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Karim Tadlaoui : «Il y a un blocage entre l'artiste et le public»
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 28 - 09 - 2007

Karim Tadlaoui fignole «Aâjbani», un album composé de huit chansons. Cet artiste revient encore une fois sur les difficultés limitant l'expansion de la chanson marocaine.
ALM : Vous préparez de nouvelles surprises pour votre public. De quoi s'agit-il, au juste ?
Karim Tadlaoui : Effectivement, je suis particulièrement pris durant ce mois de Ramadan. Je passe presque toutes mes soirées au studio d'enregistrement pour la préparation de mon prochain album «Aâjbani» comprenant huit chansons. Je me penche également sur un CD instrumental intitulé «Hikayate Watariya» et composé de partitions musicales et de quelques improvisations sur le luth. Mais, c'est plutôt «Aâjbani» qui nécessite plus de temps et plus d'efforts.
Quel est le style musical d'«Aâjbani» ? Libanais ou…
Ah ! Surtout pas cela ! Le style libanais a envahi, aujourd'hui, les différents moyens de communication. Le style libanais est sur toutes les ondes comme s'il est le seul genre musical qui existe dans ce monde ! Dans «Aâjbani», je reste fidèle à nos rythmes musicaux. Je tente des innovations, mais sans toucher au cachet original de la chanson marocaine. Personnellement, j'écoute du tout : asiatique, occidental, oriental, africain…Et j'essaie de trouver des arrangements musicaux harmonieux.
Est-ce qu'il y aura un clip pour la promotion de cet album ?
Le vidéo-clip dépend du budget. En fait, cela dépend de la gentillesse et de la faveur des boîtes de production avec lesquelles nous traitons. La chanson marocaine n'a pas toute l'attention qu'elle mérite.
Dans vos précédents entretiens, vous avez toujours été un fervent défenseur de la chanson marocaine…
Bien sûr ! Vous savez, il y a un blocage entre l'artiste et le public. Dans la majorité des festivals, on ne fait appel qu'aux artistes étrangers. Je pense que certains spécialistes de l'événementiel sont désormais déracinés et ne sont pas patriotes du tout. L'on ne ménage donc aucun effort pour servir, pour une énième fois, du chaâbi et que du Chaâbi.
Qu'est-ce que vous avez contre le chaâbi ?
Le chaâbi est apprécié et chanté dans de différentes cérémonies. Je suis tout à fait d'accord. Mais, on ne doit pas imposer le chaâbi en tant que vitrine de notre identité culturelle. C'est honteux ! Prenez les paroles de ces chansons et étudiez-les, vous verrez que c'est du n'importe quoi. C'est de l'improvisation déguisée. Je trouve que c'est une insulte pour le public, parce qu'on le montre comme inapte à écouter un texte cohérent avec une bonne composition. Mais, il ne faut pas blâmer uniquement le public. Ce sont plutôt les organisateurs de ces événements qui mettent en avant cette culture locale au goût méprisant. Ces gens-là sont incapables de faire la différence entre le bon et le mauvais. Il faut rendre justice à la chanson marocaine.
Alors que proposez-vous comme alternative ?
Vous savez, mon album «Rfigue», sorti en 2002, n'a pas connu de succès face à la prédominance des musiques populaires. Dans la rue, on rencontre des gens et on voit dans leurs yeux une attente ! Qui a dit que nous ne pouvons pas assurer ? Il nous faut juste de bons supports médiatiques. Les éditeurs doivent également nous soutenir.


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