Oujar : La tragédie du "Lisbon Maru" est un message humanitaire, et le Maroc et la Chine sont des partenaires pour la paix mondiale    CHAN 2024: Tarik Sektioui considère le match contre la RD Congo comme une "finale"    L'ANEF publie un bulletin de risques d'incendies dans plusieurs régions    Boulemane: découverte de trois dents fossilisées de dinosaures géants datées de la période Bathonien    L'ambassade de Chine à Rabat commémore le 80e anniversaire de la victoire des Alliés avec la projection d'un documentaire chinois    Maroc : hausse de 13% des nuitées dans les EHTC au S1-2025    Le FC Barcelone inscrit officiellement Joan Garcia et Rashford comme nouvelles recrues    Médias / AS : « Rayan Azouagh change de dimension ».    Lamborghini Fenomeno : 1 080 chevaux et seulement 29 exemplaires    Le SG de l'ONU nomme 12 nouveaux conseillers au Fonds d'urgence    « Tariq VTT », des vélos pour aller plus loin dans les montagnes d'Al Haouz    Chine: Premier essai réussi pour une fusée destinée aux missions lunaires    Le dirham s'apprécie de 1,3% face au dollar    Le Maroc désigne l'agence Rooster pour représenter son tourisme au Royaume-Uni et en Irlande    Justice : Coulisses d'une réforme jonchée d'épines [INTEGRAL]    La France condamne la destruction d'une école en Cisjordanie par Israël    Sommet de l'Alaska : Trump fait état de « grands progrès », sans annoncer de cessez-le-feu en Ukraine    Trump et Poutine atterrissent en Alaska pour un sommet historique    Les prévisions du samedi 16 août 2025    Taza: Une colonie de vacances à Bab Boudir en faveur de 140 enfants issus du milieu rural    El Jadida saignée : 3 commerces éventrés en une nuit    Revue de presse de ce samedi 16 août 2025    Défense : Les FAR présents à la cérémonie d'installation du nouveau chef de l'Africom    Le duo fraternel Belmir captive Martil lors du Festival des plages Maroc Telecom    Reportage - Moussem Moulay Abdallah Amghar : un formidable catalyseur économique et social pour toute une région    Maroc – Belgique : Belgica Biladi, 60 ans d'immigration dans une exposition et un ouvrage    Les températures attendues ce samedi 16 août 2025    Diamond League : El Bakkali teste sa vitesse sur 1 500 m avant les Mondiaux de Tokyo    Marché de l'or: une stabilité fragile et des prix à la baisse    Dialogue social : les syndicats prévoient une « rentrée sous tension »    Pollution plastique: Guterres regrette l'échec des négociations    Rencontre historique entre Trump et Poutine pour mettre un terme à la guerre en Ukraine    Jacob Zuma défend l'usage du drapeau sud-africain lors de sa visite au Maroc, affiché «en signe d'honneur et de respect pour sa qualité d'ancien chef d'Etat»    Renseignement marocain... Des racines historiques profondes à une ingénierie sécuritaire avancée face aux menaces de l'ère numérique    À Tanger, le rappeur Muslim illumine la scène du festival de plage Maroc Telecom    Paul-Mehdi Benhayoun : "Le Maroc a tout pour devenir une vraie nation de sports d'hiver"    Restructuration du MAS de Fès : la méthode Bouzoubaa pour relancer le club    Artisanat : les exportations poursuivent leur dynamique de croissance    Patrimoine : à Jemaâ el-Fna, place aux travaux    CHAN 2024 : Classement des groupes avant l'ultime journée    Air Canada annule tous ses vols, y compris vers le Maroc, à partir de samedi    CHAN 2024 : Le groupe D toujours indécis    Maroc-France : Une délégation de la Chambre de commerce de Montpellier se rendra à Dakhla à l'automne    Les produits de la mer commercialisés en repli de 3% à fin juillet    L'humeur : Un espace verdoyant amoché par un théâtre    Cheb Khaled, l'êtoile algérienne du Raï, épaté par le Moussem Moulay Abdallah Amghar    La récupération d'Oued Eddahab, une étape empreinte des plus nobles valeurs patriotiques    Sahara : John Bolton se prononce sur l'avenir de la MINURSO    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Les professionnels du cinéma du continent africain se tournent de plus en plus vers l'Afrique, notamment le Maroc
Publié dans MAP le 24 - 09 - 2011

Les arts sous leurs différentes expressions ont été de tout temps présents dans la vie quotidienne des Africains et utilisés comme un créneau idoine pour rehausser l'image du continent dans le monde. Le constat vaut particulièrement pour le cinéma, un des arts qui a fait du Maroc une destination privilégiée pour leurs professionnels du monde et du continent africain dans son ensemble.
Par Hassan Saoudi
Le Maroc, en tant que pionnier du 7-ème art en Afrique, à travers son expérience singulière dans ce domaine et les atouts qu'il offre aux cinéastes africains en matière d'infrastructures modernes et sites de tournage répondant aux normes internationales, occupe une place de choix qui lui vaut le soutien des professionnels du cinéma africain, comme l'a souligné le cinéaste Burkinabé Guy Désiré Yameogo, présent à la 5-ème édition du Festival international du film des femmes de Salé (19 au 24 septembre courant).
Le réalisateur Burkinabé a affirmé dans une déclaration à la MAP, en marge de cet événement organisé sous le haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, que la crise cinématographique internationale a acculé les professionnels du cinéma dans le continent africain à se diriger vers des pays africains pionniers dans ce domaine, dont le Maroc, soulignant que 13 oeuvres cinématographiques sur 17 qui participent à la dernière édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), sont montées dans des laboratoires du Centre cinématographique marocain (CCM).
En vue de rendre plus attrayant le cinéma africain, le cinéaste Burkinabé Désiré Yameogo, dont le pays est invité à cette 5-ème édition du festival, a indiqué que la Fédération africaine des cinéastes lutte pour un cinéma africain à même de concurrencer les productions à travers le monde.
Cela ne peut se réaliser qu'à travers l'enrichissement et le développement de festivals de cinéma en Afrique comme le Festival international du film de Marrakech (FIFM), le Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (FESPACO) et autres manifestations qui encouragent les producteurs et leur offrent l'occasion de faire valoir leurs dernières créations proposées à l'écran.
Désiré Yameogo n'a pas manqué de rappeler que la production cinématographique dans certains pays, non seulement stagne mais recule, indiquant que les producteurs du spectacle et plus particulièrement les réalisateurs sont conscients de cette situation et tentent de s'organiser au sein de structures qui assurent la promotion de leur art qui vivifie l'âme, éduque les esprits, fait découvrir les vocations et rapproche les peuples.
Le réalisateur Burkinabé s'est attardé sur le recul continu des salles de projection, avant de rappeler le rôle que jouent les festivals pour faire connaître le cinéma africain et le travail énorme et parallèle effectué du côté des professionnels, devenus désormais propriétaires des moyens de distribution et d'exploitation.
Il a rappelé que le 7-ème art burkinabé, qui a réalisé entre 1990 et 2000 un saut qualitatif qui lui a valu la reconnaissance à l'échelle internationale, n'a pu échapper aux conséquences de la crise qui a marqué les secteurs de distribution et d'exploitation dans le continent africain, et qui a eu pour effet la fermeture de nombreuses salles de cinéma, au point que certains pays n'ont même plus de salles de projection.
Le cinéma Burkinabé, invité cette année de la 5ème édition du Festival international du film des femmes de Salé, a réussi toutefois à dépasser cette crise, à se réorganiser et à sauver certaines salles de cinéma, grâce aux efforts consentis par les pionniers toujours présents à travers leurs projets de spectacles, et les jeunes cinéastes à travers leurs visions et conceptions qu'ils ne cessent de renouveler et de régénérer.
En dépit du soutien de l'Etat et des tentatives du secteur privé, le cinéma au Burkina Faso, selon Désiré Yameogo, n'a pas encore atteint les objectifs escomptés, ce qui a incité de nombreux cinéastes à Œuvrer dans le domaine de la vidéo, lequel a contribué, d'après les observateurs, à sauver l'industrie cinématographique, telle que relayée par nombre de chaînes de télévision notamment francophones.
S'agissant de la présence de la femme dans le paysage cinématographique burkinabé, le réalisateur Désiré Yameogo a rappelé que la femme a intégré ce domaine progressivement, en commençant par la comédie puis a investi l'Institut spécialisé dans ce domaine, d'où sont sorties des femmes lauréates spécialisées dans le secteur audiovisuel.
Parmi ces femmes africaines, certaines participent à cette 5-ème édition du Festival international du film des femmes Salé comme les réalisatrices burkinabées Fanta Régina Nacro et Apolline Traoré, représentées respectivement par leur film "La nuit de la vérité" et "Sous la clarté de la lune", dans la section "Cinéma invité".
Aujourd'hui, la femme Burkinabée est présente dans le paysage cinématographique, qu'il s'agisse de l'écriture du scénario, de la réalisation, du tournage ou des techniques de l'image et du son, transcendant les différents obstacles et contingences.
Il est à rappeler que la 5-ème édition du Festival international du film des femmes de Salé sera clôturée, demain samedi, au cinéma Hollywood, par l'annonce du gagnant du Grand prix du jury de ce festival.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.