Une vidéo de surveillance, devenue virale cette semaine, montre une scène choquante à Marrakech : une femme brutalement traînée au sol lors d'un vol à l'arraché. La victime, identifiée comme l'auteure italienne Nicoletta Bortolotti, était en vacances dans la ville avec son mari. Les images, largement diffusées au Maroc et en Italie, la montrent s'effondrer tête la première sur le pavé après qu'un passager en scooter lui a arraché son sac par derrière. ? Une touriste blessée après un vol au centre de Marrakech. Les autorités poursuivent leur enquête pour retrouver les responsables #Marrakech #Sécurité #Maroc pic.twitter.com/NaPXRfk1Za — Yabiladi.com (@yabiladi_fr) December 1, 2025 L'incident s'est produit à 8h30 du matin, la veille de leur retour prévu en Italie, alors que le couple attendait près d'un bureau de tourisme dans la Médina. «J'ai vu tout devenir noir... J'ai ressenti une douleur terrible puis j'ai perdu connaissance», a-t-elle confié aux médias italiens. Les médecins ont diagnostiqué une profonde blessure à la tête, un traumatisme crânien et un gonflement sévère à un œil. Elle a subi un scanner, des radiographies, des points de suture et un traitement pour une blessure à la main. «C'était un véritable enfer», a-t-elle déclaré. Leur calvaire s'est aggravé lorsqu'ils ont découvert que son passeport avait été volé. Pour le vol retour, la compagnie aérienne exigeait un document délivré par le consulat italien. En raison des jours fériés, le consulat était fermé pendant trois jours consécutifs, obligeant le couple à prolonger leur séjour à Marrakech, à changer de logement, puis à se rendre à Casablanca pour obtenir un laisser-passer. Malgré le traumatisme, Bortolotti a reçu un soutien massif de la part des habitants de Marrakech. «Les restaurateurs, les voisins, le personnel de l'hôtel, les policiers, les sans-abri, les chauffeurs de taxi, tous ont montré une grande compassion», a-t-elle raconté. Grâce à la vidéo virale, les deux agresseurs ont été identifiés et arrêtés. Pourtant, Bortolotti n'a pas exprimé de ressentiment : «S'ils ont l'âge de mes enfants, j'espère que les conséquences ne seront pas si sévères qu'elles ruinent leur vie, mais assez pour leur faire comprendre le mal qu'ils ont causé».
