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Bahi : «La démission de James Baker profite à Alger»
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 14 - 06 - 2004

Mohamed Bahi, vice-président de l'association «Le Sahara marocain», journaliste et ex-détenu du polisario, s'exprime sur la démission de James Baker. Il explique que l'Algérie est la partie qui s'en réjouit le plus et appelle à la mobilisation nationale pour s'opposer au Congrès international sur le Sahara.
Comment réagissez-vous à la démission de James Baker ?
Mohamed Bahi : Avant de vous répondre, je tiens à préciser que ce n'est pas la première démission du genre. Avant M. Baker, Eric Johansen, représentant spécial de l'ancien secrétaire général de l'ONU, Perez De Cuellar et Sahabzada Yacoub-Khan, représentant spécial de son successeur, Boutros Ghali, avaient échoué dans leur médiation. James Baker appréhendait un échec et il a clairement brandi la carte de la démission, après sa nomination par Kofi Annan en 1997. Seule la perspective d'un exploit l'a poussé, je crois, à accepter cette mission. M. Baker espérait rejoindre Henri Kissinger en étant l'autre Américain à avoir trouvé une solution à un dossier très difficile.
Oui, mais vous n'avez pas répondu à la question…
La démission de James Baker est une réussite pour l'Algérie. Ce pays va gagner plus de temps qu'il n'en réclamait. Il faut savoir que l'Algérie met tout en œuvre pour que le problème du Sahara demeure insoluble. Et elle sait que le départ de M. Baker est synonyme de plus de temps.
Pourtant, la presse officielle de ce pays et les responsables du polisario donnent des allures de catastrophe à la démission de M. Baker…
C'est de la comédie ! L'Algérie se bat pour que le Maroc continue de mobiliser 200 000 soldats au Sahara. Elle veut que le Maroc dépense toujours de grandes sommes d'argents pour maintenir ses effectifs en place et financer la solidarité avec les provinces du Sud. L'Algérie met tout en œuvre pour que le Sahara «vampirise» la diplomatie marocaine à l'étranger. A mes yeux, c'est la partie qui profite le plus de la démission de M. Baker.
Après le départ de M. Baker, pensez-vous que son deuxième plan soit toujours valable ?
Le plan de James Baker tombe à l'eau avec le départ de son auteur. C'est fini ! Il n'y a plus de perspective pour ce plan. Maintenant, c'est l'option d'un Congrès international qui va prédominer. Alger y travaille d'arrache-pied pour qu'il ait lieu entre le Maroc, l'Espagne, la France, les Etats-Unis, le polisario et l'Algérie.
Vous avez encore une fois des idées à contre-courant, puisque cette réunion devrait rassembler seulement le Maroc, l'Espagne, la France et l'Algérie et que ce pays s'y opposerait…
C'est encore une fois de la comédie. Ce congrès est réfléchi de façon à ressembler à celui de Madrid où les Israéliens ont rencontré les Palestiniens. En d'autres termes, l'Algérie espère créer un état de représentation où le Maroc ressemblerait à Israël et les polisariens aux Palestiniens. Je mets en garde les autorités de notre pays contre ce congrès. Nous sommes liés par des conventions à l'ONU et ce dossier doit se résoudre, en énonçant de façon claire la position non négociable de la souveraineté du Maroc sur le Sahara, mais dans le cadre de l'ONU. Et pour atteindre cet objectif, il faut une mobilisation nationale.
Que voulez-vous dire par là ?
Je suis très surpris par le silence des partis politiques, après la démission de James Baker. Je suis également étonné par le silence de la cellule du Sahara qui dépend du ministère de l'Intérieur. Les partis politiques doivent exprimer leur attachement au Sahara et leur opposition à la tentative algérienne, visant à organiser un congrès. Nous avons tous juré fidélité à l'intégrité territoriale à l'occasion de la Marche Verte. Et nous sommes toujours tenus par ce sermon. Ni le temps, ni les médiateurs ne changeront rien à cette réalité. Les hommes viennent et s'en vont. La géographie de notre nation ne change pas. Il faut l'affirmer avec fermeté pour que toute solution, en dehors de la souveraineté du Maroc, soit d'emblée inenvisageable.


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