A la veille de la fête du sacrifice, les jeunes du Cercle Des Doukkalis Solidiaires (CDDS) se sont souciés encore une fois des familles nécessiteuses qui ne savourent que rarement la joie et la convivialité de cette fête religieuse. Les membres du cercle ont tenté le maximum pour que certaines familles démunies puissent célébrer la fête dignement. En effet, les jeunes du CDDS ont procédé par la distribution de dizaines de paniers aux familles diminues afin de les aider à affronter les dépenses de l'AID, remettant à chaque bénéficiaire, un panier alimentaire composé de matières premières. A l'approche de la fête, les efforts se sont multipliés et un événement a été organisé. "A la recherche du mouton Manquant", ou plutôt la collecte des dons, qui a commencé par Facebook et les réseaux sociaux. Bilan de cette action : Quatre familles ont bénéficié chacune d'un mouton et d'un panier spécial et gourmand d'épicerie fine, après avoir été sélectionnées suivant une enquête. Les jeunes du CDDS ont voulu atteindre un plus grand nombre, mais faute de la situation assez bornée de plusieurs familles marocaines, les dons n'avaient pas atteint des niveaux attendus. « Nous aimerions tellement offrir plus, mais le budget manque en regard du besoin », selon l'un des ces jeunes. Le dynamisme et la volonté de ses jeunes ont permis au cercle d'organiser une troisième action, le second jour de l'Aïd. Des colis de viande offerts équitablement à ceux qui n'ont pas pu s'offrir un mouton. Cette fois, l'action a été très applaudie par beaucoup de familles jdidies, et a permis d'insinuer une étincelle de joie dans les cœurs des personnes démunies. « Nous avons compris que la véritable valeur de la personne se mesure en fonction de ce qu'elle partage et comme a dit un des fondateurs: Aïd ou pas, la précarité reste un combat quotidien à combattre », selon un des jeunes du CDDS.
Regroupant plusieurs jeunes doukkalis actifs réunis à grâce à Facebook, le Cercle Des Doukkalis Solidaires organise depuis quelques mois des actions solidaires dans différentes domaines, visant à aider des familles, des associations ou des personnes démunies vivant dans des conditions précaires et souvent marginalisées par la société. La première action s'était baptisée "Sourire Ridé" et avait connu l'organisation d'un Ftour en faveur de la maison des personnes âgées se situant à el Jadida.
Une action qui a permis à ces jeunes de découvrir que « le bénévolat est présent et fait partie intégrante des habitudes de la jeunesse Jdidis, nous avons été surpris par le nombre de participants, sachant bien qu'on a été une dizaine de personnes au début ». Le bilan était surprenant lorsque des personnes habitants hors de la ville d'El Jadida et à l'étranger, avaient contribué également à cette initiative, en faisant confiance et en ayant une bonne foi en ces jeunes.
Ces jeunes sont déterminés à poursuivre leurs actions humanitaires, rien que pour revoir le sourire de certaines personnes ayant perdu le vrai goût de la vie. Ils ont foi en la générosité des marocains en général et des jdidis en particulier, et ils méritent d'être applaudis et salués pour ce genre d'initiatives.