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Les Cubains espèrent revoir Castro
Publié dans Agadirnet le 02 - 12 - 2006

LA HAVANE (AP) -- Des banderoles tendues sur les bâtiments restaurés de La Havane exhortent Fidel Castro à vivre jusqu'à 160 ans... Mais de plus en plus de Cubains doivent désormais se rendre à l'évidence: leur Lider maximo n'est plus l'homme charismatique aux commandes de la Cuba révolutionnaire depuis le 1er janvier 1959.
La plupart des habitants de l'île n'ont pas connu d'autre dirigeant. Il y a 50 ans, il débarquait du Mexique en bateau avec d'autres "barbudos" pour lancer la révolution castriste. Mais Fidel Castro, qui se remet d'une intervention chirurgicale depuis quatre mois, était encore trop faible mardi pour le lancement de cinq jours des célébrations pour son 80e anniversaire, reportées depuis l'été.
Et difficile de savoir s'il sera présent samedi pour la grande parade militaire à laquelle plus de 300.000 personnes sont attendues. Ses partisans espèrent ardemment qu'il fera une apparition ce jour-là, jour du 50e anniversaire de la fondation des Forces armées révolutionnaires de Cuba.
Car si Castro devait manquer la grande fête, beaucoup verraient cette absence comme le signe qu'il ne retrouvera jamais le pouvoir, confié temporairement à son frère Raul. Même si le simple fait d'envisager cette hypothèse est considéré comme un sacrilège chez les proches du dirigeant cubain.
"J'espère qu'il assistera à la parade samedi", confie Amparo Mora, femme au foyer de 45 ans. "Il n'a même pas besoin d'être debout, il suffit qu'il soit là, avec des médecins à ses côtés, si c'est nécessaire. Je le veux avec nous. Je le veux avec nous éternellement".
Plusieurs centaines de personnalités venues d'Amérique latine, mais également d'autres pays du monde, participent à ces festivités. Elles ont salué les avancées révolutionnaires du Lider Maximo lors d'un colloque intitulé "Mémoire et avenir: Cuba et Fidel". Mais en l'absence du principal intéressé, ces célébrations ressemblent parfois davantage à une cérémonie du souvenir...
Tomas Borge, fondateur du Front sandiniste de libération nationale au Nicaragua, dément toute transformation de ces festivités en "adieu", tout en soulignant que le legs de Castro est plus important que sa présence physique. "Nous ne dirons jamais au revoir à Fidel", a-t-il déclaré. "Il existera pour toujours (...) donc ce n'est pas un au revoir. C'est un hommage".
Impossible de juger la loyauté des Cubains à l'égard de leur dirigeant. La liberté d'expression, d'entreprise ou politique n'est guère de mise dans l'île. Et des milliers de Cubains tentent de gagner la Floride chaque année pour échapper au régime communiste.
Pour autant, de nombreux Cubains apprécient la gratuité des services de santé et de l'éducation, valable jusqu'à l'université. Beaucoup se souviennent, ou ont appris, que la dictature de Fulgencio Batista, renversée par Castro, était brutale et corrompue. Et parmi les Cubains interrogés, bon nombre semblent véritablement désirer que Fidel Castro se rétablisse et reprenne les commandes.
"Fidel est malade et a besoin de temps pour se remettre, mais je veux qu'il apparaisse à la parade, ne serait-ce que cinq minutes", explique Susana Gonzalez, 25 ans, serveuse. Sa collègue, Yacmi Anni Bachiller, est optimiste sur ses chances de guérison. "Mon grand-père a également 80 ans. Il n'était pas bien pendant un an après une opération de la prostate, mais il est à nouveau sur pied et actif. Fidel aussi s'en remettra".
Sur les places rénovées depuis une dizaine d'années, les touristes européens, appareils photo au poignet, déambulent sous des banderoles proclamant "Vive Fidel, 80 de plus". Mais, même si Castro reprend les rênes, les habitants savent que ce message n'est qu'utopie.
Contrairement à beaucoup de Cubains, la jeune génération connaîtra son ou ses successeurs. La principale de l'école El Salvador de La Havane, Yenisel Lorenzo, estime qu'il restera un guide spirituel. "Nous enseignons aux enfants la solidarité, la fraternité, les valeurs morales. Nous ne parlons jamais de l'absence de Castro. Mais nous suivons toujours ses pensées". AP


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