Impossible ce qui se passe dans nos jours dans une Botola dite Pro où les annonceurs, pourtant, lui ont fait confiance. Problème d'arbitrage (ça ce n'est pas nouveau). Déclarations à chaud alors qu'il faut garder son sang froid. Des morts sur les gradins du complexe sportif Mohammed V comme sur nos routes (embuscades entre supporters) et puis ce nouveau phénomène du huis clos inconnaissable lors des années 80/90 ! Un stade vide où seules les « mouettes » ont droit au passage et que, dans décor de misère, silence absolue. On peut facilement entendre les joueurs parler entre eux, exactement sur le modèle de ce football de quartier. En plus, et vous l'avez deviné, ni tiffo, ni fanfare. On se dit que notre Botola ne mérite pas cette grande et méchante punition. Une billetterie mais vraiment ...asséchée. Retransmission télévisée qui prend un sale coup alors que la force de notre championnat c'est son public. Problème de sécurité à Casablanca ou ailleurs, alors que pour un match à guichets fermés dans un sens où les supporters Rajaouis et Wydadis restent chez eux coincés sur leurs canapés. Ce n'est pas obligé de déplacer les Fall et Papa Toundé à Tanger ou Marrakech ! Huis clos pour huit erreurs (arbitrage, déclarations à chaud, ambiance zéro, billetterie, retransmission TV, sécurité, mauvaise image de notre botola, gestion de crise à...revoir). Le 120ème derby vidé de son jus. Eloigné de son fief. Beaucoup diront : c'est regrettable. D'autres taxeront de Hchouma et pour revenir à la raison, il y a une responsabilité partagée quelques part.
