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Festival Mawazine : Un carrefour des civilisations, une opportunité économique
Publié dans Albayane le 17 - 05 - 2012

Une nation cultivée est une nation vivante. Cette expression est sans doute la meilleure illustration de notre perception du festival « Mawazine – Rythmes du monde », devenu, depuis sa première édition en 2002, l'un des points marquants du Maroc ouvert, tolérant et cosmopolite. Créé à l'initiative de l'Association Maroc Cultures, le 23 octobre 2001, le festival Mawazine est devenu un symbole de l'ouverture du royaume sur les cultures du monde et un moment annuel clé de la scène culturelle et artistique marocaine. Il s'ajoute à d'autres activités culturelles, de qualité, organisées annuellement dans des villes comme Marrakech, Fès, Tanger ou encore Essaouira. Lesquelles activités font partie d'une vision stratégique tendant à promouvoir le tourisme par le biais des évènements culturels. Cette vision a donné des résultats palpables puisque, s'agissant du festival Mawazine à titre d'exemple, la présence du public n'a cessé d'augmenter significativement à l'occasion de chaque édition. Des millions de Marocains, dont certains se déplacent d'autres villes du pays, assistent annuellement aux festivités. En outre, une part importante des citoyens, qui n'a pas la possibilité de se déplacer, suit l'évènement à travers les chaînes télévisées qui battent à ce moment de l'année leur plein en matière d'audience. Les touristes étrangers y assistent également en nombre important. Ce qui ne manque pas de soulever des points d'interrogation quant aux critiques adressées audit festival par certains cercles activistes, dont le mouvement du 20 février, et leur exigence réitérée de voir cet évènement annulé, le jeu démocratique exigeant à ce que la volonté de la majorité soit respectée.
Certainement, le royaume, Etat millénaire, disposant d'un riche potentiel civilisationnel, consacre une importance particulière au développement culturel. Ce qu'il a toujours traduit en politiques publiques à même de préserver et de promouvoir cet aspect primordial de son identité nationale et de son image internationale. Comme manifestation de cette importance accordée à la culture par le décideur marocain, l'omniprésence de la notion dans le nouveau texte constitutionnel, adopté par référendum le 1er juillet 2011. En effet, l'on peut lire dès le préambule que « La prééminence accordée à la religion musulmane dans ce référentiel national va de pair avec l'attachement du peuple marocain aux valeurs d'ouverture, de modération, de tolérance et de dialogue pour la compréhension mutuelle entre toutes les cultures et les civilisations du monde ». Et d'ajouter que le royaume s'engage à « Elargir et diversifier ses relations d'amitié et ses rapports d'échanges humains, économiques, scientifiques, techniques et culturels avec tous les pays du monde ». L'article 26 dispose, pour sa part, que « Les pouvoirs publics apportent, par des moyens appropriés, leur appui au développement de la création culturelle et artistique (…) ». La promotion de la culture, à l'échelle nationale, mais aussi internationale à travers les échanges avec d'autres nations, se présente donc comme une obligation constitutionnelle qui incombe aux pouvoirs publics.
Au-delà de l'aspect culturel et festif, le festival Mawazine diffuse l'image du royaume à l'échelle internationale comme étant un pays stable, ouvert et moderne. Aussi, d'un point de vue économique, Mawazine offre à la ville de Rabat des opportunités financières certaines puisque à l'occasion de chaque édition, la capitale du royaume prend une dimension internationale et devient une destination privilégiée des touristes. Ce qui permet naturellement de dynamiser toute l'infrastructure économique et touristique ainsi que l'activité commerçante. Mawazine est à proprement parler la meilleure promotion pour cette ville dotée d'un excellent patrimoine pittoresque coexistant avec une infrastructure moderne en développement continu. Au final, ce sont les habitants de Rabat en particulier, et globalement, tous les citoyens marocains qui profitent de cet évènement culturel d'envergure internationale.
( Créé en 2004 à Rabat, le Centre d'Etudes Internationales (CEI) est un groupe de réflexion indépendant, intervenant dans les thématiques nationales fondamentales, à l'instar de celle afférente au conflit du Sahara occidental marocain. La conflictualité structurant la zone sahélo-maghrébine constitue également l'une de ses préoccupations majeures. Outre ses revues libellées, « Etudes Stratégiques sur le Sahara » et « La Lettre du Sud Marocain », le CEI initie et coordonne régulièrement des ouvrages collectifs portant sur ses domaines de prédilection. Sous sa direction ont donc été publiés, auprès des éditions Karthala, « Une décennie de réformes au Maroc (1999-2009) » (décembre 2009), « Maroc-Algérie : Analyses croisées d'un voisinage hostile » (janvier 2011) et « Le différend saharien devant l'Organisation des Nations Unies » (septembre 2011). En avril 2012, le CEI a rendu public un nouveau collectif titré, « La Constitution marocaine de 2011 – Analyses et commentaires ». Edité chez la LGDJ, ce livre associe d'éminents juristes marocains et étrangers à l'examen de la nouvelle Charte fondamentale du royaume.


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