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Faut-il libérer les amis d'Abou Hafs ?
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 06 - 05 - 2005

Les détenus de la nébuleuse terroriste de la Salafiya Jihadia observent une grève de la faim et demandent à être libérés et réhabilités. La presse étrangère hostile au Maroc se fait largement écho de leurs revendications.
Près d'un millier de membres de la Salafiya Jihadia détenus et condamnés pour leur implication dans les attentats du 16 mai à Casablanca observent depuis quelques jours une grève de la faim. Leur principale revendication est qu'il y ait une enquête internationale sur lesdits attentats et que le ministère de la Justice ordonne la réouverture de leurs dossiers et la révision de leurs procès.
Selon leurs communiqués et leurs déclarations, ils auraient été injustement condamnés pour des actes qu'ils n'auraient pas commis. Ils affirment aussi que leurs procès étaient expéditifs et que leurs droits en tant qu'accusés n'ont pas été respectés. Et c'est sur la base de ces deux raisons qu'ils considèrent qu'il est tout à fait de leur droit d'exiger la révision de leurs cas.
En somme, ils ne veulent pas uniquement être mis en liberté, mais ils exigent d'être acquittés et réhabilités. Et, pour qu'il en soit ainsi, ils ont recouru à la méthode de la grève de la faim soutenue par une certaine presse étrangère afin de faire pression sur l'Etat. Ainsi, depuis qu'ils ont entamé leur grève de la faim, certains journaux espagnols ont fait état de leur situation et ont commencé une campagne en faveur de ce qu'ils font passer pour un cas de violation massive des droits de l'Homme. C'est le cas notamment du quotidien espagnol “El Mundo” qui a consacré tout un dossier à cette affaire dans son édition du lundi 2 mai. Réalisé par son soi-disant reporter vedette et spécialiste des affaires marocaines, Ali Lmrabet, le dossier d'”El Mundo” a accusé l'Etat d'avoir lancé, au lendemain des attentats du 16 mai, une série de détentions arbitraires dans les milieux islamistes et d'avoir poussé la justice à les condamner tout en sachant d'avance qu'ils sont innocents. Pour le journaliste d'”El Mundo”, le seul détenu parmi ces mille personnes qui est vraiment impliqué dans les actes terroristes du 16 mai est Mohamed Lamari, le quinzième kamikaze qui n'avait pas réussi à se faire exploser et qui avait été arrêté dans la même nuit des attentats. Le reste des détenus, à savoir 999 personnes, seraient innocents selon la thèse défendue par le quotidien espagnol. Pour appuyer sa thèse, le reporter d'El Mundo a donné la parole à trois détenus: Mohamed Nougaoui, Omar Haddouchi et Mohamed Fizazi qui se sont présentés comme des victimes d'une machination de la part des services de sécurité marocains et qu'ils n'ont rien à voir avec les attentats de Casablanca. Leurs récits se ressemblent : "J'étais chez-moi…on m'a arrêté…on m'a torturé…j'ai été condamné alors que je suis innocent". C'est dire que les services de sécurité s'amusent à arrêter des gens innocents et à les faire condamner pour des actes qu'ils n'ont pas commis.
Cette version, pourtant ridicule, avancée par les détenus et soutenue par certains milieux nihilistes et des médias antimarocains vise essentiellement à créer intentionnellement un climat de confusion afin de faire pression sur le Maroc.
En fait, il existe une convergence d'intérêts entre ces détenus et des organes de presse comme “El Mundo”. Les premiers cherchent à obtenir une libération en se passant pour des victimes et les seconds cherchent à porter atteinte au Royaume pour des raisons qui sont devenues très connues pour l'opinion publique marocaine. Mais, ce qu'il faut dire c'est que cette thèse ne tient pas la route et ce pour des raisons évidentes.
D'abord, on ne peut pas parler de condamnation systématique des personnes arrêtées dans le cadre de l'enquête sur les attentats du 16 mai. Car, les différents tribunaux marocains qui ont statué sur lesdites affaires ont innocenté plusieurs centaines de personnes arrêtées dans le même cadre. Dans sa déclaration à “El Mundo”, l'un des détenus raconte que les services de sécurité avaient procédé à l'arrestation des personnes dont les numéros de téléphones figuraient sur des agendas retrouvés sur les principaux accusés. C'est certainement vrai. Mais, c'est tout à fait normal et tous les services de sécurité du monde feraient la même chose. Quand on arrête un terroriste, il est normal voire obligatoire d'interpeller ses contacts car derrière tout terroriste, il existe un réseau qu'il faut démanteler. Et ce n'est qu'après l'interrogatoire et une enquête minutieuse que les personnes qui s'avèrent être innocentes sont relaxées. Et, les services marocains et les pouvoirs judiciaires concernés en ont libéré des centaines.
Le cas de Mohamed Fizazi, l'un des détenus interviewés par Ali Lmrabet, ne peut nullement être considéré comme un cas d'injustice. Considéré comme l'un des idéologues de la Salafiya Jihadia, il a appelé à maintes fois à la violence. Invité de l'émission "Le sens contraire" de la chaîne Al Jazeera, en 1998, il avait affirmé que l'assassinat des "impies" était un devoir religieux. Il faut rappeler aussi que le lendemain des attentats de Casablanca, il avait accordé une interview au quotidien “Acharq Al Awsat” où il a ouvertement désigné des cibles aux terroristes de la Salafiya Jihadia. Sans oublier évidemment qu'il n'a jamais nié être le chef de la mouvance dite "Ahl Assunna wal Jamaâ" au Maroc qui fait partie de l'idéologie takfiriste. Alors, comment peut-il prétendre, aujourd'hui, avoir été injustement condamné ? Le cas de Fizazi ressemble à tous les autres détenus. En fait, ils étaient membres actifs de la Salafiya Jihadia. Certains ont idéologiquement appelé à la violence, d'autres ont planifié des attentats, et le reste savait qu'il y aurait des attentats.
Aujourd'hui, ils veulent être libérés après avoir semé la terreur et fait plusieurs dizaines de victimes. Or, la société marocaine ne leur pardonnera jamais leurs actes ignobles.


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