chambre du contentieux administratif de l'Audience nationale espagnole a rejeté le recours formé par un Marocain contre une décision du greffe civil qui lui a refusé l'octroi de la nationalité espagnole. Selon ABC, la première décision a été émise pour «manque de justification d'un degré suffisant d'intégration dans la société espagnole». Le Marocain aurait échoué dans ses tests intervenant avant l'octroi de la nationalité espagnole conformément aux lois en vigueur. Il «ne connaît pas le système politique espagnol, l'organisation territoriale de base de l'Etat ni les fêtes nationales les plus marquées», a fait remarquer le greffe civil. Dans leur décision, les autorités locales espagnoles restent catégoriques. «Lorsque la question posée était de savoir qui est le roi actuel d'Espagne, le requérant a répondu qu'il s'agit de "Fernando VI"», au lieu de Felipe VI. De plus, le Marocain aurait affirmé «ne pas savoir ce qu'est la Constitution espagnole ou si l'Andalousie est une communauté autonome», et a affirmé que «les lois sont approuvées par le roi d'Espagne». Enfin, le requérant a fait remarquer qu'il parle et lit l'espagnol «mais ne sait pas» l'écrire. Le média rappelle à cet égard que la disposition stipule que le degré d'intégration approprié dans la société espagnole «ne se réduit pas à une connaissance acceptable de la langue». Les textes insistent aussi sur «une connaissance précise des coutumes et de leur adaptation au mode de vie espagnol». Pour les autorités locales, le degré d'intégration de ce Marocain reste «insuffisant» pour l'octroi de la nationalité. Une décision entérinée par la chambre du contentieux administratif de la Cour nationale.