«Renforcer le développement, l'intégration technologique des entreprises industrielles du secteur de la plasturgie et caoutchouc». Telle est la devise du Centre technique de plasturgie et caoutchouc (CTPC), créé depuis 2006, par le ministère de l'industrie et la Fédération marocaine de plasturgie (FMP), avec l'appui financier de l'Union européenne dans le cadre du projet MEDA II. Pour son directeur général, Youssef Assou, le centre représente aujourd'hui, «un laboratoire de référence pour les structures opérant dans le domaine de la plasturgie et caoutchouc». Et pour cause, le centre a été accrédité en 2015 aux normes ISO 17025. «Cette certification atteste d'une compétence technique, une fiabilité des résultats d'expertise et un système de management de qualité reconnu», affirme Assou. Cette accréditation concerne les activités relatives à la réalisation des essais de contrôle pour la qualité des matières plastiques et équipements de protection individuelle. Le champ d'intervention du centre concerne également la certification produit, l'assistance technique et formation spécifique et enfin, l'étude, innovation et recherche et développement. Le centre ambitionne même de tracer pour cette année une feuille de route d'accréditation pour de nouveaux secteurs d'activité, à savoir le renforcement de l'industrie du recyclage, le développement du cadre normatif pour les emballages plastiques et films agricoles, le développement de règlement relatif aux objets en contact avec les denrées alimentaires, mais aussi le secteur de l'automobile. Pour ce faire, des moyens financiers ont été mis en place, notamment via le Fonds d'appui aux centres techniques (FACET), pour une enveloppe de 18 millions DH destinés à l'acquisition des équipements techniques dernière génération, ainsi qu'un autre financement de 3,5 millions DH pour la réalisation des travaux d'aménagement et d'extension de ses différents laboratoires. Un autre financement de 3 millions de DHS accordé par le ministère de tutelle, concerne la concrétisation des projets de développement tracés par le ministère, au profit des industriels du secteur. Autre vecteur de développement pour le centre : son capital humain. Selon Assou, il représente «un point crucial et un moteur de croissance inévitable pour le centre technique». Côté perspectives, l'année 2016 sera de fait axée sur deux points essentiels : le premier concerne la réalisation de plusieurs formations et missions d'assistance technique pour un renforcement des compétences du centre afin de consolider son positionnement dans les domaines d'activités stratégiques. Le second a trait au transfert du savoir-faire et échanges d'expertise par une ouverture sur des structures similaires en recherche et développement et des signatures de conventions de coopération dans le volet scientifique et technologique. Mounir Bassy Journaliste stagiaire