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Monde post-Covid : Ce que révèle le rapport de l'IRES
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 14 - 10 - 2021


Crise sanitaire, confinement, perte d'activité…
L'Institut royal des études stratégiques (IRES) vient de publier son dernier rapport stratégique 2021 intitulé «Vers un nouveau monde post-Covid-19». Le rapport met en exergue l'impact de la crise sanitaire sur la société et l'économie marocaine, ainsi que les mesures prises par le Royaume pour freiner la propagation du virus et relancer l'économie. Il formule des propositions à même d'accélérer le développement du Royaume et de renforcer son insertion dans le monde post-Covid. Dans son rapport, l'IRES relève qu'en dépit d'une réaction rapide du Maroc face à la pandémie, le coût humain de la crise est important, ses répercussions sont fortes sur les secteurs économiques clés et sur les finances publiques. Toutefois son impact sur les équilibres externes reste maîtrisé. En effet, le coût humain et social a été important se traduisant par une baisse des sources de revenus des ménages. Une partie importante de la population marocaine a été mise au chômage, sans revenus ni autres moyens de substitution, accroissant brusquement la pauvreté et la précarité. La crise sanitaire a engendré une montée de l'incidence de la pauvreté. Le Maroc a subi, en 2020, un choc économique inédit lié aux mesures de confinement prises pour contenir la propagation de la Covid-19. Il faut aussi noter une perte d'activité au niveau de certains secteurs économiques clés, à savoir le tourisme et l'aérien. Les recettes voyages, principale composante des exportations de services, ont chuté de près de 54% entre 2019 et 2020. Quant aux arrivées touristiques, celle-ci se sont repliées de près de 79% durant les 11 premiers mois de l'année 2020, comparativement à la même période de 2019. Le trafic aérien commercial international a enregistré, selon l'Office national des aéroports, la plus forte baisse (près de 72%) depuis au moins un quart de siècle
Un regain de confiance institutionnelle
L'IRES estime que face à la crise de la Covid-19, un regain de confiance institutionnelle a eu lieu, reflété par l'amélioration très positive de la réputation interne du Maroc en 2020. «Au départ de la crise, conscient de sa responsabilité civique, le peuple marocain a adhéré aux stratégies de lutte contre la Covid-19, en dépit de leurs effets négatifs», indique le rapport. Par la suite, le succès de la campagne de vaccination a contribué à consolider la confiance dans les institutions. Selon l'Institut, la confiance institutionnelle nécessite d'être constamment entretenue et consolidée, à travers: la réforme du secteur public qui devrait améliorer l'efficacité des services publics, l'édification d'un système de santé capable de faire face à toute nouvelle crise (épidémiologique ou catastrophe naturelle) et l'accélération de la régionalisation avancée, qui s'est avérée l'un des meilleurs modes de gestion de crise, durant la pandémie. La société marocaine post- Covid se dirige vers une société plus solidaire avec la généralisation de la couverture sociale au profit de tous les Marocains, de manière progressive au cours des cinq prochaines années. Elle requiert, d'une part, une réforme rigoureuse des systèmes et des programmes sociaux déjà existants et, d'autre part, une consolidation de la gouvernance de ces derniers, notamment à travers l'opérationnalisation du Registre social unifié. La mise en oeuvre de ce projet sociétal constitue un levier majeur pour intégrer le secteur informel dans le tissu économique national, assurer la protection de la classe ouvrière et instaurer une justice sociale et spatiale. Rappelons que le coût de la généralisation de la couverture sociale est estimé à 51 milliards de dirhams par an: 14 milliards DH pour l'AMO, 20 milliards DH pour les allocations familiales, 16 milliards DH pour l'élargissement de la base des adhérents au régime de retraite et 1 milliard de dirhams pour l'indemnité pour perte d'emploi.
Un nouveau modèle de développement
Le rapport stratégique de l'IRES, consacré à la nécessité d'un nouveau modèle de développement, a montré qu'une nouvelle forme de gouvernance devait désormais s'exercer. La pandémie, qui a secoué le monde en 2020, a renforcé ce constat et a montré l'urgence de gouverner autrement. Désormais, il s'agit non seulement d'anticiper les risques, mais aussi de s'y préparer, notamment sur le plan sanitaire. Sur la scène nationale, l'Etat doit d'abord reconquérir sa crédibilité. Il est attendu sur trois fronts: l'amélioration des politiques sanitaires, la capacité à anticiper les risques à venir et à mettre en place des politiques de prévention. Enfin, une transformation de l'action publique à la hauteur des enjeux posés par cette crise systémique s'impose.


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