Le groupe parlementaire iqtiqlalien pour l'Unité et l'Egalitarisme à la Chambre des représentants a soumis au bureau de la Chambre une proposition de loi criminalisant tout acte avéré de nature raciste, xénophobe ou discriminatoire. Des peines de prison ferme allant d'un an à trois ans sont prévues par la proposition en assortiment avec des amendes assez conséquentes pouvant atteindre les 50.000 dirhams. En vertu du texte istiqlalien, les actes de xénophobie et de racisme seront triplement sanctionnés si leurs auteurs sont des responsables, des fonctionnaires publics, des membres des forces de sécurité ou des porteurs d'armes, durant l'exercice de leurs fonctions. Dans le même esprit de ce projet de loi, le groupe parlementaire de l'Istiqlal a exhorté le gouvernement à prévoir dans le budget alloué aux politiques publiques, des fonds pour garantir les droits fondamentaux des personnes et des groupes en situation précaire. Un appel a également été lancé au ministère de l'Education nationale pour inclure dans ses programmes pédagogiques des concepts bannissant le racisme et la xénophobie.