Maroc-Mauritanie : Vers un partenariat de nouvelle génération    Maroc-Côte d'Ivoire: Signature d'un accord de coopération militaire    Maroc–Azerbaïdjan : convergence stratégique entre l'Anapec et l'agence publique azérie de l'emploi    Le sommet DeepTech de l'UM6P relie l'innovation africaine aux marchés mondiaux    Cosumar : Une production de 600.000 tonnes de sucre blanc visée en 2026    La BERD investit 25 millions de dollars dans le groupe Dislog    Info en Images. Tomates : Le Maroc, troisième exportateur mondial    SM le Roi Mohammed VI adresse un message de félicitations au Pape Léon XIV    La Date de l'Aïd Al-Adha 2025 au Maroc : Une Estimation Basée sur les Calculs Scientifiques    Le Polisario peut-il suivre l'exemple du Kurdes du PKK et renoncer aux armes ?    Lyon : Attaque islamophobe dans le tram contre une passagère voilée    Hakimi, Mazraoui et Ezzalzouli à l'assaut des finales européennes    Los hombres en el papel de «niñero»: una nueva cara del cuidado infantil en Marruecos    Will the Polisario follow the PKK's lead and lay down arms ?    La cumbre DeepTech de la UM6P conecta la innovación africana con los mercados mundiales.    Espagne: Démantèlement d'un réseau de drogues relié au Maroc    Le Sahara, styliste inattendu : La Caftan Week révèle ses atouts cachés    Rome: La journaliste maroco-italienne Karima Moual remporte le Prix international euro-méditerranéen 2025    Liesse aux Etats-Unis après l'élection du premier Pape américain    Mehdi El Kabbaj a été nommé DGA de CDG Développement    Chine: Exportations en hausse malgré la chute des ventes aux Etats-Unis    Le Maroc a mis en place officiellement huit aires marines protégées    Hommage : À la Mémoire de l'Amiral Dwight Lyman Johnson    Rabat. Des jeunes veulent réécrire les règles du jeu politique    Football féminin : la FIFA dévoile les huit stades du Mondial 2027    Quinze années de prison pour Hicham Jerando, condamné pour menaces à caractère terroriste contre un haut magistrat : ce que l'on sait    CAN U20 : les Lionceaux en patrons    Starlink arrive en RDC    FICAM® 2025 : quand l'animation entre en jeu    Théâtre : bientôt les trois coups du 18e FITC    Noureddine Ayouch : "Nous avons choisi les meilleurs"    Bande dessinée : le 18e FiBaD redessine Tétouan    L'AMMA devient la MAM et élargit son horizon musical    "Morocco Meets Tuscany" : Florence célèbre les talents marocains    Israël approuve un accord de transport maritime avec le Maroc    L'Algérie s'inquiète des accusations de terrorisme visant le Polisario    CNN encense Taroudant, la « petite Marrakech » où le calme le dispute à un charme authentique    Informations publiques : un rapport dénonce l'inertie des institutions face aux demandes d'accès    Huit aires marines protégées officiellement instituées par le Maroc, affirme Leïla Benali    Le Maroc parmi les candidats arabes au conseil de l'OACI    Clôture à Praia de la cinquième réunion ministérielle du Processus des Etats africains atlantiques : un appel réaffirmé à la coordination régionale    Demi-finale Conférence League / Fiorentina - Bétis : Zalzouli buteur et finaliste en vidéos !    Drame à Fès : 6 morts dans l'effondrement d'un immeuble    À l'occasion de son vingt-deuxième anniversaire : chaleureuses félicitations au Prince Moulay El Hassan    CAN U20 / Groupe A : quel adversaire pour les Lionceaux en quart de finale ?    Botola D1 / J29 : Statu quo favorable aux FAR en tête, le HUSA barragiste !    Ligue Europa : Manchester United atomise Bilbao et se qualifie en finale    L'aviation pakistanaise affirme sa supériorité en abattant des chasseurs indiens avancés dans leur propre espace aérien    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



L'Espagne aurait réduit la présence de son renseignement au Maroc dans un contexte de rapprochement diplomatique
Publié dans Barlamane le 03 - 04 - 2025

Le Centre national de renseignement (CNI), service espagnol de contre-espionnage, a[urait] considérablement réduit ses activités au Maroc depuis plus de trois ans, laissant ses antennes locales presque à l'abandon, rapporte El Mundo. Selon des sources proches du dossier, ce repli a été mené avec une telle ampleur qu'il ne subsiste plus qu'une présence administrative minimale, dépourvue d'opérations effectives en matière d'intelligence ou de contre-ingérence.
Le Centre national de renseignement (CNI), service espagnol de contre-espionnage, aurait progressivement réduit ses activités au Maroc depuis plus de trois ans, au point de rendre inopérantes les antennes qui accueillaient autrefois ses agents, rapporte El Mundo. Ce repli, jamais officiellement motivé, coïncide avec l'évolution de la position diplomatique de Madrid à l'égard du Sahara.
Un désengagement discret et inédit
Selon des sources informées du dossier, la réduction des effectifs et des moyens du CNI au Maroc a atteint une telle ampleur qu'il ne subsiste aujourd'hui qu'une présence limitée à des fonctions strictement administratives, dépourvue d'opérations effectives en matière de renseignement ou de contre-ingérence.
«Il ne reste plus qu'une structure de façade, essentiellement chargée d'assurer des missions de représentation et de liaison. Toute activité opérationnelle a cessé», a-t-on rapporté.
Cette réorganisation, menée sans annonce publique, s'inscrit dans le sillage du changement d'orientation de Madrid sur la question saharienne. En mars 2022, le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, a apporté son soutien au plan d'autonomie proposé par Rabat et à la souveraineté intégrale du Maroc. Cet alignement a marqué le début d'une nouvelle ère dans les relations entre les deux pays, après une période de tensions diplomatiques marquées.
Une présence jadis structurée et stratégique
Avant cette inflexion, les services espagnols disposaient d'infrastructures clandestines permettant d'abriter des équipes spécialisées dans plusieurs domaines sensibles : lutte contre le djihadisme, surveillance des flux migratoires, analyse stratégique et protection des intérêts économiques espagnols.
Ces dispositifs ont été démantelés par étapes, avant d'être totalement désactivés. Aucune réactivation de ces capacités n'a été observée à ce jour.
«Tout s'est déroulé dans la plus grande discrétion. Les équipes ont reçu l'ordre de quitter le territoire marocain, sans explication détaillée. Il s'agissait avant tout d'éviter toute friction avec Rabat», indique un ancien cadre du renseignement.
Un sujet sensible au sein du CNI
Le CNI, pour sa part, dément tout retrait massif et assure que «les besoins en renseignement au Maroc sont pleinement couverts.» Toutefois, en interne, plusieurs voix s'élèvent pour exprimer leur perplexité face à une décision jugée difficilement compréhensible. «Le Maroc ne constitue pas une zone de conflit ouvert, mais il demeure un territoire clé pour les intérêts stratégiques de l'Espagne. S'en retirer ainsi engendre de réelles interrogations», confie un membre des services.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.