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Environnement des affaires: Le Maroc maintient son niveau de risque malgré la crise
Publié dans Yabiladi le 09 - 04 - 2009

La Coface facilite les échanges entre les entreprises de toutes tailles et de toutes nationalités dans tous les secteurs de l'économie. Elle établit aussi un système mondial de notation des entreprises. Ainsi après une dégradation constatée de la solidité moyenne des entreprises de 22 pays en janvier, elle a procédé à de nouvelles mises sous surveillance négative ou déclassements des entreprises dans 47 pays. La plupart des pays touchés par la crise voient leur note baisser. D'autres comme le Maroc ont réussi à maintenir leur notation. Détails.
En analysant le graphe « indices des incidents de paiement» du Maroc, on remarque qu'il y a une évolution en dents de scie. Une croissance au 2ème trimestre 2008 a été suivie par une chute brusque au 3ème trimestre de la même année. L'indice de paiement a repris sa marche en avant au dernier trimestre de l'année qui a connu une dégradation de la solidité des entreprises dans plusieurs pays. La Coface avait attribué au Maroc la note A4. Elle reste inchangée comme celle de ses voisins maghrébins. Le constat des experts de la Coface pour les pays ayant cette note est le suivant: « les perspectives politiques et économiques peuvent être marquées par quelques fragilités. Une relative volatilité de l'environnement des affaires est susceptible d'affecter les comportements de paiement, la probabilité moyenne que cela conduise à un défaut de paiement restant acceptable ». Pour l'environnement des affaires elle a lancé une nouvelle notation. Le Royaume bénéficie toujours d'A4 de même que la Tunisie. Cette fois, la note stipule que « les bilans des entreprises sont parfois insuffisamment disponibles ou fiables. Le recouvrement de créances n'est pas toujours efficace et les institutions présentent des lacunes. Les entreprises évoluent donc dans un cadre acceptable mais parfois instable. Cela peut poser des difficultés pour les transactions inter entreprises ». L'Algérie se retrouve seule avec un B d'où « la fiabilité et la disponibilité des bilans d'entreprise sont très variables et le recouvrement de créances est parfois difficile » dans ce pays. Ceci constitue « un facteur de risques à prendre en compte pour les transactions inter entreprises ».
La Tunisie et le Maroc possèdent une économie diversifiée, et un système bancaire peu exposé aux actifs toxiques. En appréciant le risque du Maroc, Coface rapporte que « le crédit s'étant beaucoup développé, les banques se montreront prudentes. L'inflation, déjà faible, devrait peu baisser car la diminution des prix mondiaux des ressources énergétiques et denrées alimentaires pourrait être en partie compensée par la suppression progressive des subventions et un retard dans la réduction des droits de douane ». Sur le plan des exportations et transferts, « le niveau de réserves de change restera confortable, et avec une dette externe contenue, la position extérieure restera satisfaisante. Vue que cette dette constitue 52% du PIB, le risque de défaut souverain reste maîtrisable ».
La majorité des pays classés voient leur note baisser. Parmi les grandes économies mondiales notées, le Brésil (A4 depuis décembre 2006), la Chine (A3) et l'Inde (A3 décembre 2004), ont ressui à garder le cap. La Russie dégringole à la note C. L'Espagne, le Royaume-Uni et l'Irlande qui font partis des pays les plus touchés quittent A2 pour A3.
Les notations du pays et de l'environnement des affaires se situent sur une échelle de 7 niveaux, A1, A2, A3, A4, B, C, D et ceci dans l'ordre croissant du risque. Cependant la notation pays ne concerne pas la dette souveraine puisqu'elle indique le niveau de risque moyen présenté par les entreprises dans le cadre de leurs transactions commerciales. Avec plus de 6000 collaborateurs Coface est au service de 105 000 clients dans 65 pays.
Les points forts et les points faibles du Maroc...
La situation géographique et la taille de son marché (31 millions d'habitants) font du Maroc un endroit idéal pour la délocalisation. Le pays dispose aussi d'atouts importants comme son potentiel touristique, sa proximité avec l'Europe, ses ressources naturelles et une stabilité politique. De même son environnement bancaire est peu exposé aux risques.
Quant aux faiblesses d'après la Coface, elles concernent d'abord une forte dépendance aux transferts des expatriés et aux recettes du tourisme (12% et 10% du PIB). Celles-ci exposent donc à la conjoncture européenne et à la menace du terrorisme. Ensuite l'agriculture qui accapare 16 % du PIB et 42 % de l'emploi demeure vulnérable aux aléas climatiques. Enfin la dépendance totale aux importations de pétrole et de charbon pour l'approvisionnement du pays en énergie constitue une autre charge.


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