L'Orchestre Philharmonique du Maghreb (OPM) se rassemble, pour la quatrième fois, par les liens de la musique. Il se produira, en partenariat avec la Fondation Ténor pour la culture, du 20 au 26 janvier pour fêter le Nouvel An en musique classique dans différentes villes du Royaume pour le bonheur des férus de ce style artistique. La particularité de cet orchestre, créé en 2015, réside dans ses musiciens algériens, marocains et tunisiens qui s'unissent le temps de concerts inédits. «Bien que culturellement et géographiquement très proches, ces trois pays devraient pouvoir agir en meilleure synergie», estime l'Orchestre Philharmonique du Maroc, initiateur de l'événement. Concrètement, l'OPM a, selon la même source, pour vocation de faire rayonner, à travers la musique classique, les valeurs de partage et de fraternité entre ces pays voisins. Lors de ces concerts, les musiciens maghrébins seront dirigés par le chef d'orchestre Olivier Holt. Aux côtés de l'orchestre, les artistes, Dina Bensaïd au piano, Mohamed Hiber au violon et Bruno Philippe au violoncelle, livreront un show prévu d'être époustouflant. En détail, le programme des concerts comprend de grandes œuvres du répertoire. Il s'agit de la 5ème Symphonie de Tchaikovsky que les initiateurs prennent pour une incontournable. Dans cette œuvre, le compositeur retranscrit, selon la même source, le poids du destin qui l'accable en tant que «force fatale qui empêche l'aboutissement de l'élan vers le bonheur». Comme le précisent les initiateurs, Tchaikovsky trouve en l'orchestre symphonique toutes les subtilités lui permettant l'expression de l'intensité et la richesse de ses émotions. L'orchestre interprétera également «Le Triple concerto pour violon, violoncelle, piano et orchestre» de Beethoven qui est, selon la même source, une pièce inédite du répertoire. Précurseur du romantisme, Ludwig van Beethoven marque profondément et durablement l'histoire de la musique classique à travers son œuvre. Celle-ci étant caractérisée notamment par l'originalité de ses créations, dont le compositeur fait preuve dans son Triple concerto. «C'est ici par l'effectif instrumental inédit, unissant un orchestre symphonique à une formation de musique de chambre, composée d'un piano, d'un violon et d'une violoncelle, qu'il innove. Beethoven a magnifiquement su donner sa place à chacun des instruments, les uns par rapport aux autres et les uns avec les autres, créant un dialogue entre eux», enchaînent les organisateurs à propos de cette œuvre. De quoi abonder dans le sens de l'union voulue par les concerts de l'OPM. Et ce n'est pas tout. Un «adagio pour cordes», d'inspiration arabe orientale, du compositeur marocain Nabil Benabdeljalil, clôturera indéniablement en beauté ces concerts signés par l'OPM qui met à l'honneur la création contemporaine et sa constante effervescence. A ne rater sous aucun prétexte.