La 20ème édition du festival L'Boulevard a tourné au fiasco suite au déclenchement d'actes de violence et de vandalisme le vendredi 30 septembre. Ces actes ont conduit plusieurs personnes aux urgences pour blessures graves, et d'autres aux centres de détention pour agression et coup et blessures. Des scènes de violence ont été enregistrées sur les lieux et des femmes affirment avoir été violées. Les organisateurs du spectacle avaient demandé l'ouverture d'une enquête. La préfecture de police de Casablanca a démenti catégoriquement toute rumeur d'agressions sexuelles, « La Préfecture de police de Casablanca a catégoriquement démenti l'enregistrement de toute plainte ou signalement d'incident d'agression sexuelle lors du concert organisé vendredi soir dernier dans la ville de Casablanca », indique un communiqué de la DGSN. La même source confirme que « les services de sécurité réfutent également toutes les rumeurs trompeuses diffusées par des comptes et des pages sur les réseaux sociaux, qui prétendaient à tort qu'une fille mineure aurait été violée et d'autres victimes déshabillées lors de ce concert », avant de souligner que les services de police ont inspecté les hôpitaux, les corps médicaux et les témoignages de certaines personnes dans l'intérêt de protéger d'éventuelles victimes d'agression sexuelle. La DGSN assure par ailleurs que 20 personnes ont été arrêtées en marge des émeutes qui ont émaillé cette soirée, dont six pour ivresse publique et possession de boissons alcoolisées, et deux personnes pour possession et consommation de drogues, deux personnes pour coups et blessures, et dix personnes pour vol. Tous les suspects ont fait l'objet d'enquêtes judiciaires ordonnées par le parquet compétent, tandis que le visionnage des enregistrements des caméras de surveillance et les procédures de diagnostics visuels se poursuivent afin d'arrêter tous ceux qui sont impliqués dans la commission d'actes de violence et d'émeutes.