Après trois ans de forte croissance au Maroc, le groupe français NGE (Nouvelles Générations d'Entrepreneurs) vise, désormais, une place au soleil dans le paysage marocain du BTP. Le numéro 4 français des métiers de la construction et travaux publics compte dépasser un chiffre d'affaires d'un milliard de dirhams à horizon 2027 dans le sillage des nouveaux grands contrats décrochés au cours des derniers mois. Il faut dire, qu'en raflant un méga-projet avec l'Office National des Chemins de Fer (l'ONCF) consistant en la construction des infrastructures ferroviaires devant lier la zone industrielle de Selouane au futur port Nador West Med (avec trois ponts routiers, deux ponts rails et environ 52 km de voie unique) ainsi que le nœud-échangeur d'Aïn Harrouda sur l'autoroute Casablanca – Rabat, NGE Contracting, la filiale marocaine de tête peut voir l'avenir sereinement grâce à un carnet de commandes solide et confortable. Lire aussi | BTP. A l'épreuve des grands chantiers, une filière en pleine mutation Ces perspectives viennent confirmer la montée en puissance du Maroc dans le dispositif du groupe NGE en contribuant, déjà en 2024, à près du septième du chiffre d'affaires à l'international qui s'élève à 401 millions d'euros (près de 4,5 milliards de dirhams) et qui est réalisé sur plus d'une vingtaine de pays (dont essentiellement le Maroc, bien sûr, mais également le Mexique, l'Egypte, la Côte d'Ivoire, l'Uruguay, la Belgique et le Royaume-Uni). Sur le registre des ressources humaines, et avec l'intégration progressive d'Avanzit Technologies (entre 2023 et 2024), une PME marocaine spécialisée dans la maintenance et le déploiement de réseaux de fibre optique et de signalisation ferroviaire, le groupe NGE compte, désormais, au Maroc un total de plus de 2.000 salariés soit près de 9% de l'effectif mondial.