Le Maroc a rejoint treize autres pays dans la fondation du partenariat Future of Investment and Trade (FIT), conçu pour élargir les échanges commerciaux et favoriser les investissements transnationaux, a déclaré mardi 16 septembre le ministre néo-zélandais du commerce et de l'investissement, Todd McClay. Selon lui, «la Nouvelle-Zélande, Singapour, les Emirats arabes unis et la Suisse se sont engagés pour constituer ce cadre commun afin de créer de nouvelles perspectives économiques et soutenir la croissance mondiale.» Le ministre a souligné que «le Maroc figure parmi les membres fondateurs, aux côtés du Brunei, du Costa Rica, de l'Islande, du Liechtenstein, de la Norvège, du Panama, du Paraguay, du Rwanda et de l'Uruguay.» Une gestation diplomatique de douze mois Le communiqué rappelle que «les discussions relatives à la constitution du FIT ont été engagées il y a un an par les quatre Etats fondateurs et qu'un accord définitif a été conclu lors d'une rencontre quadripartite des ministres du commerce tenue en Suisse, en mai dernier.» M. McClay a déclaré : «Nous sommes un groupe de nations petites et moyennes, tributaires du commerce, résolues à adopter une démarche active pour ouvrir les marchés, attirer des investissements et supprimer les obstacles.» Des priorités économiques concrètes Le ministre néo-zélandais a expliqué que «l'accent sera mis sur des mesures tangibles capables d'apporter un bénéfice réel aux entreprises – en améliorant la solidité des chaînes d'approvisionnement, en réduisant les barrières non tarifaires, en facilitant les flux d'investissements et en exploitant les nouvelles technologies liées au commerce.» Il a ajouté que «la participation de la Nouvelle-Zélande en tant que membre fondateur offrira davantage de débouchés aux exportateurs et investisseurs et créera des liens plus étroits.» Enfin, M. McClay a rappelé que «un emploi sur quatre en Nouvelle-Zélande dépend du commerce, ce qui impose d'agir en permanence pour façonner de nouvelles possibilités. Ce partenariat contribuera à garantir que nos entreprises soient en mesure de rivaliser et de réussir, tout en servant l'objectif gouvernemental de doubler la valeur des exportations dans les dix années à venir.»