Le Maroc vient de se doter d'un Observatoire national de la corruption et de développement de la transparence, qui sera financé par les Pays-Bas, ainsi que d'une unité juridique pour aider les victimes de ce fléau. Le royaume alaouite était passé de la 79ème à la 72ème place dans le classement 2007 de l'organisme indépendant Transparency International, basé sur l'indice de perception de la corruption. "L'objectif de l'Observatoire national de la corruption et du développement de la transparence au Maroc est de collecter, traiter et promouvoir l'information sur la corruption, la gouvernance et la transparence", a annoncé un responsable de Transparency Maroc, lors d'une conférence de presse mardi à Rabat. L'Observatoire aura pour missions, entre autres, de formuler des propositions au pouvoir public en matière de lutte contre la corruption et mettre en place une cellule de soutien et de conseil juridique à l'intention des victimes de ce fléau. Selon une enquête réalisée en 2006 par Transparency Maroc, 60% des chefs de famille affirment avoir eu recours à la corruption, pour faciliter des procédures administratives. A noter que le Maroc a ratifié la Convention des Nations unies contre la corruption adoptée en 2003 par l'assemblée générale de l'organisation.
