Annoncé comme le piratage de l'Agence nationale de conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC) par Jabaroot DZ, la fuite de données semble plutôt provenir de la plateforme des notaires, comme l'ont révélé nos confrères du Desk. Contacté par Yabiladi, un expert en cybersécurité précise que la faille viendrait du système d'information Tawtik, géré par le Conseil national de l'ordre des notaires. Après la CNSS, Jabaroot DZ récidive avec la Conservation foncière au Maroc En effet, les documents fuités correspondent à des transactions via notaire, mais aucun titre foncier n'est présent. D'ailleurs, ce ne sont pas que des actes liés à des biens immobiliers mais aussi des procurations et constitutions de sociétés qui n'ont aucun rapport avec la mission de l'ANCFCC. «Il faut également noter que la fuite ne concerne que des documents disponibles sur Tawtik à un instant T et pas tous les actes notariaux», souligne notre source. Il est donc peu probable que la base des documents piratés pèse 4 téraoctets comme annoncé par Jabaroot DZ. Comme indiqué précédemment, cette révélation de données personnelles ciblant Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, et Yassine Mansouri, directeur de la DGED (renseignement extérieur), survient au lendemain du soutien britannique au plan d'autonomie marocain pour le Sahara, sert de contre-feu pour Alger. La secousse diplomatique britannique explique le communiqué confus d'Ahmed Attaf, chef de la diplomatie algérienne, publié hier soir, et les justifications amphigouriques de Jabaroot DZ sur le gel des avoirs de dignitaires algériens par les autorités françaises.