Renforcer la moralisation des opérations électorales, principal enjeu des législatives de 2026    Révision des listes électorales: Le 31 décembre, dernier délai pour l'inscription    Transparence économique : le Conseil de la concurrence et l'INPPLC unissent leurs efforts    Législatives 2026: Un arsenal juridique renforcé pour moraliser l'opération électorale    Système électoral : la jeunesse invitée aux urnes    Les parquets ont liquidé plus de 497.000 plaintes en 2024 (rapport)    Inéligibilité, désinformation, parité : La Cour constitutionnelle valide les nouvelles règles électorales    Al Hoceima : Poursuite des opérations de terrain visant à prévenir contre les risques d'inondation    Casablanca-Rabat : Début des travaux de l'autoroute continentale reliant les deux métropoles    Zone industrielle Logintek : L'usine Seoul illustre la confiance internationale dans la compétence marocaine    Zidane : Le nouveau dispositif d'appui aux TPME promeut l'investissement et l'emploi    Tourisme : Des performances exceptionnelles se profilent en 2026    Kamal Aberkani : "L'eau ne doit plus être une ressource naturelle, mais un investissement stratégique"    Alerte météorologique : Plusieurs régions exposées à de fortes pluies et à des risques d'inondation    2025: Une dynamique de percées inédites du Maroc dans les responsabilités de gouvernance des Organisations Internationales    Les Etats unis mènent des frappes contre l'Etat islamique au Nigéria    Messe de Noël : le pape dénonce les "blessures ouvertes" laissées par les guerres    Caraïbes : les récifs coralliens réduits de moitié depuis 1980    Le Mali muscle son dispositif antiterroriste    CAN-2025: Le Maroc fait match nul face au Mali (1-1), conserve la tête du classement    Un nul sans âme met à nu les failles des Lions de l'Atlas et les limites de Regragui face au Mali    (CAN 2025) Walid Regragui : « Le nul face au Mali est frustrant, mais va nous servir pour la suite de la compétition »    CAN 2025 / J2 : Nigeria vs Tunisie et Sénégal vs RDC, deux chocs décisifs pour la qualification ce samedi    Coupe d'Afrique des Nations Maroc-2025 : agenda du samedi 27 décembre    CAN 2025 : Egypte - Afrique du Sud et Maroc - Mali, les grandes affiches de ce vendredi    CAN 2025 : Maroc-Mali, un match pour plier le groupe et filer en huitièmes    Les affiches du week-end : des chocs en cascade    Vague de froid : Face aux nuits glaciales des « lyalis »... [INTEGRAL]    Prévisions météorologiques pour samedi 27 décembre 2025    Port Tanger Med : mise en échec d'une tentative de trafic de plus de 8 tonnes de chira    Intempéries : la DGM explique les fortes précipitations et appelle à la vigilance    Alerte météo : Fortes averses orageuses et chutes de neige, de vendredi à dimanche    Voici la hauteur des pluies enregistrées ces dernières 24H    Taroudant : Remise de 11 ambulances au profit de plusieurs communes    Le taux de préscolarisation des enfants est passé à plus de 70% en 2025    CAN 2025. Le Kenzi Menara Palace célèbre le Nouvel An 2025, avec une soirée événement : L'Afrique en Fête    Le Tifinagh sur la monnaie marocaine : un acte de souveraineté culturelle et de réconciliation historique    Comediablanca entame sa tournée internationale à Paris    Fela Kuti honoré aux Grammy Awards 2026    « Time for Africa », l'hymne de Saad Lamjarred, Inkonnu et Zinachi qui fait danser les stades    2025: Une dynamique de percées inédites du Maroc dans les responsabilités de gouvernance des Organisations Internationales    Un trillion de yuans... le bilan de l'innovation industrielle en Chine    WeCasablanca Festival : quand Soukaina Fahsi et Duke font vibrer le cœur de Casablanca    Les parquets ont liquidé plus de 497.000 plaintes en 2024 (rapport)    Kabylie indépendante : mise au point d'Aksel Bellabbaci après les déclarations d'Abdelilah Benkirane    "Bollywood roadshow de dancing Dj Naz" signé Tendansia : Un grand spectacle 100% bollywood investit le maroc les 28 et 29 janvier    De Casablanca à l'Olympia: Comediablanca entame la 1ère étape de sa tournée internationale    Colonisation française : une loi algérienne ravive les tensions diplomatiques avec Paris    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



L'épineuse équation de la fuite des cerveaux
Publié dans Maroc Diplomatique le 17 - 01 - 2024

Le système de santé du Maroc souffre d'une pénurie de professionnels de la santé, en particulier dans le domaine médical. L'extension de la protection sanitaire, selon tous les experts, entraînera une augmentation du nombre de patients et de traitements. Par conséquent, davantage de personnel sera nécessaire dans le secteur de la santé. En même temps, le Royaume perd chaque année une grande partie de ses médecins et infirmiers bien formés. Le chef de gouvernement alerte.
Le Premier ministre, Aziz Akhannouch, a attiré l'attention de l'Allemagne la semaine dernière lors de la conférence d'investissement du G20 « Compact with Africa », tenue le 20 novembre à Berlin, pourrait jouer un rôle crucial dans la résolution du problème de la fuite des cerveaux en attirant d'autres travailleurs.
S'exprimant devant le Parlement le 27 novmembre, Akhannouch a souligné que de grands pays attirent les talents marocains avec des « offres fantastiques ». Il a promis d'améliorer les conditions des médecins au Maroc, mais a admis que ces mesures ne peuvent pas rivaliser avec les propositions alléchantes de l'Europe, de l'Amérique et du Canada. Il a souligné que « vivre au Maroc est meilleur pour eux que vivre à l'étranger ».
Actuellement, plus de 30% des médecins formés au Maroc choisissent de quitter le pays. Cela concerne les étudiants en médecine, les spécialistes et les professeurs. Cette fuite des connaissances a pour conséquence une pénurie chronique de professionnels de la santé au Maroc.
Le Premier ministre a déclaré que son gouvernement s'engage à améliorer et renforcer les conditions professionnelles et sociales du personnel médical. Il a cité l'adoption d'une loi sur les carrières de santé comme « une priorité urgente » pour favoriser une meilleure collaboration entre les secteurs public et privé. Cela permettra de valoriser, qualifier et motiver les professionnels de la santé publique.
Akhannouch a ajouté qu'un accord en ce sens avait été conclu avec tous les syndicats du secteur de la santé, démontrant ainsi une volonté commune de résoudre cette problématique de la fuite des cerveaux.
Situation insoluble pour le gouvernement
Le gouvernement ne peut pas arrêter l'exode des médecins, appelé « fuite des cerveaux », a répondu le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb, lors d'une séance de question orale au Parlement début novembre. « Ce que nous pouvons faire et faisons, c'est créer un environnement motivant pour les inciter à rester ».
De leur côté, les députés de l'opposition et de la majorité gouvernementale ont souligné que ce phénomène concerne plusieurs hôpitaux régionaux et provinciaux. Ils ont demandé au ministre de trouver une solution.
Dans leurs contributions, les députés ont souligné que des dizaines de médecins avaient déjà démissionné. De plus, dans plusieurs régions, les médecins qui viennent d'achever leur formation refusent de participer aux examens d'embauche pour les médecins.
Le ministère se trouve dans une situation difficile. « Bien que nous ayons récemment créé un cadre juridique pour encourager les médecins et infirmières à travailler dans les établissements publics, nous ne pouvons pas arrêter les départs et interdire aux médecins d'émigrer », a admis le ministre.
Ne pas répondre aux sirènes internationales
De nombreux pays, notamment les pays industrialisés, offrent des salaires attractifs et de meilleures conditions de vie. Selon le ministre, le Maroc a actuellement besoin de 32 000 médecins et 65 000 infirmières pour répondre aux besoins des hôpitaux. Au total, 97 000 professionnels de la santé sont nécessaires.
Le ministère a créé une nouvelle structure légale et organisationnelle pour maintenir le personnel existant et en recruter de nouveaux. Cela concerne notamment les groupes de santé régionaux. De plus, la durée de formation a été réduite de sept à six ans et les salaires des médecins et infirmières ont été augmentés.
Les carrières à l'étranger restent attrayantes pour le personnel de santé. Un rapport récent sur l'émigration des professionnels de la santé montre que toutes les catégories sont concernées, des étudiants en médecine aux médecins spécialistes et aux professeurs.
Selon la même source, un tiers des médecins marocains vivent à l'étranger. Selon une enquête de l'Association des médecins indépendants, les principales raisons de quitter la profession sont de meilleures conditions de travail, des conflits avec les autorités ou des raisons familiales. La même enquête révèle que plus de 600 médecins quittent le pays chaque année.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.