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Témoignage exclusif de Ali Lahrichi: Mohamed Abdelaziz, quand l'Algérie relaye le colonialisme
Publié dans Maroc Diplomatique le 01 - 06 - 2016


Le Sahara marocain : la voie du retour !!
Mohamed Abdelaziz est mort... Chef du mouvement séparatiste le Polisario dont le père est un vaillant guerrier qui a défendu avec bravoure et fierté le drapeau de son pays, le MAROC où il vit toujours avec sa famille et ses autres enfants qui ne reconnaissent qu'une seule Terre, un seul air et un seul Ciel. Ceux de leur Patrie pour le passé, pour le présent et pour toujours: Le Royaume du Maroc.
Hier, j'ai posé une question sur les réseaux sociaux qui est plus un cri de cœur pour nos compatriotes qui vivent de l'autre côté sous le joute des « chefs » militaires à l'image de ce monsieur qui vient de partir la rancœur au cœur, sans gloire ni honneur, sauf l'amertume qui habitait son esprit pour alimenter et véhiculer la haine à l'encontre de son pays. Ces « chefs », plutôt ces mercenaires qui miroitent le rêve d'un « Etat indépendant », alors qu'ils ne font que se dorer, eux et leurs progénitures sur le dos de milliers de personnes dopées avec des slogans vides de tout sens et dupées par un « espoir » fallacieux sans aucune légitimité historique ou juridique et surtout qui se nourrissent de leur malheur et se gavent comme des « oies » avec toutes les aides octroyées par les institutions internationales et détournées, insidieusement, pour leurs propres comptes et celui de leurs alliés, des militaires corrompus chez les voisins algériens. D'ailleurs, une enquête du parlement européen avait dénoncé cette mascarade et mis à jour cette escroquerie flagrante.
Mon questionnement et mon appel que je réitère sont les suivants :
« N'est il pas le moment venu pour les séparatistes d'enterrer la hache de guerre et de rejoindre leur pays le MAROC ?! Tous ceux qui ont cru aux promesses des voisins et des enchères de la guerre froide ou bien qui sont nés là-bas, n'ont rien à gagner en campant sur leurs positions, car, la guerre froide est terminée.
Le voisin ne peut rien leur apporter sauf pour quelques chefs qui profitent des aides humanitaires au détriment de la population. Le Maroc ouvre ses bras grands-ouverts à ses enfants et c'est le moment de ne pas se tromper de chemin ».
Le seul chemin est celui du retour à la Patrie qui reste toujours clémente avec ses enfants. Sinon faire la guerre à qui ? A ses enfants, à ses frères, à ses cousins et à son Père ?!!
C'est une triste réalité de voir des familles séparées parce que certains d'entre eux ont choisi de partir dans le camp des séparatistes et réclamer la scission d'une partie du territoire marocain pour en faire un pseudo « Etat » qui n'a jamais existé ni dans les manuels d'histoire ni dans les contes pour enfants sauf peut-être dans l'imaginaire de ceux qui sont venus en « missions de civilisations » pour coloniser les terres et les esprits et exploiter les biens et les richesses à volonté... Le jour où ils ont été chassés, il fallait trouver des alibis pour garder un statuquo dans la région et aussi de fervents remplaçants et héritiers pour jouer ce rôle. Malheureusement, nous avons aidé ce voisin pour se libérer au détriment de notre intégrité territoriale...
Un petit tour dans l'histoire ne peut que nous rapprocher plus des réalités. Le journal le Monde du 16 juin 1956, titre en Gras, la déclaration de M. MAX LEJEUNE, secrétaire d'Etat aux forces armées françaises « La France est à Tindouf et y restera»[1] lors de sa visite à Tindouf, le 15 juin 1956, accompagné de M. Henri Laforest, sous secrétaire d'Etat à l'air après les incidents survenus avec l'Armée de Libération Marocaine qui essayait de récupérer un territoire marocain. L'envoyé spécial du Monde Jean Lafèvre rapporte des passages du discours du ministre devant « les hommes de Tindouf en Burnos bleus et lunettes noires » comme ils sont décrit par le journaliste : « Vous savez, a dit en substance le ministre, le rôle de protection et de civilisation que nous avons tenu à accomplir ici. Des hommes ont cru qu'ils pouvaient venir troubler votre vie et quelle était notre force. Dix soldats de chez nous, dix hommes venus de la France lointaine, leur ont résisté et les ont chassés de votre territoire. Sentez combien notre résolution est forte. Nos soldats sont là nombreux et vigilants. Nous entendons ainsi maintenir la paix, celle que vous connaissiez et que vous appréciiez depuis l'arrivée de la France dans ce pays... La France est ici et y restera. C'est la ferme résolution d'un peuple qui n'entend pas faillir dans la tâche qu'il assume depuis tant de siècles »[2].
Dans le même article, M Henri Laforest a révélé que depuis le 8 juin 1956, 127 avions avaient atterri à Tindouf apportant 130 tonnes de matériel, plus de 800 hommes de troupes et 40 véhicules. Aussi, la piste Tindouf- Colomb-Béchar longue de 1000 kilomètres a été remise en état et les premiers convois militaires et civils l'avaient empruntée pour faire face à la menace qui vient du Nord selon ses dires.
Le Figaro du 23 juin 1956, titre quant à lui et toujours en Gras : « La France est chez elle à Tindouf.
* Le gouverneur marocain d'Agadir voulait inspecter cette région
* Les autorités françaises lui ont opposé un refus catégorique »[3]
Dans cet article nous pouvons noter clairement la volonté que les autorités françaises ont émis avec leur refus catégorique au Gouverneur Marocain d'Agadir qui demandait à inspecter (Tindouf, Oum el Achar et le secteur des Zemoul). Elles se disaient même prêtes à recourir à la force pour empêcher « toute intrusion d'un haut fonctionnaire marocain ». Nous relevons aussi ce que représentait cette région pour la France qui ne pensait jamais quitter l'Algérie : « Tindouf ? Ce sont les mines de fer avec leurs trois milliards de tonnes de réserve, ce sont les richesses pétrolières... »[4]
Finalement, l'attitude de la France était négative par rapport au souhait immuable du Maroc de faire le recouvrement de son intégrité territoriale après la déclaration commune de son indépendance qui stipule explicitement que : « Le Gouvernement de la République Française confirme solennellement la reconnaissance de l'indépendance du Maroc, laquelle implique en particulier une diplomatie et une armée, ainsi que sa volonté de respecter et de faire respecter l'intégrité du territoire marocain garantie par les traités internationaux».[5]
Durant cette période, le Maroc a sacrifié ses intérêts pour aider et assister son voisin qui était encore colonisé par la France... En effet, « L'un des points de discorde diplomatique entre le Maroc et la France, résidait dans l'engagement du père de la Nation, du Gouvernement, des partis politiques et du peuple marocain en faveur de la libération de l'Algérie voisine, depuis les premiers instants de l'indépendance du Maroc. La cause algérienne a été sacrée pour tous les marocains.
Le souverain marocain Mohammed V, considérait l'indépendance de l'Algérie comme une question vitale pour le Maroc. Le Royaume n'a tari ainsi aucun effort dans son soutien indéfini et illimité pour la libération de l'Algérie. Le soutien apporté à ce voisin algérien qu'il considérait comme un « frère » n'était pas seulement dans les prises de position en faveur de sa cause, mais aussi par les faits, et ce contrairement à ses intérêts... Malheureusement, il ne recevra en contre partie que de l'ingratitude et du mépris de ce « petit » frère tant « aidé » et qui voulait devenir « grand » par un tour de pirouette.
Dans sa ferveur et son attitude inébranlable en faveur des algériens, le Maroc va s'opposer à l'argumentation juridique avancée par La France et qui considérait que l'institution des Nations-unies était incompétente pour trancher dans ce conflit au vue de sa charte et des prérogatives de l'article 2, Alinéa 7. Au contraire, le Maroc était pour une intervention directe des Nations-Unies pour arrêter la guerre et contrôler le référendum pour en assurer la sincérité et l'authenticité.
Le Maroc a porté le drapeau de l'honneur et n'a jamais fléchi son soutien pour l'Algérie pendant toute la période de la lutte de son peuple au gré de ses intérêts avec ses partenaires occidentaux ou encore au gel de ses revendications territoriales sur Tindouf et sa région... »[6].
Le Maroc a gelé ses revendications sur Tindouf et sur sa région que la France était prête à négocier à condition que le Maroc cesse d'aider les algériens et le GPRA (Gouvernement Provisoire de la République d'Algérie) pour retrouver leur indépendance.
Hélas, nous avons non seulement perdu Tindouf et une partie du Sahara de l'Est en faveur de l'Algérie que nous avons aidée à se libérer, mais nous nous sommes retrouvés avec un nouveau bâtard enfanté par cette dernière pour nous opposer notre droit sur les provinces du Sud Marocain : Notre Sahara qui n'est ni occidental ni oriental, il est juste un Sahara Marocain...

[1] Jean Lafèvre, « La France est à Tindouf et y restera DECLARE M. MAX LEJEUNE », Le Monde 16 juin 1956.
[2] Ibid
[3] Jean-Marie Garraud, « La France est chez elle à Tindouf », le Figaro 23 juin 1956
[4] Ibid
[5] DECLARATION COMMUNE, LA DOCUMENTATION FRANCAISE N° 328 6MARS 1956
[6] Ali Lahrichi,


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