Les autorités sierra-léonaises ont lancé un appel à l'aide internationale pour stopper l'augmentation du mpox, dont le nombre des cas recensés depuis janvier dans le pays s'élève à 3.350. « Nous apprécions (le concours) de nos partenaires au développement. Nous continuerons à demander leur assistance pour obtenir les ressources nécessaires à la réponse aux cas de mpox en hausse dans le pays », a déclaré le vice-ministre de la Santé, Charles Senessie, affirmant que son pays va travailler 24 heures sur 24 pour mettre la pandémie sous contrôle, en dotant les agents de santé des ressources humaines, financières et logistiques nécessaires. Parmi les cas enregistrés, 1.779 personnes ont guéri et 16 autres sont mortes, selon un bilan officiel annoncé samedi alors qu'un précédent bilan faisait état de 3.011 cas, dont 14 personnes décédées. Lire aussi : Mpox: CDC Afrique préoccupé par la hausse des cas enregistrés au premier trimestre 2025 dans le continent D'après le directeur de l'agence publique en charge de la lutte contre la maladie, Foday Sahr, un total de vingt mille doses de vaccins étaient attendues dimanche et destinées aux (personnes en) contact, à hauts risques avec la maladie, dont les agents de santé. Quelque 42.872 agents de santé, en première ligne dans la lutte contre la maladie, ont été jusqu'ici vaccinés, et 1.512 cas contacts ont été recensés pour un suivi, a-t-il souligné. Causé par un virus de la même famille que celui de la variole, le mpox se manifeste essentiellement par une forte fièvre et l'apparition de lésions cutanées, dites vésicules. Identifiée pour la première fois en République démocratique du Congo (RDC) en 1970, cette maladie est longtemps restée délimitée dans une dizaine de pays africains. En 2022, la maladie a commencé à se propager dans le reste du monde, particulièrement dans des pays développés où le virus n'avait jamais circulé. L'OMS a déclaré son plus haut niveau d'alerte pour l'épidémie de mpox en 2024.