Le ministre de la justice et des libertés s'apprête à viser, vendredi, le dossier qui lui est soumis, pour le choix de la personne à qui échoira la mission de juge de liaison au sein de l'ambassade du Maroc en France, a appris ‘'barlamane.com''. Selon les données dont dispose le site, la personne intéressée serait un militaire en retraite, qui serait appelé, après divers contacts, à assumer cette mission sensible au ministère de la justice. Les observateurs se demandent si le fait que le ministère de la justice, en ayant recours à un retraité pour occuper ce poste, entend ainsi adresser un message à la France, ce qui, dans ce cas, voudrait signifier que le Maroc manque de compétences jeunes, ou s'agirait-il seulement d'une négligence ou d'une mauvaise appréciation du caractère sensible de ce poste et cette mission, surtout après la période difficile qu'ont connues, dernièrement, les relations maroco-française. Le ministre des Habous et des affaires islamiques, Ahmed Taoufiq avait, de son côté, nommé un agent d'autorité en retraite, au poste de responsable des affaires islamiques, dans la région de Marrakech, pour un salaire mensuel élevé. L'intéressé n'est autre que le frère d'un haut responsable au ministère de l'intérieur. Ce sont là autant de preuves que nos secteurs gouvernementaux ont commencé à remettre leurs pendules à l'heure … du passé ?