire de l'Iran, et prévient qu'il «ne se taira pas» sur le sujet.
M. Netanyahu défend bec et ongles ses demandes répétées à la communauté internationale, et plus particulièrement aux Etats-Unis, de délimiter des «lignes rouges» à l'Iran, sous peine d'action militaire, dans un entretien au quotidien anglophone Jerusalem Post, publié dimanche.
«Je pense que des limites claires doivent être imposées aux avancées de l'Iran vers l'arme nucléaire et ce n'est pas un sujet sur lequel j'ai l'intention de me taire», a-t-il insisté.
Les Iraniens «avancent très rapidement vers l'enrichissement de l'uranium dont ils ont besoin pour produire une bombe atomique. Dans six mois environ, ils auront fait 90% du chemin», a également prédit M. Netanyahu sur la chaîne américaine CNN, répétant qu'il fallait «fixer une ligne rouge à l'Iran, ce qui réduirait le risque d'un conflit militaire».
Interrogée sur CNN et Fox News dimanche, l'ambassadrice américaine à l'ONU Susan Rice a répété la position de Washington: «Il reste un temps considérable pour que les pressions fonctionnent», mais la «fenêtre» de la diplomatie «ne restera pas ouverte indéfiniment» et la «ligne du président (Barack Obama) est que l'Iran n'aura pas l'arme nucléaire».
A yeux de Mme Rice, les relations américano-israéliennes sont «plus fortes que jamais».
Interrogé sur sa définition d'une «ligne rouge», M. Netanyahu a expliqué qu'il fallait distinguer entre une «date-butoir qui est définie dans le temps» et une «ligne rouge qui est liée à un processus».
«Je pense que la question est de savoir quand la phase cruciale sera dépassée au-delà de laquelle il sera impossible d'empêcher l'Iran de se doter de la bombe nucléaire», a-t-il dit. «Une ligne rouge est quelque chose que l'Iran sait ne pouvoir franchir sans en subir les conséquences. Croyez-moi quand ils la verront, ils s'arrêteront», a-t-il plaidé.
«Pour le moment, l'important est d'établir la nécessité de ce principe. Ses détails n'ont pas nécessairement besoin d'être partagés à ce stade avec le public», a-t-il poursuivi.
Les grandes puissances et Israël, potentiellement unique détenteur de l'arme nucléaire dans la région, soupçonnent l'Iran de vouloir se doter de l'arme atomique sous couvert de son programme nucléaire civil, ce que Téhéran nie catégoriquement.
Les Pasdaran en Syrie
Faisant monter les enchères, le général Jafari a averti dimanche dans une exceptionnelle conférence de presse à Téhéran qu'»il ne restera rien d'Israël, compte tenu de sa petite taille et de nos capacités balistiques» si ce dernier osait attaquer l'Iran.
L'Iran a publiquement admis dimanche pour la première fois avoir envoyé des membres des Gardiens de la révolution en Syrie pour aider le régime face à la rébellion, ainsi qu'au Liban voisin, tout en affirmant qu'il ne s'agissait que de «conseillers». «Un certain nombre de membres de la Force Qods sont présents en Syrie et au Liban», a déclaré le général Mohammad Ali Jafari, commandant en chef des Gardiens de la révolution (Pasdaran), la garde prétorienne du régime iranien.
«Mais cela ne veut pas dire que nous y avons une présence militaire. Nous fournissons (à ces deux pays) des conseils et des avis et les faisons bénéficier de notre expérience», a déclaré le général Jafari lors d'une conférence de presse à Téhéran. Il n'a pas précisé sur quoi portaient ces «conseils et avis».
C'est la première fois qu'un responsable des Pasdaran reconnaît publiquement la présence d'éléments de la «Force Qods» en Syrie et au Liban, dénoncée depuis des mois par l'opposition syrienne et des responsables américains. D'ailleurs le général Jafari a rappelé qu'en cas d'attaque israélienne contre l'Iran, son pays a de nombreux «moyens d'action, notamment à travers le soutien des musulmans (dans le monde) à la République islamique». Une allusion voilée au Hezbollah qui s'est déclaré prêt à attaquer Israël pour aider Téhéran dans un conflit éventuel.
Le chef des Pasdaran a aussi réaffirmé que «les Etats-Unis ont beaucoup de vulnérabilité autour de l'Iran et leurs bases (dans la zone moyen-orientale) sont à portée de nos missiles». Et que, pour cette raison, une attaque contre l'Iran est improbable. Israël «ne parviendra pas à convaincre les Etats-Unis de s'associer à une attaque contre l'Iran», et l'Etat hébreu «n'attaquera pas sans le feu vert des Américains», a-t-il assuré.


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