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Betty Batoul, une romancière qui veut redonner espoir aux femmes maltraitées
Publié dans MAP le 11 - 10 - 2010

Rendre l'espoir aux femmes maltraitées, voila le mot d'ordre du roman " Un coquelicot en hiver? Pourquoi pas" de l'écrivain belgo-marocaine Betty Batoul, qui l'a présenté jeudi à la Villa des arts de Rabat.
Par Ilias KHALAFI
Une enfance très mal vécue
"Cet enfant qui est arrivé à l'âge adulte brisé en mille morceaux a pu se reconstituer et recouvrer son bonheur et son enthousiasme d'enfance", confie la romancière belgo-marocaine Betty Batoul à l'assistance avec des yeux étincelants de joie et de dynamisme.
Le roman de Betty, ou Batoul de son prénom marocain, est un récit poignant qui s'attarde sur les premiers pas difficiles d'une petite fille violée dans son intimité et raconte le parcours d'une jeune femme rongée par le désir de vivre, de réaliser des défis même des plus irréalisables, une jeune femme qui parle, sans tabou, de la maltraitance des enfants, de la violence conjugale, fléaux sociaux qui touchent encore beaucoup d'enfants, beaucoup de femmes et les condamnent à souffrir, la plupart du temps en silence.
"Pas facile d'être une petite fille". Dans ce chapitre, l'un des premiers de ce roman autobiographique, la petite fille qu'elle était va se rappeler les attouchements impudiques qu'elle a dû subir impuissante, la maltraitance dont elle a fait l'objet, et les railleries sans pitié dont la harassaient ses camarades de classe à cause de son origine ou de son handicap.
"Que faire quand l'ogre veut dévorer le petit oiseau qui apprend tout juste à voler?". Une interrogation par laquelle la romancière revient sur une scène où elle a fait sa première rencontre avec la violence.
Adolescente, c'est le démon du suicide qui va la hanter. Se sentant rejetée par tous, elle va noyer sa solitude dans l'alcool avant de connaître l'enfer de la violence conjugale, elle qui pensait enfin fonder une famille et mener une vie tranquille.
Et lorsqu'elle devient maman, c'est un nouveau choc qui l'attend.
Pourtant, elle s'accroche à son rêve. Le rêve innocent, le rêve légitime de fonder une famille, qui lui a semblé à un moment impossible à réaliser. Cependant, une nuit d'avril, un virage incroyable va changer le cours de sa vie.
Le bonheur enfin retrouvé
"Ce roman est avant tout un témoignage, pour dire à toutes les femmes, qui souffrent actuellement de ce que j'ai déjà vécu, qu'elles peuvent retrouver le bonheur et qu'il existe vraiment", a assuré Betty Batoul lors d'une rencontre avec la presse.
"Un coquelicot en hiver? Pourquoi pas..." est le premier d'une longue série, dont le concept sera de rendre espoir aux gens afin de réaliser les défis les plus excentriques, un peu comme un coquelicot qui pousserait en hiver.
Récemment primé en Belgique par le prix Condorcet-Aron, le roman relate dans sa deuxième moitié l'histoire singulière d'une vie qui basculera des profondeurs de l'obscurité vers les sommets de la béatitude. Un exemple concret d'espoir, de pardon et d'attachement à la vie.
La fin de l'ouvrage, essentiellement marquée par des moments de quiétude et d'enchantement, est toutefois ponctuée par des moments de combat et de lutte. On y retrouve des titres tels que "Quand les rêves prennent vie", "une victoire en appelle à une autre", "Le bonheur est fait de choses simples" ou encore "Un nouveau combat" ou "Apprivoiser la mort".
Diplômée en informatique, Betty termine actuellement une Licence Spéciale en Fiscalité. Elle est également diplômée du Conservatoire d'art dramatique. Mère de 4 enfants, elle est passionnée de psychologie.
"Un coquelicot en hiver ? Pourquoi pas", roman autobiographique en 279 pages, format: 14.85 x 21 mm, est imprimé par l'Imprimerie Al Najah Al Jadida, Casablanca.
Organisée par la Fondation ONA, cette rencontre a été introduite par Khadija Sansar, chargée de communication et des relations avec la presse et les médias au ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger.


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