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Quatre cent artistes attendus à Azalay
Publié dans Albayane le 06 - 03 - 2011

Autrefois carrefour des caravanes du sel reliant le Tafilalet à Tombouctou et Oudenni au Mali, Ouarzazate entend renouer avec son passé, et cette fois par le biais d'un médium culturel, en l'occurrence le festival Azalay des musiques d'Afrique.
Azalay signifie, en effet, la route du sel, d'où ce concept nouveau qui démarque ce festival des autres rendez-vous nationaux. «Ouarzazate, et le Maroc en général, ne cesse de revendiquer ses racines africaines, et le moment est venu pour remonter le temps et lire cette page historique à travers cette manifestation africaine que nous voulons un dialogue ouvert entre cultures et civilisations, par le biais de la musique africaine», a d'emblée déclaré Abdesalem Bekrat, gouverneur de la province d'Ouarzazate, présent lors de ce point de presse.
Les directeurs artistiques Jamal Atef et Brahim Elmeznad ont confirmé cette conviction, en offrant un programme riche et varié qui met au devant de la scène quelques uns des meilleurs artistes du continent noir. Ils seraient quatre cent artistes africains présents lors de la première édition du festival Azalay des musiques africaines qui aura lieu du 21 au 23 avril prochain à Ouarzazate. Ils donneront plus de vingt concerts sur plusieurs scènes installées dans différents endroits de la capitale marocaine de l'industrie cinématographique. Mercredi, les organisateurs ont tenu au très beau palace de la ville un point de presse dédié à la présentation du programme de cette manifestation internationale. D'emblée, l'image était on ne peut plus claire : toutes les potentialités de la ville : société civile, presse locale, professionnels touristiques sont au rendez-vous. L'objectif étant certainement de mettre en place un événement phare qui permet d'abord à la ville de se positionner sur la carte des festivals nationaux et pourquoi pas internationaux, et partant d'attirer davantage de touristes de tous bords. Mais le moment d'extase par excellence sera assuré lors de la journée d'ouverture avec notamment la présence de l'artiste ivoirien Alpha Blondy, Seydou Koné, grand ami du Maroc. Le reste du menu n'est pas à négliger, puisque ce sont le sénégalais Ismail Lo, la camerounaise Karayce Fotso, la tchadienne Mitchala, le nigérien Abdellah Ag oumbadougou et le malien Habib Koïte …qui enchanteront leurs fans quatre jours durant. Outre cette forte présence artistique issue du continent noir et de la diaspora africaine à l'étranger, une palette d'artistes marocains prennent également part à cette manifestation, et ce ne sont que des représentants locaux de cette dimension africaine chère au public, avec Lmâllam gnaoui Mahmoud Guinea, le groupe amazigh Oudaden, l'une des meilleure interprètes du chant hassani Batoul Marouani, la charismatique raysa Fatima Tabaâmrant, les troupes d'Ahwach d'Aglagal, Telwet, Ouarzazate, Ouint Jgal, et enfin la célèbre troupe d'Ahidous de Kelâat Megouna. Si Ouarzazate avait toujours été un espace de brassage culturel, avec Azalay cette qualité et ce potentiel ne sera que renforcé. Rendez-vous donc avril prochain.
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Ouarzazate/Trafic de drogue
Les services de police judiciaire de la sûreté régionale de Ouarzazate, ont arrêté un trafiquant de drogue notoire qui approvisionnait en chira, des détaillants dans les villes de Tinghir, Agdez, Kelaât Megouna, Boumalen Dades et Ouarzazate.
Selon des sources des services de sécurité, le mis en cause, âgé de 25 ans, ramenait des quantités variées de drogues d'une province du nord avec la connivence et le soutien d'autres membres d'un réseau criminel.
Le mis en cause a été déféré devant la justice pour trafic de stupéfiants et une enquête a été ouverte pour l'identification et l'arrestation des autres membres du réseau.
Errachidia/Urbanisme
L'Agence Urbaine d'Errachidia compte poursuivre, en 2011, la généralisation de la couverture du territoire en documents d'urbanisme et l'optimisation de ses interventions opérationnelles par le biais d'une gestion urbaine «efficace et responsable de la dynamique urbaine».
L'Agence envisage la couverture en documents d'urbanisme de plusieurs centres ruraux en l'occurrence Aghbalou N kerdous, Amellagou, Tadighouste et Mellaâb, question d'organiser et gérer l'espace territorial dans le monde rural.
Kheng / Genre
Un atelier a été organisé fin février dernier au collège Zaïtoune à la commune de Kheng, en vue de promouvoir l'équité et l'égalité entre les sexes par l'intégration de l'approche genre dans les politiques et les programmes de développement. Initiée par l'association des amis de l'élève rural, cette rencontre s'inscrit dans le cadre du programme de réparation communautaire pour l'équité et l'égalité entre les sexes par l'intégration de l'approche genre dans les politiques et les programmes de développement qui se réfère au principe du respect de la dignité humaine, de l'égalité et de la justice.
Errachidia : Entretien Avec le directeur de la Rencontre nationale de théâtre
Smail Farès : Tafilalet est un véritable
carrefour de spectacles
Du 24 au 27 février dernier, la capitale du Tafilalet a abrité les festivités de la première édition de la Rencontre nationale des spectacles de théâtre. Plusieurs troupes y ont participé, des prix ont été remis aux troupes et comédiens distingués et le public a suivi en grand nombre les pièces interprétées. Al Bayane a rencontré pour vous le directeur de cette manifestation. Entretien :
Al Bayane : Dans quel cadre est intervenue l'organisation de cette première rencontre de théâtre ?
Smail Farès : Cela fait plus de deux ans que nous réfléchissons au sein de notre association « Al Jidar Arrabiî » sur une activité de taille fêtant le théâtre. Avec la contribution de la faculté polydisciplinaire qui nous a grandement aidé nous avons pu développer cette réflexion et arrêté une vision et un programme à même de donner le coup d'envoi à cette manifestation qui entend implanter de nouveau une tradition théâtrale et un nouveau souffle culturel dans la province.
Avez-vous pu programmez tout ce dont vous avez conçu préalablement ?
Malheureusement non. L'attitude et le comportement envers le théâtre et l'activité culturelle reste en deçà des attentes et au dessous des aspirations des acteurs culturels. La culture reste toujours ce parent pauvre de l'opération de développement. Les sources de financement contribuent très modestement et parfois négligent ce volet important. Pourtant, nous avons pu inviter beaucoup de troupes nationales, en l'occurrence celles de « Adonis » de Meknès, « Afalio » de l'université Cadi Ayyad de Marrakech, « Fawaniss d'Ouarzazate, « Al Michâal » d'Erfoud, « Sept vague » de Safi. Il faut encore déployer de grands efforts pour arriver à une manifestation d'ampleur. Nous espérons le mieux pour la deuxième édition.
Et la part du débat dans cette manifestation ?
Effectivement, nous avons programmé trois conférences-débat et invité des spécialistes et académiciens afin de se pencher sur des questions importantes telles « les spectacles de théâtre entre la présence du sacré et du rituel », « le théâtre et les médias » et enfin « l'écriture dramaturgique ». Ainsi, des universitaires tels Said Karimi, Souad Fadel, Abdelfattah Abatani, Mohamed Hamidi, Atman Bissani, Tahali Bachir…, ont contribué à l'animation de ces conférences.
Comment faire aimer le théâtre aux jeunes ?
Nous avons pensé à cette importante question, et nous avons organisé des ateliers de formation sur pas mal d'axes tels «l'écriture dramaturgique», «la scénographie», «la lumière», «la mise en scène théâtrale» et «le théâtre et les autres arts», des dizaines de jeunes associatifs ont ainsi pu suivre de près ces métiers et ces spécialités et pris connaissance des conseils pratiques pour continuer dans ce chemin.
Propos recueillis par A-A
Mellaâb
Vibrant hommage au chanteur amazigh Mbarek
Oularbi
Ils étaient des centaines de personnes à avoir participé à la cérémonie d'hommage rendue, récemment à Errachidia, à l'endroit du jeune chanteur amazigh Mbarek Oularbi, dit Nba. Chacun des présents était venu pour Mbarek particulier, qui pour le guitariste compositeur, qui pour le flutiste, qui pour le poète, qui pour l'artiste peintre et enfinqui pour l'être humain ayant pu nouer des relations diverses et saines. L'ambiance de recueillement et de tristesse n'a pas tardé à céder la place aux rythmes musicaux, l'art qu'aimait passionnément le défunt.
Des chanteurs, des musiciens, des poètes, écrivains et plusieurs fanatiques du groupe Saghru Band et du chanteur défunt ont commémoré le quarantième jour de son décès survenu le 9 janvier dernier, à l'âge de 28 ans, suite à une longue maladie. Elu meilleur chanteur amazigh pour l'année 2010 par l'Institut Royal de la Culture Amazighe (IRCAM), Mbarek Oularbi avait laissé en compagnie de son groupe musical Saghru Band plus de cinq albums, des dizaines de poèmes et d'œuvres d'arts plastiques. Ses amis confrères dans la musique amazighe alternative «amun style» ont été au rendez-vous pour lui témoigner de tout leur amour, gratitude et compassion. Toutes les générations étaient là, de Ouhachem Ouâzamaqui a plus de 70 ans au jeune Boutayeb qui n'a que 19 ans, en passant par Amnay, Moha Malal, Imenza… ont chanté ses chansons, relaté leurs souvenir avec le défunt et rappelé ses nobles valeurs humaines et son engagement artistique.
La salle de la Palestine se soulevait de temps à autre de slogans amazighs rappelant son combat, sa lutte et ses principes. Et pour finir en beauté, pas mieux que les deux autres membres du Saghru Band, Khalid (son frère) et Foé, pour se remémorer de «Moha Iguellin», «A riru ya riru», «Oulach Smah», «Yan Outbir», «Message to Obama»…Un signe de continuité de ce jeune groupe dont la renommée est vite devenue rayonnante au niveau national. A-A
Draâ
La danse d'Ahidous, une histoire… une richesse
Ahidous est une danse collective connue de toutes les tribus amazighes des montagnes de l'atlas de l'est. Son introduction dans la vallée du Drâa coïncide avec l'arrivée des tribus des Ait Atta dans la région à l'époque almoravide. Ahidous est considéré comme une danse accompagnée de chant sur les rythmes des « bendirs». Il est parmi les danses les plus anciennes de la région, jouée pendant les mariages, les moussems collectifs et les fêtes.
La danse Ahidous se réalise sous forme de deux rangs parallèles, se faisant face: celui des hommes, étroitement serrés épaule contre épaule, tandis qu'avec leurs mains, elles jouent des percussions sur les bendirs « Igdman » ; et celui des femmes, formant le 2ème rang et se tenant en face des hommes à une distance qui dépend de la nature de la danse « aydoud » ou « Agdoud ». Exécutée selon un rythme organisé et lent, la danse est lancée par un meneur connu sous le nom d'« Anddam » qui improvise une joute poétique, chantée en solo et suivie d'une danse collective dans un silence exemplaire traversé par les youyous des femmes « Tighrattine » en réaction à l'éloquence verbale et à la compréhension du message envoyé par le meneur de la danse « Anddam ». Cette entrée poétique connue sous le nom de « Agzam » ou « Tagzimt » peut être une pure création du meneur ou faire partie du patrimoine poétique régional.
Une fois que le rang des femmes se dresse en face de celui des hommes, Anddam lance un ver poétique résumant le sens global de ce qui a été dit dans Akzam ou Tagzimt dans une langue éloquente ayant une signification symbolique. Ce passage est appelé « Tagouri ».
Lorsque la percussion se régule et que tout le monde saisit les mots et significations de « Tagouri », le maestro et les danseurs commencent à varier le rythme sur le tambourin avec la reprise en choeur du chant « Tagouri », alternativement par les hommes et les femmes. Progressivement, les deux rangs commencent à se balancer selon un rythme lent accompagné d'une légère élévation du buste permettant ainsi au cercle des danseuses et danseurs de tourner autour de lui-même
de droite à gauche en mimant en cela le mouvement des astres et le système solaire. Cette symbolique représente pour les danseurs le moyen idéal pour la compréhension de l'univers.
Au milieu de la danse, le rythme change sur un signal du Maestro envoyé à travers une percussion marquant le début de « tamassate » c'est à dire la moyenne qui signifie une légère percussion sur les bendirs. Ainsi, le rythme s'interrompt et les danseurs s'arrêtent pendant quelques secondes suivies de la reprise de la danse sur un rythme plus rapide. Le but de cette interruption est de créer une atmosphère de plaisir et de spectacle chez le public et l'assistance.
Le cercle des danseurs peut commencer petit mais s'élargir avec l'arrivée de nouveaux danseurs parmi l'assistance. En effet, la danse Ahidous revêt un caractère collectif et ne se limite pas aux seuls professionnels dans la mesure où elle peut accueillir toute personne désireuse de danser (homme ou femme). Lorsque les danseurs atteignent le point de départ, Ils lèvent les « bendirs » haut pour déclarer la fin de la danse.


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