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Caisse de compensation
Publié dans Finances news le 10 - 02 - 2005

En présence du Premier ministre Driss Jettou, le Conseil d’Administration de la Caisse de Compensation s’est réuni pour arrêter le bilan de l’exercice 2004. Le soutien apporté par l’établissement, dirigé par Najib Benamour, a coûté plus de 7 milliards de DH.
Les appels à la «révision» du rôle de cet établissement reprennent de la voix.
La stabilisation des produits de consommation a coûté cher à la Caisse de Compensation pendant l’année 2004. La flambée des cours du pétrole constatée au niveau mondial a aggravé davantage la situation. 4 milliards de DH seraient comptabilisés dans la somme globale des 7 milliards de déficit enregistrés. Il faut remarquer que la hausse des prix de vente des hydrocarbures décidée pendant le dernier semestre 2004 n’aurait pas servi à grand-chose. C’est ainsi qu’entre la période séparant le commencement de la flambée des cours du pétrole jusqu’à décembre 2004, le soutien de la Caisse de Compensation a augmenté de près de 50%. En dehors des produits relatifs à l’énergie, la Caisse de Compensation a reçu 2,2 milliards de DH du Trésor public pour soutenir le prix du sucre. Cette denrée d’extrême sensibilité pour le consommateur marocain continue donc d’être subventionnée en attendant sa libéralisation. L’importation du sucre continue donc à être soumise au régime douanier à travers l’équivalent tarifaire dont le produit profite à la Caisse de Compensation et qui subventionne le sucre pour près de 50%. Le reste est totalement supporté par le Trésor.
Il faut souligner que les demandes des entreprises sont souvent prises en compte au détriment du consommateur final. Même si ce dernier est le premier concerné par l’action de la Caisse de Compensation, que ce soit dans les domaines énergétiques ou celui du sucre. L’actuelle protection s’effectue essentiellement au niveau des frontières et garantit un prix minimum au profit des opérateurs de la sucrerie. Ceci leur permet de se protéger contre les importations de produits finis.
Dans tous les cas, l’effort de la Caisse de Compensation demeure crucial pour la farine, le sucre et les hydrocarbures. Certes, les fonds débloqués annuellement pèsent lourdement sur le budget, mais il y a un enjeu social important qu’il ne faudrait jamais abandonner à son sort.
Le département de Najib Benamour est également confronté à un problème d’arriérés de paiement qui tardent encore à être réglés. Ils sont de l’ordre de 2 milliards de DH, ce qui augmente davantage la pression exercée sur le budget.
Que faudrait-il attendre maintenant ? Une stabilisation des cours pétroliers probablement ? Le ministère des Finances a été « pessimiste » sur ce point. La loi de Finances 2005 avait en effet fixé le seuil de 35 dollars US pour le baril de pétrole comme base de calcul de la facture énergétique. Démontrant par là que le rôle de la Caisse de Compensation demeure crucial même au sein d’une économie marocaine ouverte et complètement libéralisée. La rediscussion de l’utilité de la Caisse qui rejaillit chaque année paraît par conséquent déplacée.
L’option de l’indexation de la hausse des produits ne pourrait que nuire aux intérêts du consommateur marocain. Surtout pour celui qui ne consomme que les produits de première nécessité !
D’un autre côté, la somme de 7 milliards de DH enregistrée cette année est pratiquement la même que celle enregistrée au terme de l’année 2000.
Ceci démontre que la situation stagne au lieu de dégénérer en une crise qui risque d’étouffer le budget. Ceci est d’autant plus important que de multiples fragments de l’économie marocaine attendent toujours le concours des pouvoirs publics pour pouvoir réussir le défi de la transparence et celui de l’ouverture. Si aujourd’hui le déficit de la Caisse persiste, c’est que les importantes missions dévolues à la Caisse de Compensation sont parfaitement remplies. Les chances de rééquilibrage des comptes de cette caisse ne sont pas aussi minimes comme certains le prétendent. La libéralisation promise en juillet 2006 pour le secteur du sucre pourrait alléger la situation. Les efforts seront à ce moment-là uniquement concentrés sur le gaz butane et les produits pétroliers.
L’exemple réussi, dans ce cadre, au niveau des huiles alimentaires démontre que la subvention n’est pas toujours aussi vitale qu’on le croit pour certains secteurs.


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