Les salariés de TotalEnergies ont reconduit, vendredi, la grève dans l'ensemble des sites engagés dans le mouvement. La grève est reconduite jusqu'à vendredi soir dans les raffineries et dépôts pétroliers du groupe à La Mède, à Feyzin, à Flandres, à Donges et, jusqu'à mardi à la raffinerie de Normandie, la plus importante de France, et ce malgré la signature d'un accord par les deux organisations majoritaires, a indiqué à la presse Eric Sellini, coordinateur de la Confédération Générale du Travail (CGT) pour le groupe. Les deux syndicats majoritaires du groupe TotalEnergies, la CFE-CGC (Confédération française de l'encadrement – Confédération générale des cadres) et la Confédération française démocratique du travail (CFDT), ont annoncé avoir signé l'accord sur les salaires, qui leur avait été proposé par la direction. Il prévoit une augmentation de 7 % sur 2023 rétroactive au 1er novembre 2022. Le mouvement, entamé fin septembre, est toutefois levé tôt vendredi chez Esso-ExxonMobil, l'autre groupe pétrolier touché par la grève pour les salaires. D'après le ministère de la Transition énergétique, 28,5% des stations manquaient d'un ou plusieurs carburants vendredi à 13h, à peine moins que la veille (29,1%). Dans la foulée du mouvement social actuel, la CGT Cheminots a appelé à une grève le 18 octobre pour réclamer une augmentation des salaires.
