Tarik Sektioui salue la détermination et l'abnégation exemplaires de ses « Hommes ».    Sommet du G20 : L'Afrique du Sud exclue d'une réunion sous présidence américaine    Palestine : Accentuation des exactions des colons en Cisjordanie    CA FIFA 2025 : Sellami rejoint Sektioui en finale    Interview avec Ouenza : « Ce n'est pas parce que je porte du rose que je n'ai pas fait de l'underground »    Arriérés de TVA : Près de 78 MMDH débloqués pour les entreprises en difficulté    Depuis Paris... Ferhat Mehenni proclame la naissance de la République de Kabylie et frappe aux portes de la reconnaissance internationale    Indice d'ouverture sur les visas en Afrique : le Maroc, à la 44e place en 2025    Info en images. Lancement de «Blassty», première application de mobilité multimodale au Maroc    Coupe arabe : Le Maroc domine les Émirats et file en finale    Safi: Réunion d'urgence pour mettre en place des mesures exceptionnelles face aux inondations    Safi: Suspension des cours jusqu'à mercredi à causes des conditions météo    Marché obligataire : Bank Al-Maghrib intensifie ses interventions, le Trésor temporise    Protection des Marocains en Espagne : Le Maroc renforce le suivi diplomatique    Intempéries à Sao Paulo : un blackout coûte 18,5 millions de dollars aux hôtels et restaurants    Précipitations exceptionnelles à Safi: Reprise de la circulation sur plusieurs axes routiers de la ville    Intempéries à Safi : Activation d'un plan d'urgence à l'hôpital Mohammed V pour accueillir les blessés    Alerte météorologique: La NARSA appelle les usagers de la route à faire preuve de prudence et de vigilance    Dermatose nodulaire: 113 foyers enregistrés en France    Mode. Le caftan marocain à l'honneur en Azerbaïdjan    Maroc-BERD: 2025, une année record avec environ 1 milliard de dollars    Taux directeur de BAM : 73% des investisseurs financiers s'attendent à un statu quo    Royal Air Maroc lance 10 nouvelles liaisons directes vers l'Europe, l'Afrique et l'Amérique    Programme de développement ferroviaire : Un booster de croissance sans précédent    NARSA, statut des infirmiers, salaire minimum légal…. au menu du prochain Conseil de gouvernement    Une enquête ouverte suite aux inondations de Safi    Alerte météo : Chutes de neige et fortes averses de lundi à mercredi    Reconnaissance faciale, police montée, coordination continentale : Les moyens du Maroc pour sécuriser la CAN    CAN Maroc: Voici le programme du groupe A    Marsa Maroc : un accord de paix sociale scellé avec les syndicats jusqu'en 2030    À Niamey, l'Initiative Royale redessine les équilibres logistiques et stratégiques du Sahel    CAN-2025 : Les Lions de l'Atlas, une génération talentueuse en quête d'un rêve en or    Gabriel Hicham Guedira : « Avec cet effectif, le Maroc peut rêver du titre de la CAN »    CA FIFA / Demi-finale Maroc vs Emirats : un duel indécis et intense cet après-midi    Youssef Amrani : «Le Maroc gagne la confiance par l'action »    Rabat renforce ses liens parlementaires avec le Malawi    Karim El Aynaoui : « Le multilatéralisme est en difficulté, mais le dialogue reste essentiel »    Tragedy in Tinghir : Flash floods claim four lives in Fzou valley    Rabat : Driss Chraibi élu nouveau président de la FRMB    France : Did Moroccan officials attend the independence declaration ceremony of Kabilya ?    Agadir Film Festival : La Mer Au Loin wins big with three awards    Trois Américains tués en Syrie: Trump promet des représailles    Sydney : une célébration juive tourne au drame, 12 morts    MAGAZINE - Jaylann : fée et gestes    Patrimoine culturel immatériel de l'Unesco : 67 nouvelles inscriptions    Lahcen Saadi : « L'identité amazighe est chère à tous les Marocains »    Trois prix pour «La mer au loin» au 21e Festival international cinéma et migrations    Après l'inscription du caftan, nouveau succès du Maroc à l'UNESCO    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Paresse : Comment vaincre le manque d'enthousiasme des élèves
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 14 - 04 - 2011


On dit qu'un enfant qui n'obtient pas de bons résultats à l'école est paresseux. C'est-à-dire un élève qui fournit le minimum d'effort en matière d'apprentissage et de ce fait n'arrive pas à suivre le rythme des études. Par définition, la paresse est un défaut et une mauvaise attitude en étant une propension à ne rien faire et à partir du moment où elle va dans le sens contraire des objectifs pédagogiques. La paresse empêche l'élève de franchir les différentes étapes scolaires et entrave le développement des capacités cognitives. Mais, à quoi est due cette attitude méprisable? Les pédagogues font généralement la distinction entre trois catégories de facteurs. Parmi les causes physiques qui font que l'élève développe une attitude de répugnance au travail, on peut citer des raisons de santé, les troubles physiologiques de l'adolescence, le surmenage, le manque de sommeil, le milieu familial et social défavorable, la sous-alimentation ou le manque d'hygiène. Pour ce qui est des causes affectives et caractérielles, la paresse chez l'élève se traduit par le manque d'intérêt aux études. Peuvent être rangés dans cette catégorie, les élèves qui estiment que le travail et l'activité demandés ne correspondent pas à leurs goûts ou à leurs besoins. Cela peut être dû, selon les spécialistes, entre autres, au trouble affectif, à l'anxiété, le sentiment d'infériorité ou le manque de confiance en soi. Il existe également des causes pédagogiques et intellectuelles, se rapportant aux programmes surchargés, les méthodes d'enseignement défectueuses, le manque d'expérience pédagogique chez les professeurs, l'absentéisme de l'élève ou la mauvaise orientation de l'élève. A ces facteurs s'ajoute le phénomène de la multiplication des moyens de distraction qui empêchent les élèves de se concentrer sur les études. «A la différence des élèves en bas-âge, la paresse chez les jeunes en adolescence ou en phase de pré-puberté est due aussi à la multiplication des moyens de distraction, notamment la télévision, les salles des jeux, le monde virtuel d'Internet, etc. Nous constatons que dans les régions où les moyens de divertissement se font rares, les élèves se concentrent beaucoup plus sur leurs études et passent beaucoup plus de temps à apprendre. Alors que dans des régions comme Casablanca, Rabat ou Tanger, les élèves perdent beaucoup de temps et investissent leurs efforts dans la distraction au détriment des études. La consommation excessive des moyens de distraction fait en sorte que les capacités intellectuelles d'apprentissage diminuent», précise Mohamed Haïlama, pédagogue et directeur d'un Centre régional d'éducation à Tanger, dans une déclaration à ALM. Les causes de la paresse ainsi définies, la question qui se pose est celle de savoir peut-on ranger tous les enfants qui n'arrivent pas à suivre le rythme des études dans la même catégorie de paresse et les traiter au même pied d'égalité? La réponse ne peut être que négative, car il existe bien des spécificités propres à chaque élève qu'il convient de traiter cas par cas. Aussi, que doit-on faire pour vaincre la paresse de son enfant? Les pédopsychiatres mettent l'accent sur la nécessité de ne pas exercer la violence sur l'élève paresseux ni de mettre la pression sur lui. Ils justifient cela par la multiplicité des facteurs favorisant la paresse qui, des fois, se placent en dehors de la volonté de l'élève et dépassent ses capacités. Aussi, selon eux, le fait de qualifier l'élève de paresseux ne fait que consacrer dans sa tête cette idée et par la même aggrave la situation. «Il faut redonner confiance à l'enfant et ne pas le qualifier de paresseux sinon il le sera davantage (…) Les parents ne doivent pas châtier l'enfant au cas où il obtient de mauvais résultats. Ils sont également tenus d'éviter de mettre la pression sur l'enfant pour apprendre ses cours», indique Fatima Kettani, pédopsychiatre (voir entretien ci-contre). Les pédagogues conseillent, pour leur part, de développer les moyens d'apprentissage et stimuler le sens de l'organisation chez l'élève. «Pour que l'élève soit efficace et interactif, il faut adopter les moyens d'apprentissage modernes qui tablent sur la qualité et mettre fin aux méthodes traditionnelles qui se basent uniquement sur la quantité. Il est question de développer chez l'élève le sens de l'organisation, en l'accompagnant à l'école ou en famille par des programmes d'apprentissage bien ficelés», explique M. Haïlama. L'essentiel c'est que le combat contre la paresse ne doit pas se focaliser sur l'élève uniquement, en le culpabilisant pour ne pas avoir pu franchir avec brillance les étapes de l'apprentissage scolaire. Certes, il existe des enfants paresseux, mais il se peut aussi que les professeurs soient paresseux ou que le système éducatif dans son ensemble soit paresseux.

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.