L'Office national des chemins de fer (ONCF) a engagé, dans le cadre du projet de la ligne à grande vitesse (LGV) Kénitra-Marrakech, d'importants travaux dans la région de Casablanca afin d'adapter le réseau aux besoins présents et futurs, notamment entre Mohammedia et Nouaceur. L'Office a indiqué que «les aménagements ont visé à porter à six le nombre de voies, dont deux pour les trains à grande vitesse, deux pour les trains de proximité et deux pour les autres circulations». Il a précisé que «cette augmentation du nombre de voies a entraîné l'élargissement d'au moins quarante ouvrages situés dans la wilaya de Casablanca». L'ONCF déploie de nouveaux équipements et des structures spécialisées Selon la même source, «les travaux d'infrastructure ont compris la mise en place d'un système de signalisation de dernière génération, la construction de gares nouvelles – tant pour la grande vitesse que pour la proximité –, la pose de six cents kilomètres de voies électrifiées et l'édification de neuf centres de maintenance et technicentres». Ces chantiers s'échelonnent de septembre 2025 à la fin de 2027 et se déroulent par phases successives, chacune imposant «l'adoption de plans de transport spécifiques, avec des plages de travaux de nuit et de jour». Ils affectent les temps de parcours de certains trains et impliquent «la fermeture temporaire de gares pour rénovation, à l'instar de celle de Mers Sultan». L'Office a rappelé que «la première phase a commencé le 15 septembre et a consisté en une réorganisation globale des horaires des trains voyageurs tout en maintenant l'offre habituelle». Afin d'atténuer les effets de ces interventions sur un réseau en exploitation, «une planification rigoureuse a été mise en œuvre, mobilisant des équipes expérimentées et des moyens matériels exceptionnels». Le projet a franchi une étape décisive dans l'essor du réseau ferroviaire national L'ONCF a souligné que «toutes les mesures nécessaires ont été prises pour assurer la continuité du service dans des conditions optimales de confort et de sécurité». À cette fin, «un dispositif spécial a été déployé dès le 8 septembre, comprenant une assistance renforcée aux voyageurs dans les principales gares et un plan de communication consacré aux ajustements de l'offre et au suivi des chantiers». Le projet de la LGV Kénitra-Marrakech, dont «les travaux ont été lancés le 24 avril 2025 par Sa Majesté le roi Mohammed VI», a franchi une étape essentielle. L'ONCF a affirmé que «les chantiers ont atteint leur vitesse de croisière et ont traduit la dynamique de transformation du réseau ferroviaire national». Pensée comme «un vecteur majeur d'unification territoriale», la LGV Kénitra-Marrakech a prolongé la première ligne Tanger-Kénitra sur 430 kilomètres supplémentaires, permettant de relier Tanger à Marrakech en deux heures quarante. L'Office a précisé que «cette infrastructure a relié des pôles stratégiques tels que les aéroports et les stades, tout en améliorant la desserte des principales agglomérations».