Les scènes de trouble se sont poursuivies dimanche et lundi à Laâyoune par des attroupements sur la voie publique, l'installation de barricades sur la chaussée, l'incinération de pneus usés, les attaques des édifices publics et la violence à l'endroit des agents des forces publiques avec jets de pierres et Cocktails Molotov. Depuis l'adoption par le Conseil de Sécurité de l'ONU de sa résolution prorogeant le mandat de la MINURSO sans élargir sa mission à la surveillance des droits de l'Homme au Sahara, les séparatistes du Polisario ont été pris de rage et tentent de semer le chaos dans les provinces du Sud via leurs antennes locales qu'on appelle communément les séparatistes de l'intérieur qui n'hésitent pas à utiliser des enfants, des écoliers et des femmes passées maîtresses dans l'art de la comédie. Rien que durant la journée de lundi, on relève, selon des sources hospitalières, 23 blessés parmi les forces de l'ordre: 16 policiers et 4 éléments des Forces auxiliaires à Laâyoune et 3 policiers à Smara. Devant la retenue des forces de l'ordre qui s'efforcent à garder leur sang froid malgré les provocations et les agressions dont ils font l'objet, les agitateurs endommagent biens privés et publics souvent par jets de pierres et de Cocktails Molotov, avant de se retrancher dans les demeures de leurs acolytes qui laissent leurs portes ouvertes. Selon des sources concordantes, ces agissements désordonnés trahissent une profonde déception de leur auteurs et commanditaires après avoir échoué à organiser une marche d'envergure à Laâyoune qui n'a pas trouvé preneurs parmi la population. Les actes subversifs téléguidés à partir de Tindouf sont au fait destinés à donner une consistance aux prétentions des séparatistes qui veulent faire croire à la communauté internationale que les droits de l'Homme au Sahara sont transgressés. Et, pour compléter le décor, on mobilise des eurodéputés (les Verts, PC français, députés danois) et des éléments d'ONG dont Amnesty International, notoirement acquis aux thèses du polisario, actuellement en visite dans les provinces du Sud et dûment encadrés par la fameuse polisarienne Aminatou Haidar. Ces derniers, à l'instar de Dame Kerry Kennedy qui a été jusqu'à faire usage de faux en utilisant, pour les besoins de sa guerre contre le Maroc, des images de scènes de violence de la police tunisienne pendant la révolution du jasmin (!), vont sûrement s'acharner à leur tour contre le Maroc sur la base du faux et de l'usage de faux en présentant les comédiennes en herbe de Laâyoune pour des "victimes de la barbarie marocaine"...