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Le Gharb
Publié dans Finances news le 17 - 02 - 2005

La région du Gharb recèle d’énormes potentialités naturelles et économiques : des centaines de milliers d’hectares de terres agricoles utiles, des ressources hydriques importantes et une population jeune. Pourtant, la région agonise.
«Il est déplorable de savoir que la région du Gharb a vécu ses meilleurs jours durant la période coloniale. Ce n’est pas par hasard que les colons français ont investi énormément dans cette région. Cet espace délaissé par les autorités centrales pourrait bien être l’un des principaux pôles économiques du Royaume». C’est en ces mots qu’un militant associatif originaire de Mechraâ Belksiri nous a parlé de cette contrée qui dispose d’un potentiel considérable en
matière de développement économique. La région du Gharb-Chrarda-Béni-Hssen (GCBH) bénéficie de précipitations abondantes et s’étend sur une superficie de 893.860 ha, dont 68% de surfaces agricoles. Elle dispose également d’une infrastructure de base importante (routes, autoroutes, voies ferrées...).
Vu ses potentialités, on ne peut que s’interroger sur la stagnation de l’activité économique dans la région, voire sa dégradation. Mais le problème est plus politique qu’économique.
Il faut rappeler que durant la période coloniale, les Français avaient développé une activité économique importante dans la région, liée essentiellement à l’agriculture. Ils avaient donc mis en place une infrastructure routière et ferroviaire pour relier cette région aux autres parties du Royaume, notamment au port de Casablanca au Sud et à la ville de Tanger au Nord. Après le départ des colons, certains hauts gradés militaires et notables de la région avaient pris la relève. Les intérêts personnels de ces nouveaux venus l’avaient emporté sur l’intérêt général.
Les habitants de cette région, en majorité des ruraux, peinent aujourd’hui à subvenir à leurs besoins quotidiens. Les jeunes cadres et diplômés originaires du Gharb émigrent vers d’autres régions du Royaume en quête d’emploi.
Depuis quelques années, les autorités centrales et locales tentent de rectifier le tir pour créer une nouvelle dynamique.
Potentialités d’une région délaissée
La situation géographique (proximité de Casablanca, Rabat et Tanger) confère à la région du Gharb un statut privilégié de passage vers le Nord et l’Est. En outre, le «Gharb» bénéficie de précipitations très importantes, supérieures à 400 mm. L’abondance des ressources hydriques et la fertilité des terres en font un pôle d’attraction pour les investissements agricoles.
Les barrages constituent une infrastructure de premier plan dans le Gharb. Le premier barrage a été construit durant la période coloniale (1935). Il s’agit du barrage d’El Kansera sur l’Oued «Beht» à Sidi Slimane. D’autres barrages ont été édifiés durant la décennie 90, ceux d’Al Wahda et d’Allal El Fassi. Ces barrages permettent l’irrigation de 270.000 ha. Généralement, les ressources hydriques dans la région s’élèvent à 6,57 milliards m3. Il est à signaler que la superficie agricole utile totalise 603.000 ha, dont 130.000 irrigués.
Quant à la superficie des forêts, elle s’élève à 125.000 ha, soit 2% du couvert végétal du pays.
En ce qui concerne l’industrie, la région du GCBH dispose d’infrastructures de base nécessaires pour créer des projets de grande envergure. L’infrastructure routière de la région est dotée d’un réseau d’autoroutes reliant Kénitra aux principales villes marocaines. La région est traversée par deux axes de voie ferrée. La gare ONCF de Sidi Kacem est la principale installation de la région.
Au niveau portuaire, Kénitra abrite l’unique port fluvial du pays. Mais pour des raisons techniques et de gestion, l’activité du port s’est fortement amenuisée. Les conditions d’accès difficiles à cause de la barre à franchir à l’embouchure du Sebou rendent l’entrée des navires compliquée.
Le Gharb dispose de quatre grandes zones industrielles aménagées. Il s’agit des zones de Saknia, Bir Rami I et II et celle de Sidi Kacem. Dans la région du GCBH se développe une industrie de transformation importante, liée essentiellement à l’agriculture.
La production industrielle est évaluée à 5,616 millions de DH. Le nombre d’établissements industriels est de 205 unités où s’activent plus de 10.000 personnes.
Un potentiel touristique sous-exploité
Parallèlement aux activités industrielles, la région du «Gharb» présente des atouts touristiques importants. On peut citer, entre autres, les plages de Mehdia et Moulay Bousselham, les plaines de chênes-lièges, les sites biologiques Merja Zerga et Sidi Boughaba, ainsi que les sites historiques (Thamusida, Banasa et Rirha). Mais l’infrastructure touristique reste très faible. La région ne compte que 6 hôtels classés avec une capacité totale de 587 lits.
En termes d’attractivité d’investissements et malgré les différentes richesses du Gharb, les projets restent faibles comparés à ceux d’autres régions du pays.


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