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«J'ai voulu raconter un conte de fées moderne»
Rencontre avec... Eric Neirynck
Publié dans Albayane le 16 - 07 - 2013


Rencontre avec... Eric Neirynck
Eric Neirynck est un écrivain belge qui publiera dans quelques semaines la troisième édition de son livre « Facebook mon amour».
Al Bayane : Eric Neirynck, présentez-vous?
Eric Neirynck : Avant j'étais beaucoup de choses, mais ça, c'était avant! Maintenant je suis Eric Neirynck, simplement. Enfin, si dans la simplicité on retrouve les angoisses, les déprimes, les coups de gueule, les délires en tous genres, alors il est simple. Il a aussi beaucoup de mal avec les répétitions, la preuve il vient d'employer des dérivés du mot simple trois fois en seulement deux phrases. Pour ce qui est de l'écriture, j'ai commis plusieurs textes, publié trois livres et posté des chroniques littéraires sur différents sites littéraires dont La Cause Littéraire. Je suis aussi membre du jury du Prix Rive Gauche à Paris. Ah oui, j'oubliais, j'ai aussi porté la bonne parole lors de deux colloques dont un sur la genèse de l'autofiction à Normal Sup' en Mars 2011. Mais avant tout, je suis une star de Facebook et de la littérature moderne. Plus sérieusement, je suis un gars des plus simples, marié, six enfants et un job alimentaire. Un type vraiment normal. Quoique...
Facebook mon amour est votre dernier ouvrage, qui sera réédité pour la deuxième fois dans les jours qui viennent, qu'est-ce qui explique selon vous ce succès ?
Honnêtement je ne l'explique pas. C'est la rencontre entre des petits textes et des lecteurs qui sont de plus en plus nombreux. C'est un conte de fées moderne, même si je n'ai rien d'une princesse !
Pour vous, Facebook est-il une source d'inspiration inépuisable, expliquez-nous ?
De moins en moins en fait. Il y a trois ans, je me suis beaucoup inspiré du réseau pour écrire Facebook, mon amour. Mais aujourd'hui c'est devenu tellement énorme que le partage et les échanges deviennent de plus en plus difficiles. La meilleure source d'inspiration reste encore la vie, tout simplement.
En deux ans, depuis la première parution de votre livre, Facebook a –t-il changé quelque chose dans votre vie ?
Oui! Il m'a permis de me créer un réseau de lecteurs et d'amis. Facebook a fait de moi l'écrivain que je suis aujourd'hui. Toutes les belles rencontres littéraires que j'ai faites ont commencé via Facebook. C'est d'ailleurs pour ça que mon livre s'appelle Facebook mon amour.
Les médias sociaux sont-ils utiles, dangereux ou indispensables ?
Je pourrais les comparer à l'alcool. Ils sont agréables, parfois ils font du bien, mais ils sont à consommer avec modération. Ce sont des médias très importants pour les auteurs qui veulent se faire connaitre. Au début, les autres médias sont souvent inaccessibles, alors que Twitter ou Facebook sont d'une simplicité enfantine. Ils permettent aussi de tester ses textes et pourquoi pas d'intéresser un éditeur potentiel. Oui des éditeurs qui recrutent via Facebook, ça existe et j'en suis la preuve. Sans Facebook, je n'aurais jamais trouvé mon premier éditeur. Un soir, il m'a demandé de lui envoyer des textes, une semaine après il m'appelait pour me dire qu'il les publiait.
Vous publiez votre troisième Facebook mon amour avec Omri Ezrati, racontez-nous votre rencontre avec lui ?
Les choses se sont faites par étapes. On s'est tourné autour pendant quelque temps. Je suivais ses activités de loin, jusqu'à une rencontre lors d'un salon littéraire organisé au Café Louise à Paris le 18 mai dernier. On a déjeuné ensemble, le courant est directement passé entre nous. Il m'a fait une proposition éditoriale que je ne pouvais refuser. C'est un homme qui aime la littérature, mais aussi les auteurs, chose qui n'est plus si évidente à notre époque. Il est très compétent, travailler avec lui est une chance, car il a une bonne connaissance du milieu et un réseau très étendu et il est surtout très convaincant.
Qu'attendez-vous d'un éditeur aujourd'hui ?
Ce qu'on est en droit d'attendre d'un éditeur c'est un accompagnement, des conseils, une confiance, une forme d'amour même. Un auteur n'est rien sans un éditeur. L'écrivain écrit, l'éditeur le guide. Franchement, l'un ne va pas sans l'autre.
Un jeune auteur peut-il encore percer dans ce milieu ?
Très certainement, comme dans tous les milieux. La première chose, c'est d'écrire, encore et toujours, sans se soucier de ce que pensent les autres. Avant tout, il doit se faire plaisir.
L'acte d'écrire n'est pas un acte sacré, mais une forme de besoin inexplicable. Il doit aussi accepter l'échec et ne pas baisser les bras. Il doit croire en lui, avoir confiance, ne pas se mettre de tabous et surtout ne pas essayer de ressembler à quelqu'un d'autre. Il doit être sincère, je crois que c'est un des secrets de la réussite. Les lecteurs sentent les choses. Être et rester celui qu'on est sans chercher à faire des effets de style ou autre. Après c'est vrai qu'il y a une part de chance, mais ça, c'est la vie.
Quel message souhaitez-vous transmettre à nos lecteurs pour découvrir votre livre ?
C'est la question piège :) Pour moi, il est très difficile de parler de mes textes. Le mieux est d'aller voir sur le web et de lire les nombreuses critiques faites par des professionnels et aussi par des lecteurs amoureux des mots. La seule chose que je puis dire, c'est que ce livre c'est moi à 100 %.


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