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Thomas & Piron et Orco : Les Belges, de purs spéculateurs?
Publié dans Challenge le 16 - 05 - 2009

Après leur retrait successif des stations du plan Azur, le belge Thomas & Piron et le néerlandais Colbert Orco seraient dans d'autres projets au Maroc. Mais des projets dont le fer de lance est d'abord la spéculation. Et si c'était leur objectif premier depuis leur arrivée au Maroc en 2000 ? Comment alors le gouvernement de l'époque a pu laisser passer un investisseur aussi léger?
Fracassant. C'est le moins qu'on puisse dire du retrait de Thomas & Piron en avril dernier des deux stations du plan Azur, à savoir Port Lixus et Mogador.  Un retrait qui a fait suite à celui de son partenaire dans Port Lixus, le néerlandais Orco. Même si le montant de l'opération n'a pas été dévoilé, il est incontestable que la plus–value réalisée par Thomas & Piron,  ainsi qu'Orco avant lui, est pour le moins non négligeable. Non pas que Thomas & Piron ait réalisé des investissements  considérables sur les deux sites, seulement, vu l'investissement en revanche de l'Etat marocain, en termes de communications, d'avantages de toutes sortes consentis, ces investisseurs ont pu capitaliser sur tous ces éléments-là. «Piron et Orco ont sans doute réalisé une très belle plus-value, alors qu'ils n'y sont pour presque rien», regrette le patron d'un des plus grands groupes du tourisme marocain. «Non seulement ils n'ont rien réalisé de concret, mais en plus ils empochent une coquette somme, ce qui est véritablement aberrant. Car il ne faut pas oublier qu'ils ont bénéficié d'un foncier à 25 dirhams le mètre carré. Les Marocains se sont fait berner dans cette histoire, car Thomas & Piron  et Orco n'ont pas payé de pénalités, malgré le grand retard qu'ils ont enregistré dans l'avancement des travaux d'aménagement des deux stations. Cela dit, c'est le gouvernement qui n'avait pas prévu cette éventualité dans le cadre des conventions signées du plan Azur (seule celle de Mazagan prévoit des pénalités en cas de retard). Mais en plus, ils ne paieront pas de pénalité non plus par rapport au fait qu'ils ne mènent pas à terme les projets pour lesquels ils sont chefs de file, même si l'opération de cession est soumise à l'approbation du gouvernement», renchérit une professionnelle du tourisme sous couvert d'anonymat. Et pourtant, l'arrivée de Thomas & Piron au Maroc, et plus particulièrement en tant qu'aménageur développeur dans les stations du plan Azur, a été annoncé en grande pompe, présenté comme une grande réussite, arboré comme un trophée sur la scène internationale,  aux yeux des professionnels du tourisme et des citoyens marocains.
En 2004, déjà Douiri appelle Risma à la rescousse
Nous sommes  en 2003. Il est urgent de donner un coup d'accélérateur au plan Azur signé en 2001, et de trouver des aménageurs- développeurs  d'envergure internationale pour démarrer les travaux d'aménagement des six stations balnéaires de la Vision 2010. Mogador, la station d'Essaouira, en fait partie. Mais ce qu'il faut savoir, c'est que Mogador ne faisait pas partie au départ du plan Azur. «Le programme initial  a été revu et corrigé par André Azoulay, Driss Jettou, Adil Douiri et moi-même», raconte Jean Robert Reznik, membre du conseil d'administration de Risma. Le gouvernement prend alors en charge les études relatives au site, et lance un appel d'offres international. Seulement, il semblerait que les candidats ne se soient pas bousculés au portillon, même si à l'époque la presse se fait l'écho de grands noms du BTP mondial en tant que soumissionnaires aux différents appels d'offres pour les stations du plan Azur. A côté du groupe créé par le richissime homme d'affaires sud-africain Sol Kerzner, il y avait, entre autres, Fadesa, leader espagnol dans l'immobilier, Med Group, filiale espagnole du fonds de pension du milliardaire américain Georges Soros, le Français Bouygues et Pestana. Mais la moisson aura été maigre pour Mogador. Selon certaines sources, seuls Thomas & Piron, avec comme partenaire Colbert Orco, auraient présenté sa candidature. Selon d'autres sources, plus officielles celles-là, le consortium belgo-néerlandais aurait présenté la meilleure offre. Toujours est-il que c'est un petit groupe de promotion immobilière belge qui se retrouve chef de file  pour l'aménagement et le développement de la station Mogador. Là, il est nécessaire de rappeler qu'en réalité, Thomas & Piron sont arrivés au Maroc en 2000. Ils ont commencé  par un projet  résidentiel, un à Casablanca et un à Agadir. Et concernant ces projets, les avis restent partagés: certains acquéreurs parlent de franc succès, d'autres, des spécialistes de  l'immobilier, parlent d'opérations purement spéculatives. «En se lançant dans les stations du plan Azur, ils ont pensé  qu'ils réaliseraient des profits aussi rapidement grâce à leurs projets immobiliers du quartier Bourgogne à Casablanca. Car les appartements  se sont vendus comme des petits pains, sans compter qu'ils sont parvenus à se faire des marges assez confortables. En s'engageant sur Mogador et Lixus, ils se sont trompés à 1000%, ils n'ont pas pu tenir le coup financièrement. D'ailleurs, ils n'ont jamais eu l'intention de développer de tels projets. Leur seul objectif était de faire de la spéculation », s'insurge un ancien cadre du groupe belge au Maroc. «Déjà à l'époque, Adil Douiri, en tant que financier averti, avait pressenti que Thomas & Piron ainsi que Colbert Orco n'avaient pas les reins assez solides pour mener à bien ce projet. Il a alors demandé à Risma, qui ne voulait pas être chef de file dans la station de Mogador, d'intégrer au moins le tour de table», se rappelle une autre source proche du dossier. Mogador est alors attribué au consortium formé par Thomas & Piron, Colbert Orco et Risma, chacun des trois actionnaires détenant un tiers du capital. La convention d'investissement est signée avec le gouvernement en février 2004. La société chargée de la conduite du projet, Saemog, est alors créée, et c'est Jean Robert Reznik qui en est le président. Seulement, en intégrant le tour de table, Risma, en la personne de Reznik, revoit les plans du projet présenté par Piron en imposant de le monter en gamme, avec notamment deux golfs de 36 trous et une architecture intégrée à la nature, et de procéder à une augmentation de capital. Des aménagements qui ne sont pas du goût des investisseurs belges et néerlandais, car ils nécessitent des investissements encore plus lourds que prévus. Les rapports entre les actionnaires commencent alors à devenir tendus. Mais Reznik a fini par avoir gain de cause. «Ces améliorations se sont faites dans la douleur comme on dit. D'autant plus  que Thomas & Piron a commencé à être scruté par ses partenaires en matière de facturation, car il souhaitait les faire passer pour des prestations de services de la part de sociétés qu'il détenait lui-même à l'étranger, notamment en France et en Belgique», explique un ancien architecte du projet. En 2005, voyant que manifestement, Piron et Orco ne suivraient pas, Jean Robert Reznik aurait même proposé à Risma de racheter leur parts, mais simplement en leur reversant leur mise de départ, c'est-à-dire sans aucune plus-value. Risma aurait décliné l'offre. Reznik jette l'éponge. «Piron s'est plaint de la rectitude du président, qu'il a également accusé de connivences avec Alliances, alors maître d'ouvrage délégué de la station de Mogador. Car Alliances avait déjà construit plusieurs hôtels pour le compte d'Accor», explique un proche des deux protagonistes.
Mogador, à plus de deux fois la mise initiale
Amyn Alami, nommé par Risma, prend alors les rênes du projet en lieu et place de Jean Robert Reznik. «C'est un garçon courageux, car il a accepté d'être président de la Saemog tout en sachant pertinemment  que les partenaires  de Risma n'iront pas au bout du projet», fait remarquer un observateur du secteur. Les plans de la station sont alors revus et plusieurs architectes et hauts cadres travaillant sur le projet sont remerciés.  Une nouvelle convention est alors signée avec le gouvernement en mai 2006. Les travaux d'aménagement (viabilisation des terrains,…) des deux stations, aussi bien celle de Mogador à Essaouira que celle de port Lixus à Larache, avancent tant bien que mal. Pour preuve, ce n'est qu'en mai 2008 que sera donné le coup d'envoi des travaux de construction du premier hôtel de la phase 1 de Port Lixus. Un mois plus tard environ, c'est au tour du démarrage des travaux sur Mogador. Les deux lancements se sont fait en grande pompe en présence du ministre du Tourisme Mohamed Boussaïd. A l'époque, il y avait déjà de l'eau dans le gaz, et pourtant, toutes les têtes d'affiche des deux projets vont feindre l'entente parfaite. Les autorités du tourisme aussi. «Or à cette même époque, Amyne Alami aurait déjà été en train d'approcher Alliances pour que Alami Lazrak reprenne les parts de Colbert Orco et de Thomas & Piron dans les deux stations. Car il avait déjà impliqué ses amis du fonds d'investissement Actif Invest (filiale de FinanceCom, le groupe de Othman Benjelloun) dans la construction d'hôtels sur Lixus, d'autant plus qu'il tenait absolument à donner un coup d'accélérateur à Mogador, puisqu'en deux ans, les choses n'avaient pas beaucoup avancé», ajoute un fin connaisseur du dossier. «Je pense que Amyne Alami a essayé de trouver une porte de sortie dès le début de l'été 2008. C'est un excellent banquier et financier, seulement, il s'est peut-être un peu précipité dans la conclusion du deal avec Thomas & Piron, vu le contexte de crise internationale qui allait démarré quelques semaines plus tard à peine. La bonne conduite aurait peut-être été de signaler officiellement aux autorités que les chefs de file ne suivaient plus», poursuit la même source. Les négociations ont démarré parallèlement avec Thomas & Piron d'une part, et Colbert Orco d'autre part, même si les annonces concernant la cession à Alliances ont été décalées dans le temps. Fin 2008 d'abord, Alliances a publié un communiqué annonçant le rachat des part de Colbert Orco. Puis en mars 2009, le retrait de Thomas & Piron au profit d'Alliances est annoncé. Sur Mogador, plusieurs sources annoncent que Thomas & Piron s'en est sorti en raflant plus de deux fois sa mise de départ. Pour ce qui est de Port Lixus, Alliances a commandité un audit sur la base duquel le montant exact de la transaction sera fixé. Cela dit, bien en avant toute cette affaire, le binôme Piron/Orco commençait à montrer  les premiers signes d'«essoufflement». Car plusieurs de leurs employés ou prestataires de services n'auraient pas été payés en contrepartie de leur travail. «L'architecte de renom François Fontes, qui a conçu la Marina de Port Lixus, n'a toujours pas été réglé au jour d'aujourd'hui. Un photographe de renommée internationale vient d'être payé il y a huit mois,  alors que pendant plus de cinq ans, ils ont utilisé ses photos dans toutes leurs brochures. Certains cadres travaillant pour Piron et Orco sont allés jusqu'aux Prud'hommes en France- puisqu'ils étaient payés via des sociétés à l'étranger pour leurs prestations au Maroc- pour être dédommagés… », raconte cet ancien cadre du groupe.
Au regard de l'ensemble de ces éléments, l'on est alors en droit de se demander comment Thomas & Piron et son partenaire Colbert Orco ont pu décrocher la concession des stations de Mogador et Lixus. «Il fallait absolument donner de la crédibilité au Plan Azur, avec des chefs de file d'envergure internationale. Adil Douiri a eu le mérite de lui donner une certaine impulsion, malgré les difficultés actuelles rencontrées, et cela a eu des retombées sur le tourisme marocain actuel au–delà du plan Azur, vu qu'à Marrakech, plus de 45.000 lits ont été construits depuis », explique le patron d'un grand réseau d'agences de voyages. Et d'ajouter: «Et puis, il faut avouer que Piron & Orco ont su comment utiliser le subterfuge des médias, des business plan et autres études pour convaincre la commission qui a statué et l'opinion publique». Des arguments plus ou moins convaincants, même si sur le fond, et de l'avis de nombreux professionnels du tourisme, la présence d'un groupe tel que Thomas & Piron comme chef de file de deux stations du plan Azur, alors qu'il n'a jamais réalisé le moindre projet de cette envergure, reste une énigme à part entière. Toujours est-il qu'aujourd'hui, le résultat est là. Piron et Orco ne sont plus de la partie. C'est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle. Une mauvaise, parce que ces investisseurs repartent avec une plus-value alors qu'ils ont fait perdre beaucoup de temps au plan Azur. Une bonne, parce qu'enfin, du moins espérons-le, le plan Azur aura le traitement qu'il mérite du point de vue du sérieux de ses investisseurs et donc de l'avancement des travaux.
Logiquement, on pourrait imaginer que les Belges et les Néerlandais ont plié bagages, mais il n'en est rien. En réalité, les deux sont toujours présents. «Mais sur un créneau qu'ils maîtrisent bien: la spéculation», jette un spécialiste de l'immobilier. Thomas & Piron renouerait avec ses premières amours, à savoir l'immobilier résidentiel. «Il n'y a aucune raison qu'on parte d'un pays en plein développement. Nous resterons probablement dans notre core business, mais nous n'excluons pas non plus le tourisme», explique Christian Van der Craen. Alors pourquoi s'être retiré d'un projet tel que Port Lixus ou encore Mogador ?  « (…) Nous avons décidé de saisir cette opportunité provoquée par notre associé dans ce projet (ndlr : faisant référence au retrait de Orco annoncé en premier lieu). Car, en tant qu'opérateur industriel, nous nous sommes dit qu'il était préférable qu'un seul acteur gère par ses propres moyens la pérennité du projet. Auparavant, on était avec Orco, un opérateur financier, tandis que nous représentions l'opérationnel. C'est dans ce sens que nous avons décidé de vendre à Alliances nos parts pour éviter d'être deux partenaires opérationnels sur le même site», avait déclaré  Van Der Crean il y a quelques semaines à Challenge Hebdo. Une réponse de circonstance. D'ailleurs, le fameux partenaire financier dont il est question, a lui aussi encore un projet au Maroc. «Il détient depuis plusieurs années  environ 80 hectares dans la palmeraie de Marrakech, juste derrière le « Palmariva » au niveau de la route de Fès.  Il était question d'y développer des villas ainsi qu'un hôtel de luxe… Mais rien de cela n'a été fait. Je pense qu'ils attendent seulement que le prix du foncier grimpe davantage, à l'image de leur projet aux alentours de Barcelone qu'ils n'ont pas achevé depuis dix ans », déplore un opérateur touristique de Marrakech.


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