Le tribunal national espagnol a décidé de révoquer la nationalité espagnole d'un homme marocain, qui lui avait été accordée en 2022. Cette décision fait suite à une révision légale qui a révélé que sa demande ne remplissait pas toutes les exigences légales. L'homme, qui vit dans la ville de Villamanta dans la province de Madrid avec sa femme espagnole et ses enfants depuis plus de vingt ans, a maintenu une résidence légale propre et un casier judiciaire vierge, participant activement à la vie quotidienne et au tissu social de la ville. La révision légale a précisé que bien qu'il ait soumis sa demande de citoyenneté en 2016, accompagnée d'un reçu de son inscription au Test de Connaissances Constitutionnelles et Sociales et Culturelles (CCSE), il n'a pas fourni les certificats d'intégration requis et n'a pas réussi le test d'Espagnol comme Langue Etrangère, obligatoire pour les candidats provenant de pays non hispanophones. En novembre 2023, le ministère de la Justice a ouvert un dossier pour déclarer la décision illégale et a initié des procédures administratives et judiciaires, aboutissant à un appel devant le tribunal national espagnol. Le tribunal a statué pour révoquer sa citoyenneté, considérant que son niveau d'intégration n'était pas légalement prouvé, et lui a ordonné de payer les frais de justice jusqu'à 1 500 euros avec une notification au registre civil. Néanmoins, il a toujours la possibilité de retrouver sa citoyenneté soit en faisant appel devant la Cour suprême, soit en soumettant une nouvelle demande après avoir réussi les tests requis.