Le Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC), dont les travaux se sont tenus le 11 juin à Changsha, capitale de la province chinoise du Hunan, suivis, le 12 juin, par l'inauguration officielle de la quatrième exposition économique et commerciale sino-africaine, a de nouveau confirmé, de manière claire et sans équivoque, que la soi-disant «RASD» ne dispose d'aucune légitimité ni place dans les mécanismes de coopération sino-africains. A l'instar des éditions précédentes du Forum, notamment le Sommet de Beijing de septembre 2024, cet événement a connu la participation exclusive des Etats africains souverains, membres des Nations unies et reconnus par la communauté internationale, ainsi que de la république populaire de Chine et de la Commission de l'Union africaine (UA). En parfaite conformité avec les principes de souveraineté et de légalité internationale, la présence de la chimérique entité séparatiste n'a, une nouvelle fois, été ni sollicitée, ni envisagée. Ce constat vient conforter la position constante du partenaire chinois, pour lequel seul les Etats pleinement souverains participent aux cadres de coopération continentaux et internationaux. Ainsi, la récurrence de l'absence de la soi-disant «RASD» dans les enceintes internationales sérieuses vient battre en brèche les allégations infondées d'une quelconque participation de cette entité aux partenariats stratégiques du continent africain. Elle confirme que cette entité n'a jamais eu, et n'aura jamais, sa place ni au sein de l'Afrique unie, ni dans ses relations internationales fondées sur la légitimité, la coopération et la souveraineté des Etats.