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Polémique sur la fermeture d'établissements scolaires publics
Le MEN s'explique
Publié dans L'opinion le 16 - 03 - 2017

Ces dernières années, on a constaté la fermeture d'au moins 393 établissements scolaires publics. Cette fermeture, paraît-il, a concerné surtout les centres des grandes villes comme Casablanca, Rabat, Fès, Marrakech, Kénitra, Tanger, .... La raison prétextée par les responsables du ministère de l'Éducation Nationale est le manque d'élèves. Ce qui pose le problème drastique de l'accès équitable à l'enseignement public au Maroc.
Dans ce contexte, la société civile a raison de s'inquiéter sur le constat relevé dans ce sens et de l'avenir qui sera réservé à l'enseignement public. L'État s'apprête-t-il à abandonner l'enseignement gratuit aux citoyens au Maroc ? D'après le ministère de tutelle, ces fermetures ne sont ni programmées, ni délibérées. Les responsables du ministère de l'Education Nationale rétorquent que : «C'est plutôt le résultat du rapport de l'offre et de la demande du service public d'éducation». Ainsi, parmi les 393 établissements scolaires à avoir fermé leurs portes, l'on cite 68,2% d'écoles primaires, 20,61% de collèges et 11,19% de lycées. Les établissements ayant connu ce triste sort de fermeture sont situés en général dans les centres des grandes villes, telles que Casablanca, Rabat, Fès, Marrakech, Kénitra, Tanger, ...
En effet, la raison évoquée par les responsables du MENFP (Ministère de l'Education Nationale et de la Formation Professionnelle) ayant trait à la régression du nombre d'élèves inscrits dans l'enseignement primaire du secteur public ou du déplacement des ménages pour des raisons économiques, est incompréhensible et inexplicable. C'est ce que confirme pour sa part Younes Benakki, directeur du budget, des affaires générales et du patrimoine auprès du ministère de l'Éducation Nationale en soulignant que : «La fermeture de ces établissements est le fait d'un manque criant d'effectifs d'apprenants en lien avec des déterminants sociodémographiques et économiques».
Par ailleurs, certaines écoles primaires ont été transformées en collèges. Un autre constat fait ressortir que les périphéries et le milieu rural connaissent une forte demande en matière d'établissements publics, à l'opposé des centres des grandes villes, en raison notamment des déplacements des ménages dans le cadre des projets de lutte contre l'habitat insalubre ou pour des raisons économiques, ainsi que de l'état de délabrement que connaissent certains des établissements scolaires, selon les responsables du MEN ...
Dans le même contexte, le département de tutelle affirme que la fermeture des établissements scolaires ne se fera qu'en cas de risque avéré d'effondrement des bâtiments mettant en danger la sécurité des usagers, et ce, sur la base de rapports d'expertises techniques.
Cet état des lieux s'explique, selon certains experts de l'enseignement public, par l'offre diversifiée de l'enseignement privé dans les grandes villes. Ce qui traduit le souci des parents d'élèves d'assurer un enseignement de qualité à leur progéniture. Cette problématique pose plusieurs interrogations relatives à l'accès équitable à l'éducation.
Pour rappel, et selon le MEN, l'évolution de la part de l'enseignement privé est passée de 10,9% en 2011-2012 à seulement 13,8% en 2016-2017, soit presque trois points en l'espace de cinq ans, alors que l'objectif fixé dans la Charte de l'éducation et de l'enseignement de 2008 visait à porter la part du secteur privé à 20% à l'horizon 2015 et 25% à l'horizon 2024. Cela n'empêche pas que l'enseignement public est en train de reculer dans les grandes villes. Il en ressort également que 47% des établissements privés se situent sur l'axe Kénitra-El Jadida, avec en tête la région de Casablanca, suivie de celle de Rabat-Salé, ainsi que la ville de Marrakech, entre autres grandes villes.


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