L'affaire Atlantic Beach Paradise Resort revient sur le devant de la scène. Il s'agit de ce projet opposant le gérant Larbi Tadlaoui aux clients anglais. La société Atlantic Beach Paradise Resort a décidé enfin de sortir de son silence. Représentée par Mourad Faouzi, avocat au barreau de Casablanca et El Mostapha Farissi, avocat au barreau de Tanger, l'entreprise fera une sortie médiatique le mardi 20 septembre prochain à Casablanca. Il faut dire que cette affaire a suscité un fort élan médiatique au Royaume-Uni, plusieurs tabloïds londoniens s'y étant intéressés. Pour rappel, tout avait commencé en 2006 avec le lancement du projet en 2006 sur la côte Atlantique dans le nord du Maroc. Sur maquette, le projet comprenait un parcours de golf de 18 trous, piscines et environ 400 appartements et villas avec vue sur la plage. Des investisseurs anglais (surtout) et français ont versé des acomptes pour réserver des appartements et des villas. Ces futurs acquéreurs constitués en groupement estiment le montant total des sommes versées à plus de 45 millions de livres sterling. Mais jusque-là, seuls la construction et l'aménagement paysager du projet, ont été entamé en 2007 pour un projet qui devait être achevé trois ans plus tard. Depuis, les investisseurs anglais estiment que la responsabilité de l'Etat marocain est engagé puisque à deux reprises des conventions entre l'Etat et le promoteur, avaient été signées. Ils ont donc multiplié les manifestations à l'instar de celle qu'ils ont organisé devant l'ambassade du Maroc à Londres en avril dernier pour demander réparation. C'est suite à cette manifestation que le gérant d'Atlantic Paradise Beach Paradise Resort a été placé en détention au Maroc.