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Qui est mohamed horani ?
Publié dans Challenge le 06 - 06 - 2009

Mohamed Horani, bien que connu et reconnu par les professionnels de son secteur, renvoie une image d'homme réservé et discret. Beaucoup doutent de sa capacité à relever le défi de la CGEM… Et pourtant, Mohamed Horani est un homme qui gagne à être connu, car il est à mille lieues de l'idée qu'on peut se faire de lui lorsque l'on voit sa photo sur papier glacé. Imperturbable, calme, serein, mais aussi charismatique de par le contenu des propos qu'il distille à bon escient, Mohamed Horani fait partie de ces patrons qui privilégient le fond à la forme, qui concrétisent avant de communiquer. Une nouvelle ère s'annonce au sein de l'organisation patronale. Une ère qui sera peut-être à l'image du parcours du nouveau patron de la CGEM, une success story malgré un démarrage «incertain».
Unique candidat, Mohamed Horani a été porté à la présidence de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) ce 21 mai 2009. L'annonce de sa candidature a donc surpris. Jamais il n'avait participé à de telles joutes, hormis son élection en 2008 à la tête de l'Apebi, où il était encore seul candidat à se présenter. Le grand public le connaît peu. « Je pense que c'est lié à notre activité », estime-t-il. Raison de plus pour tenter de découvrir le parcours, la personnalité et les ambitions de celui qui est devenu le deuxième plus jeune patron des patrons de l'histoire du Maroc. Aîné des dix enfants du couple Horani dont trois filles, Mohamed est né en 1953 à Derb Fokkara à Casablanca. Famille modeste, grand foyer regroupant les deux parents, les enfants, oncles, tantes… Son père tient une boulangerie traditionnelle dans le quartier. Le jeune Horani, qui aidait souvent ce dernier à gérer son business, fréquente parallèlement le m'sjid dès l'âge de quatre ans. Ce passage par l'école coranique lui donna un avantage certain quand il intégra l'école primaire : il savait déjà lire et écrire. Il en sera ainsi jusqu'à l'âge de sept ans, étape à laquelle il décide de suivre son oncle et sa tante, qui déménagent pour vivre seuls. La décision de l'aîné, en première année de l'école primaire à l'époque, n'est pas pour plaire au chef de famille. Malgré ce véto, le jeune Horani franchit le pas. Son père n'hésitera pas à le ramener de force avant qu'il ne reparte à nouveau rejoindre quelques jours plus tard sa tante. « Elle était cette femme qui savait tout organiser et que tout le monde consultait et écoutait dans la famille. J'étais fasciné par elle, et elle m'adorait également », confie-t-il. Finalement, tout le monde a fini par s'accommoder de cette nouvelle situation. Cependant, le jeune Horani usera de plusieurs subterfuges pour gérer les susceptibilités, comme éviter d'interpeller ses parents sous les vocables de « papa » ou «maman» en présence de sa tante et de son oncle. «J'attendais qu'ils me regardent pour que je leur adresse directement la parole», se souvient-il.
D'une manière générale, les études de l'aîné de la famille Horani vont se passer plus ou moins normalement, grâce à son oncle et à sa tante qui l'ont pris en charge. Lui qui rappelle au passage que, contrairement à ses parents qui n'ont pas fréquenté les bancs de l'école, son grand-père est sorti de l'Université Al Qaraouine, évoque cette partie de sa vie sans complexe. Cette période a sans nul doute contribué à forger son caractère. Il poursuit ses études au lycée Moulay Abdellah de Casablanca, où il décroche son baccalauréat sciences mathématiques en 1971.
Féru de chiffres, Mohamed Horani, du haut de ses 18 ans, n'a pas tergiversé pour intégrer l'Institut national des statistiques et économie appliquée de Rabat (INSEA). « J'avais le choix, mais j'étais déjà branché avec cette école. Car, je suis fasciné par le jeu des chiffres. À l'époque aussi, il y avait la bourse, qui a constitué un élément déterminant dans ma décision », dit-il.
Pourtant, le jeune bachelier qui pensait que les statistiques ne traitaient que de démographie, apprendra plus tard que la filière pour laquelle il a opté abordait pratiquement toutes les disciplines, et que toutes les matières enseignées étaient basées sur les mathématiques. Très réconforté pour cela, il met les bouchées doubles et se consacre entièrement aux études. Durant toute sa formation, il loue un appartement en colocation avec d'autres étudiants à Rabat. De cette époque, il conserve un goût très prononcé pour les valeurs humaines qu'elle implique : tolérance, respect des autres, solidarité… Il pratique aussi le football, où il se distingue et se voit même enrôler dans l'équipe nationale universitaire comme arrière central pendant deux ans. Celui qui portait alors le dossard n°5 obtiendra son diplôme de l'INSEA en 1974… D'autres personnalités de renom comme Taieb Fassi Fihri, ministre des Affaires étrangères, Anis Birou, Secrétaire d'Etat chargé de l'Artisanat ou encore Chakib Rzizi, Directeur général des marchés chez Attijariwafa bank, lui emboîteront le pas. Si ceux-là sont sortis de l'Institut plusieurs années après Horani, ce dernier ne se souvient pas avoir rencontré son tandem à la présidence du « syndicat » patronal, en l'occurrence Mohamed Tamer. Pourtant, celui qu'il a choisi comme second enseignait l'Anglais à l'INSEA pendant les années d'études d'Horani à l'Institut. « Tamer m'en a parlé mais je ne me rappelle pas l'avoir croisé pendant cette période», précise le nouveau patron de la CGEM.Toujours est-il l'année de l'obtention de son diplôme, le jeune lauréat intègre le ministère du Plan comme statisticien. Il n'y restera que 16 mois avant d'être lassé par le secteur public. En quittant l'administration, il était certainement loin d'imaginer qu'il signait par la même occasion un long bail avec le secteur de l'informatique. En effet, c'est par hasard qu'il trouve une annonce d'IBM dans le journal. La multinationale cherchait à recruter des statisticiens. D'ailleurs, pour la petite histoire, jusqu'à présent, le nouveau patron des patrons ignore ce qui pouvait bien motiver ce besoin de la filiale marocaine de la firme américaine. Il fera certes son entrée chez cette dernière, mais pas pour ce poste, à cause d'un concours de circonstances. La raison en est toute simple : sa demande pour un poste de statisticien atterrit dans un autre département d'IBM, qui proposait une formation de sept semaines en informatique, soit autant de modules. Il sera ainsi retenu. Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, le jeune Horani jouera le jeu jusqu'au bout. Pour lui, l'imprévu est dans l'ordre des choses, et les difficultés sont faites pour être surmontées.
L'ONA, sa première maison
Partant, il décroche ce certificat. L'exercice était pourtant très délicat. Chaque semaine durant toute la durée de la formation, les candidats étaient soumis à un test psychotechnique éliminatoire. « Les statistiques permettent d'assimiler très rapidement un domaine », dit-il. En sortant d'IBM, le jeune Horani ne baisse pas les bras. Au contraire, il a pris goût à l'informatique et décide de travailler dans ce métier, comme s'il pressentait le fabuleux avenir de la filière. Pour cela, il publie une annonce de demande d'emploi dans un journal qui s'avère fructueuse. Car il obtiendra plusieurs réponses dont celle de l'ex-Somepi. Mais son cœur optera pour Sacotec, une société de service et d'ingénierie informatique alors filiale de la holding ONA. C'est là également ses grands débuts dans l'univers de l'informatique mais aussi dans le secteur privé. « Une expérience enrichissante, juge-t-il, parce que j'ai énormément appris avec mes patrons qui étaient tout simplement très bons. Nous n'étions à l'époque que deux Marocains dans l'équipe, tous les autres étaient Européens. C'est une très bonne école qui m'a marqué ». Son baptême de feu dans la prise de parole en groupe, c'est ici qu'il le fera. Envoyé à la sucrerie de Beni-Mellal pour représenter la société à une réunion, il se devait de prendre la parole devant une assistance très attentive. « J'étais plein de sueur. Et puis, à mon retour à Casablanca, je devais établir un compte-rendu. Tout se passera bien finalement. Mon patron a non seulement apprécié le fond mais aussi le style. Je garde encore en souvenir ce compliment. Un collaborateur, quand il est bon, attend la reconnaissance », souligne-t-il.
À Sacotec, Mohamed Horani fait ses preuves, allant même parfois jusqu'à étonner ses supérieurs. Notamment, le jeune homme écrivit un compilateur qui alignait près de 5.000 instructions. Ce transcodeur tournera dès le premier essai. La nouvelle fit le tour de l'entreprise. Arrivé dans cette filiale de l'ONA en mai 1976 en tant qu'analyste-programmeur, le jeune Horani en sortira comme directeur technique avec le rang de n°2. Nous sommes fin 1982. C'est le début de la fin de Sacotec. Cette société de travaux à façon qui offrait, par exemple, des solutions de paie, de facturation…, est vite rattrapée par le progrès de l'informatique, avec l'avènement de l'offre mini-informatique. L'ONA fera d'ailleurs naître une nouvelle filiale, en l'occurrence ESI, qui se positionnera sur cette offre. Pour l'anecdote, c'est cette entreprise qui deviendra par la suite l'actuel Wincor Nixdorf.
Andaloussi,
sa carte-maîtresse
Horani, qui a été démarché par Bull Maroc, démissionne alors, mais franchit par la même occasion un nouveau palier. Dans cette multinationale, il prend en charge le département réseaux et gros systèmes en plus des terminaux des agences bancaires, après une longue période passée au sein de l'école de formation de ce groupe informatique français dédié à aider les organisations à optimiser, exploiter et rentabiliser leurs systèmes d'informations métiers. Mais il n'y restera que deux ans, déclinant lors de son passage dans cette firme française une offre de Bull System en France. « Pour rien au monde, je ne voulais quitter le Maroc », précise-t-il. Il n'a pas tort. Car l'homme d'affaires, qui sera déterminant pour la suite de sa carrière professionnelle, Horani le rencontrera dans son pays en 1983, soit une année avant son départ de Bull Maroc. Cette année-là, il trouve sur son chemin le futur de la monétique marocaine, Abdelahak Andaloussi. Tout commence par un séminaire organisé par le groupe français et destiné aux agences bancaires. En sa qualité de responsable des réseaux, Horani devait présenter une solution permettant de faire face au réseau commuté. Il était d'ailleurs le seul Marocain parmi un parterre d'intervenants étrangers. Il sera très rapidement remarqué par Andaloussi. Ce dernier, qui avait dans le pipe la création de S2M, va le démarcher à travers un ami commun. L'homme d'affaires, qui a pris aujourd'hui sa retraite, propose de le recruter en tant que directeur général de sa nouvelle entité, après avoir consulté une short list de candidats potentiels. Horani fut reçu par la suite par l'associé de Andaloussi, en l'occurrence le n°1 Français de la monétique, Sligos, qui détenait 49 % du capital de S2M, dont le restant appartenait à l'homme d'affaires marocain. Le nouveau DG de S2M se rend alors en France auprès de Sligos, devenu aujourd'hui Atos Origin, pour préparer l'offre pour le Maroc car jusque-là, la première entreprise marocaine opérant dans la monétique n'existait que sur le papier. Désormais aux commandes, il parviendra à mettre en place une offre conséquente dédiée aux banques locales grâce à l'appui du leader français. Tout semble marcher à merveille pour Horani dans ses nouvelles fonctions, jusqu'à ce qu'Interbank décide de rapatrier en 1988 son centre de traitement hébergé chez S2M et qui rapportait à cette dernière plus de 80 % de son chiffre d'affaires. Cette décision, accueillie certes comme un coup de massue sur la tête, va pousser les responsables de la société à tenter d'exploiter cette contrainte comme une opportunité. Ils se lancent ainsi dans l'édition de logiciels. La sérénité au sein de S2M ne tarde pas à revenir. Comme s'il se dédouanait d'une faute qu'il aurait commise, Interbank devient leur premier client. Des banques tunisiennes et maltaises viendront grossir par la suite le portefeuille de clientèle de la société.
Une américaine le pousse
à la porte de HPS…
L'aventure se poursuivra jusqu'en 1994, lorsque l'entreprise décide de vendre la propriété du fameux logiciel, le «EQUII FAX», que l'équipe avait monté pour une grosse entreprise américaine. C'est là que Mohamed Horani et deux de ses collaborateurs, Abdeslam Alaoui, Majib Haitami et Driss Sbah, quittent la société en novembre 1994 pour monter leur propre entreprise. Cette nouvelle aventure débutera avec quatre autres personnes. Rachid Filali, qui travaillait chez Interbank, Abdelamajid Himdi, un ex-de Nixdorf, qui avait créé Sincom, également spécialiste des guichets automatiques, Samir Khallouki, le plus jeune de l'équipe spécialisé dans les nouvelles technologies, et Mohamed Gourar, qui avait commencé comme salarié avant d'être intégré comme associé, viendront mettre leur savoir en commun avec les ex-S2M. HPS est ainsi née en janvier 1995. Objet : fournir des solutions de paiement électronique multicanaux. Au bas mot, il s'agit de concevoir un logiciel adaptable à plusieurs usages (guichet bancaire, terminal de paiement électronique, Internet, téléphone mobile...). Pour le montage financier, chacun des associés débourse 250.000 DH, mais le quart seulement du capital d'un million de DH est libéré. La tache de chacun des associés est aussitôt définie et la direction est confiée à Mohamed Horani. De plus, tout ce beau monde devra se contenter d'un salaire tournant autour de 10.000 DH pour les besoins du démarrage. « Le premier contrat a été celui du GPBM, qui avait commandé en février 1995 une étude sur l'opérabilité du système bancaire », se souvient le PDG de HPS. Depuis, l'activité, qui a pris son envol aujourd'hui, est passée par trois phases. La première, qui pourrait être qualifiée d'étape d'opportunité (1995-2000), a permis à ce groupe de consultants de créer une quinzaines de sites de PowerCard, le produit-phare de HPS. Au bout de cinq ans, celui-ci atteindra sa limite. HPS décide de mettre sur le marché un nouveau produit. Cette deuxième étape (2001-2003), qui est celle de l'industrialisation de la production, va pousser les associés à faire appel au capital risque (Upline Technologie, CDG) en 2001 pour lever 40 millions de DH. Les associés mettent davantage l'accent sur le formalisme. « Nous sommes alors passés à la spécialisation pour faciliter la formation des jeunes », précise le PDG de la société. En décembre 2003, HPS décroche ainsi la certification ISO avant d'entamer la troisième phase de son développement (2004-2008), celle de l'industrialisation du marketing. Cette dernière se traduit par le recrutement d'un important réseau de partenaires à travers le monde. Dans la foulée, HPS s'introduit en bourse (30 % du capital) pour permettre la sortie des capital risqueurs. Elle séduit divers opérateurs au Maroc comme dans une cinquantaine d'autres pays. L'aventure continue de plus belle pour ces huit associés qui constituent le noyau dur de HPS, une sorte de « G8 », qui a réussi tout simplement à positionner le Royaume du Maroc parmi les trois premiers leaders mondiaux de la monétique. Pour autant, Horani ne semble pas surpris du résultat de son entreprise, qui a amorcé depuis le début de l'année une nouvelle phase, celle de la consolidation. «Nous pensions arriver là dès le jour de la création de HPS», dit-il. Alors comment et pourquoi le patron d'un groupe en plein essor, dont le temps libre est forcément très réduit, a-t-il choisi de briguer la présidence de la CGEM? « Il est tant de donner à mon pays. D'autant plus que nous avons une organisation telle que notre entreprise peut tourner seule… De toute façon, c'est d'ailleurs très rare que tous les piliers de HPS soient présents à la réunion hebdomadaire. On voyage énormément, c'est normal pour une entreprise qui réalise plus de 80 % de son chiffre d'affaires à l'export », se contente-t-il de répondre. Quid de la famille ? Mohamed Horani est homme à travailler 12 heures par jour. Et depuis qu'il s'est porté candidat à la CGEM, il ne rentre pas chez lui avant minuit. Marié à l'âge de 23 ans, Mohamed Horani est père de trois enfants et grand-père de trois petits-enfants. L'aîné Aziz (31 ans) est directeur financier dans une multinationale. Loubna (29 ans) est styliste. Elle enseigne au Collège LaSalle et organise des défilés. Quant à Houda (27 ans), la cadette, elle travaille à l'international pour le compte de HPS.


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