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Joe Biden veut « réévaluer » la relation avec l'Arabie saoudite
Publié dans Barlamane le 12 - 10 - 2022

Il voulait d'abord faire de l'Arabie saoudite un « paria », puis a tenté un rapprochement en juillet… Joe Biden, échaudé par les décisions de Ryad sur le pétrole, serait désormais prêt à « réévaluer » la longue relation stratégique des Etats-Unis avec le royaume.
« Au vu des récents événements et des décisions de l'Opep+, le président pense que nous devrions réévaluer la relation bilatérale avec l'Arabie saoudite », a dit John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, lors d'un entretien avec la presse mardi.
Il faut selon lui « s'assurer que (la relation) sert nos intérêts de sécurité nationale. »
Joe Biden « est prêt à travailler avec le Congrès pour réfléchir à ce que doit être cette relation », avait-il dit auparavant sur CNN.
« Il veut entamer ces consultations dès maintenant », a encore dit John Kirby. Il a toutefois précisé ensuite que ces discussions n'avaient pas encore commencé et qu'elles se dérouleraient d'abord dans un cadre plutôt informel.
« Nous ne sommes pas en train d'annoncer un passage en revue formel de notre politique avec une équipe dédiée », a-t-il précisé.
– Camouflet –
L'Opep+ – les 13 membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) menés par l'Arabie saoudite et leurs 10 partenaires conduits par la Russie – a décidé la semaine dernière de sabrer ses quotas de production, au risque de faire flamber le prix du baril.
C'est un camouflet diplomatique pour Joe Biden, qui réclame au contraire une offre abondante, et potentiellement une aubaine pour le président russe Vladimir Poutine, qui a besoin de cours du pétrole soutenus pour financer la guerre en Ukraine.
Le président s'était déplacé en Arabie saoudite en juillet pour rencontrer le prince héritier Mohammed ben Salmane, après avoir pourtant juré, pendant sa campagne, de faire du royaume un « paria » à la suite du meurtre du journaliste Jamal Khashoggi.
La décision du cartel pétrolier a suscité une vague d'indignation parmi les membres du Congrès américain, et en particulier parmi les parlementaires du parti démocrate, celui de Joe Biden.
Le puissant chef de la commission des Affaires étrangères du Sénat, Bob Menendez, a menacé lundi de bloquer toute future vente d'armes à l'Arabie saoudite. Le sénateur démocrate Richard Blumenthal et l'élu à la Chambre des représentants Ro Khanna l'ont pris au mot en présentant mardi un projet de législation pour mettre fin à ces exportations.
Dimanche, le sénateur Chris Murphy avait asséné sur CNN: « Pendant des années nous avons détourné le regard quand l'Arabie Saoudite a massacré des journalistes, exercé une répression politique massive, pour une seule raison: nous voulions nous assurer que le moment venu, en cas de crise internationale, l'Arabie Saoudite nous choisirait plutôt que la Russie. (…) Ils ne l'ont pas fait. Ils ont choisi la Russie. »
– Ventes d'armes –
Le partenariat entre les Etats-Unis et l'Arabie saoudite avait été scellé après la fin de la Seconde Guerre mondiale, assurant au royaume une protection militaire contre un accès au pétrole pour les Américains.
Cette relation émaillée de crises avait été relancée par l'ancien président Donald Trump, avec de pharaoniques ventes d'armes à la clé.
Selon le Stockholm International Peace Research Institute, entre 2016 et 2020, l'Arabie Saoudite a pesé 24 % du total des exportations d'armement américaines.
Joe Biden, conscient de la fureur des activistes des droits humains, avait tenté, lors de sa visite en juillet à Jeddah, un délicat exercice d'équilibriste.
Il avait justifié ce voyage par le souci de la sécurité énergétique mais aussi de la sécurité régionale, en mettant en avant un timide rapprochement de l'Arabie Saoudite et d'Israël, ou en insistant sur la nécessité de contrer l'Iran.
Mais l'image d'un salut familier poing contre poing échangé avec Mohammed ben Salmane n'en a pas fini de se retourner contre Joe Biden. Depuis la décision de l'Opep+, la presse américaine regorge d'éditoriaux assassins sur l'échec de sa « diplomatie du +fist bump+ ».


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