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Spécial Yennayer
Handaine Mohamed président de «Tamunt n iffus» «Les symboliques d'une commémoration»
Publié dans Albayane le 13 - 01 - 2013


Handaine Mohamed président de «Tamunt n iffus»
«Les symboliques d'une commémoration»
«L'année amazighe signifie pour les Amazighs un symbole historique très important à plusieurs niveaux :
Historiquement l'an amazigh reflet la gloire peuple amazigh et son enracinement dans l'histoire de toute l'Afrique du nord, ainsi que sa présence historique dans la région de la méditerranée. La liaison du l'an amazigh avec la victoire du peuple amazigh contre les Pharaons le peuple le plus farouche de la région marque pour les Imazighens un point fort de leur histoire. Donc la célébration de cet événement demeure une occasion pour ce peuple de penser à son histoire littéralement falsifiée par les idéologies des autres peuples envahissant de la région tels que les Romains, les Vandales, etc.
Culturellement, l'an amazigh est une autre occasion pour ce peuple d'exposer les différents aspects culturels artistiques, culinaires, etc.
Au niveau de la sensibilisation, l'an amazigh est l'occasion pour le Mouvement culturel amazigh de dresser un bilan de son combat pour la reconnaissance de son identité, sa langue et sa culture ainsi que sa civilisation profondément enracinée dan la terre amazighe. Cette revendication ne limite pas au Maroc mais s'étend dans toute la région de l'Afrique du Nord. Aujourd'hui, on a reçu l'information que la Lybie a décidé d'officialiser le jour de l'an amazigh comme fête nationale.
Dans la région du Sud, je souligne que notre organisation «Tamunt n iffus» est la première association amazighe qui a commencé la célébration de cet événement de cette façon honorable et moderne depuis douze ans (depuis 2000).
On va continuer notre revendication afin que ce jour soit une journée de fête nationale et jour férié à l'instar des autres journées de fête comme l'an hégire et l'an grégorien.»
Saoudi El Amalki
Ennayer 2963 à Agadir
Perpétuer une tradition séculaire
Dans le cadre de la nouvelle année amazighe, l'Association des étudiants et chercheurs en tourisme et communication d'Agadir, en collaboration avec l'Association Souss Massa Draa pour le développement culturel organisent la 3e édition de l'événement ENNAYER 2963, sous le thème :
«Le patrimoine culinaire, des délices qui voyagent en vous». C'est l'occasion pour présenter et valoriser les plats traditionnels marocains, en particulier ceux de Souss Massa Draa. Et ce, dimanche 13 janvier à 19h00, à l'hôtel Anezi Agadir. Etant consciente de l'importance de l'événementiel, l'Association des étudiants et chercheurs en tourisme et communication a entrepris cette initiative en partenariat avec l'Association des étudiants chercheurs en tourisme et communication, et en coordination avec les professionnels, les acteurs de la société civile et tous les intervenants en tourisme.
L'opportunité également pour les invités et les supports des différents médias d'approcher de visu les particularités gastronomiques d'une large frange de la société marocaine. En effet, l'évènement «ENNAYER», a pour objectif d'identifier, de médiatiser et de valoriser le patrimoine culinaire à la fois régional et national.
Cette manifestation est destinée au grand au public, aux chercheurs et aux professionnels du tourisme et du patrimoine. Pour Hakima Moussadak et Abdessamad Boulkhalil, fervents instigateurs de cette manifestation, l'événement revêt une importance notoire, de par ses aspects touchant une singularité et une spécificité de la diversité sociétale, aux plans vestimentaire, culinaire, culturel, rhétorique, artistique, traditionnel...
Saoudi El Amalki
Le nouvel An amazigh
Une occasion pour réitérer les revendications
Nous accueillons l'année 2963 du calendrier berbère dans un contexte marqué par plusieurs changements aussi bien au niveau national que régional. Des changements qu'on devrait, en toutes circonstances, présenter à l'opinion publique au Maroc et dans le monde entier. Le Chef du gouvernement devra, lui aussi, s'en informer.
Ce Yennayer 2963 recèle un moment historique dans la mémoire marocaine, surtout amazighe, car il est proposé comme un jour national. Une revendication importante du mouvement amazigh et du tissu associatif marocain et maghrébin. Personnellement, je crois que Benkirane et son équipe gouvernementale ainsi que toutes les instances de l'Etat doivent accélérer le processus de l'officialisation de ce jour afin de rendre justice au peuple marocain, car il s'agit d'une fête de commémoration, un jour de résistance et un hymne à la vie. Ce jour est aussi une occasion pour lancer un coup de projecteur sur l'avenir de nos enfants.
Je tiens d'ailleurs à souligner que la loi organique relative à la mise en œuvre du caractère officiel de la langue amazighe doit occuper une place primordiale pour le gouvernement au cours de mois à venir. Il devra aussi revoir le système éducatif de la langue amazighe ainsi que le quota audiovisuel dans les chaînes de télévision nationales et les radios publiques et privés. Du coup, il faudra revoir les cahiers de charges de l'audio-visuel afin que la langue amazighe prenne la place qu'elle mérite ; celle d'une langue de tous les Marocains. Ceci est l'un des points importants que le gouvernement et l'Etat doivent s'y pencher.
La formation des cadres de l'Etat dans les établissements publics à l'amazigh qu'ils doivent désormais maîtriser est approche de réconciliation des Marocains avec leur patrimoine linguistique, culturel et identitaire.
D'ailleurs, le Maroc a une identité visuelle. Une identité visuelle qui devra incorporer le tifinagh, la transcription de la langue amazighe. Les affiches, les signalisations de toutes sortes, les magasins, les institutions publiques et les papiers administratifs doivent contenir le même calibrage de mots en caractère arabe et en tifinagh.
Le projet d'officialisation de l'amazigh comme langue nationale officielle doit se conformer aux dispositions de l'article cinq de la constitution. C'est un projet grand national et gigantesque qu'on doit tous y contribuer.
Mohamed Daghour
Acteur associatif amazigh
Le nouvel An amazigh
Une occasion pour réitérer les revendications
Nous accueillons l'année 2963 du calendrier berbère dans un contexte marqué par plusieurs changements aussi bien au niveau national que régional. Des changements qu'on devrait, en toutes circonstances, présenter à l'opinion publique au Maroc et dans le monde entier. Le Chef du gouvernement devra, lui aussi, s'en informer.


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