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Mobile Banking, un virage à ne pas rater en Afrique
Publié dans Albayane le 25 - 01 - 2016

Si les services financiers mobiles soient émergents partout dans le monde, l'Afrique sub-saharienne présente des caractéristiques uniques pour le développement du Mobile Banking. D'où l'opportunité des groupes bancaires marocains d'intégrer cette donne dans le continent. Etude.
Plus de 251 millions de personnes en Afrique subsaharienne pourraient avoir accès aux services de banque, à travers le Mobile Banking, selon le cabinet Boston Consulting Group (BCG). De plus, d'ici 2019, il y aurait quelque 400 millions de personnes qui posséderont un mobile en Afrique subsaharienne et seront, de par leurs revenus (460 millions de personnes en 2019 avec un revenu annuel individuel de 500$ ou plus), susceptibles de bénéficier de services bancaires. Par ailleurs, CCG estime que seulement 149 millions personnes s'adresseront à une banque traditionnelle. Surtout, faute de réseaux d'agences suffisamment étoffés, 251 millions de personnes seront probablement bancarisés via le mobile selon un modèle basique soit du «low-cost». Sur cette base, BCG estime que les services de banque mobile devraient en 2019 générer 1,5 milliards de dollars de revenus sur les seuls services de paiement.
Ces chiffres présentent des perspectives prometteuses pour le développement du Mobile Banking en Afrique. Ainsi, les banques marocaines impalantées en Afrique notamment les géant Attijariwafa Bank, Banque centrale populaire et BMCE Bank of Africa ne peuvent se permettre d'ignorer cette évolution du marché bancaire et seront amenés à investir dans les infrastructures et la gouvernance. Ces banques devront sceller des partenariats avec les opérateurs de réseaux mobiles ne peuvent se pour créer un écosystème pour les offres de services mobiles. .
Au Maroc, malgré la bancarisation significative, l'enjeu du Mobile Banking, pourrait être similaire à celui de l'Afrique subsaharienne, notamment dans les zones rurales et périurbaines. Aussi, la modernisation insuffisante des agences bancaires, ouvre aussi la voie au Mobile Banking auprès de certains clients classiques.
Fitch avertit les banques marocaines de l'Afrique
Fitch Ratings, prévoit une année 2016 difficile pour les banques d'Afrique subsaharienne. Evidemment, les trois groupes bancaires marocains, Attijariwafa Bank, Banque Centrale Populaire, BMCE Bank of Africa, sont directement concernés étant donné qu'elles sont implantées dans les pays d'Afrique Subsaharienne.
En effet, l'agence de notation londonienne attribue des perspectives négatives aux banques d'Afrique subsaharienne pour l'année en cours, sans baisser leurs notes, principalement du fait des risques bancaires liés à la baisse des prix des produits de base, à l'instabilité de croissance du PIB, à la faiblesse des monnaies et aux risques politiques. «La baisse des prix des matières premières, des taux de croissance hésitants, la dépréciation des monnaies nationales, l'instabilité politique mettront, à des degrés différents, la pression sur les notations des Etats et par conséquent sur les profils de risques des banques de ces pays» souligne Fitch.
C'est ainsi que les banquiers de l'Afrique subsaharienne devront faire face à de nombreuses contraintes notamment une baisse des profits, la détérioration de la qualité des actifs et le resserrement des liquidités. Malgré ces risques, l'Agence de notation juge peu probable une dégradation des notations. « Cela ne se traduira pas sur de nouvelles baisses de notation étant donné les niveaux actuels des notes souveraines dans la région qui se situent généralement déjà autour de ‘B' (niveau spéculatif) – seules les banques sud-africaines et mauriciennes ayant des notes placées dans la catégorie dite d'investissement », explique Fitch.
Si Fitch évoque la résilience des banques marocaines face à une activité économique qui devrait ralentir en 2016, elle estime que la qualité des actifs est modérée comparativement aux normes internationales. « Les prêts douteux, représentant environ 10% du total des prêts. Ceci est considérablement plus élevé que la moyenne de 5% rapporté par les systèmes bancaires », explique l'agence de notation. Les ratios de capital sont également modestes étant donné que leur activités de prêts importants dans les régions africaines stables qui sont couvertes par des fonds supplémentaires. «Les grandes banques de rang 1 ont des ratios de fonds propres de plus de 9%, mais nous considérons comme modeste leur capacité d'absorption des pertes, étant donné le niveau de concentration et les risques de prêts douteux auxquels elles sont confrontées, notamment dans leurs filiales d'Afrique sub-saharienne», conclut Fitch.


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