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Doukkala : Deuxième rencontre du festival international des Malhouniyat
Publié dans Eljadida 24 le 30 - 07 - 2012

Après le succès éclatant du Festival "Jawhara", Azemmour et El Jadida abriteront, durant trois nuits ramadanesques, la deuxième rencontre du festival international des Malhouniyat « Malhouniyat Azemmour ». Et ce, les 2,3 et 4 aout 2012.

La deuxième rencontre du festival international des Malhouniyat, qui se teindra du 2 au 4 août 2012, sera l'occasion idoine pour le public à El Jadida et Azemmour, fief du Malhoun, et surtout pour les Azemmouris de renouer avec leur histoire, leur culture ancestrale et leur identité, de savourer les charmes de cet art qui fait la gloire de cette région et de sombrer dans la magie du verbe peaufiné en prouesses métriques et poétiques. Des spectacles des plus féeriques interférant le religieux, le profane et le fantastique seront offerts au public d'Azemmour et d'El Jadida.
M. Mouâad El Jamaï, gouverneur d'El Jadida veut par ce festival célébrer cet art du Malhoun Azemmouri et rendre hommage à ses hommes et aux artistes qui persévèrent à le préserver contre toute déperdition et défiguration.
Ainsi, à travers ce grand art, qui constitue la mémoire collective de tout un pays, le public pourra se rendre compte que le Malhoun reste l'une des formes d'art qui jouent à la perfection le rôle de trait d'union entre son présent et son passé et qui traduisent ses préoccupations quotidiennes.
Placée sous le signe « Le Malhoune, La transe et le mysticisme», la deuxième rencontre du festival international des Malhouniyat a pour objectif de démontrer que l'art du Malhoun a été et sera toujours un modèle d'ouverture, de tolérance, de dialogue, d'entente et de cohabitation civilisationnelle et culturelle. C'est pourquoi cette manifestation culturelle inscrit sa démarche dans l'héritage poétique et musical des maîtres précurseurs de cet art à Azemmour comme Ahmed Berkia, Ben Messaoud El Hejjam, Mekki Ouajjou, Jilali Labsir et autres.
Au menu de cette édition, qui proposera trois nuits ramadanesques (nuit du voyage spirituel- nuit de la Hadra Soufia - nuit d'amour et de fraternité), est une première dans le genre puisque Malhoun, Musique Sacrée, Hadra Aissaouia, Musique Arabo- andalouse meubleront dans un élan de fusion l'espace esthétique et artistique de la place Abraham Moul Niss à Azemmour et l'espace Parc Mohamed V à El Jadida. Les habitants d'Azemmour et d'El Jadida auront également l'occasion d'explorer de nombreux styles musicaux tels l'art du chant persan (le radif et le tasnif), le Hawzi algérien, le chant oriental, le chant syriaque, le chant lyrique et bien d'autres genres musicaux...
En effet, les cinq soirées de ce festival(3à Azemmour et 2 à El Jadida), organisées par l'Association Provinciale des Affaires Culturelles, en collaboration avec la Commune Urbaine d'Azemmour et avec le partenariat de l'OCP et le soutien du Conseil Régional Doukkala-Abda, seront agrémentées par des spectacles offerts par plusieurs maestro marocains, maghrébins et iraniens: Haj Abderrahim Rahimi, Asmaâ Lazrak, Abdelâali Labriki, Ali Reza Ghorbani(Iran), groupe Sfaxien de la Hadra(Tunisie), Taïfa Aissaouia de Fès, Mohamed Soussi, Majda Al Yahiaoui, Sanae Marahati, Saïd Berrada, Khalid Bennani, la Star de la musique arabo-andalouse et du hawzi, Rym Hakiki (Algérie), virtuose Jahida Wahbe (Liban)…
Ainsi, le public azemmouri, par exemple, appréciera, le vendredi 3 aout (nuit du voyage spirituel), Jahida Wahbe (Liban), Mohamed Soussi (Fès), Haj Abdelmajid Rahimi (Azemmour) et Abdelâali Labriki (Erfoud) offriront au public une soirée haute en couleur tandis que jeudi 2 aout (La nuit de la Hadra Soufia), une grande soirée musicale animée par le groupe Sfaxien de la Hadra(Sfax-Tunisie), Taïfa Aissaouia de Fès, Saïd Berrada, Khalid Bennani…. Par contre, le programme prévoit le 4/08/2012 (la nuit d'amour et de fraternité) une inoubliable soirée qui sera animée par la Star du de la musique arabo-andalouse et du hawzi, Rym Hakiki (Algérie), Majda Al Yahiaoui(Meknes), Sanae Marahati(Azemmour) et Asmaâ Lazrak (Taroudant),…
Mais pourquoi du Malhoun dans les Doukkala ?
Selon Abdel Ilah Jennane, directeur du festival «Azemmour, fief du Malhoun, et El Jadida, chef-lieu des Doukkala ont besoin de retrouver leur authenticité. Et c'est à travers les festivals de la musique universelle ou traditionnelle tels que "Jawhara" et "Malhouniyat Azemmour" que l'on pourra perpétuer la tradition artistique savante et populaire de notre pays qui est une terre de tolérance et de cohésion. L'objectif escompté de "Malhouniyat Azemmour" est de mettre en valeur la musique marocaine traditionnelle et fidéliser un public local, national et étranger. Cette deuxième édition est l'occasion de rendre hommage un vibrant hommage aux poètes, chanteurs et musiciens Azemmouris de renom, tels Ahmed Berkia, Ben Messaoud El Hejjam, Mekki Ouajjou, Jilali Labsir... Grâce à ces gens, l'art du Malhoun a pu être vulgarisé durant plusieurs siècles».
En marge du festival, une conférence sous le thème « l'art du Malhoun dans la dimension mystique (soufisme) » se tiendra le samedi 4 Aout, au sein de la capitainerie Azemmour après la prière du Dohr, sous la présidence du docteur Abbas El Jirari et sera animé notamment par d'éminents chercheurs en musicologie tels le docteur Fawzi Skalli et le maestro Abdessalam
El Khalloufi…
À noter que l'organisation des festivals "Jawhara" et "Malhouniyat Azemmour" n'est qu'un premier pas dans une feuille de route culturelle et artistique que les villes d'Azemmour et El Jadida vivront tout au long de l'année. Et ce, grâce à la force de la volonté et de la détermination de Mouâad El Jamaï, gouverneur de la province d'El Jadida, de M. Abdelkrim Ben Cherki, président de l'Association des Doukkala et de plusieurs personnes de la société civile.
Azemmour, Symbole d'une culture raffinée
Azemmour était le fief du ‘'Malhoun'', parvenu de Tafilalet. Mais elle est aussi un ‘'lit fécond'' des arts plastiques que nous illustrent Chaïbia, Habbouli, Rahoul, Al Azhar, Dibaji et tant d'autres artistes. Azemmour tient aussi le flambeau de l'Aïta Doukkalia, en parallèle avec l'Aïta abdiya. Elle rassemble également tout le prestige des arts traditionnels des Doukkala, en témoignent la tapisserie, la broderie, l'art culinaire, le tatouage... Le dragon brodé en couleur grenat, que les Marocains ne connaissent pas bien malheureusement, est un symbole d'une culture raffinée et d'un savoir-faire sans égal d'une région qui doit se sentir ‘'timide'' en comparant son présent à son passé.


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