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Energies renouvelables
Publié dans Finances news le 31 - 03 - 2005

Malgré un potentiel fort prometteur, le secteur des énergies renouvelables est encore dans une phase embryonnaire au Maroc. Sachant que le Royaume souffre d’une dépendance énergétique à plus de 95%, miser sur les énergies renouvelables s’avère une option inévitable.
Depuis 2004, le Maroc s’est doté d’un plan national de développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. Un plan qui prévoit la création de plus de 10.000 emplois et la réduction de la facture énergétique à hauteur de 2,7 milliards de DH. L’un des objectifs de ce plan national est de contribuer au programme de la généralisation de l’accès à l’énergie et à la préservation de l’environnement.
Face à la demande croissante d’énergies nécessaires au développement, le Maroc accorde une place de plus en plus importante à la mobilisation des ressources locales d’énergie, autrement dit, aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique.
Entre atouts et besoins
Il est à signaler dans ce cadre que le Maroc bénéficie d’un ensoleillement important (5 kwh/m2j), d’une forte exposition aux vents (6.000 MW) et d’un potentiel hydraulique significatif (plus de 200 sites). Le Royaume, qui a lancé un vaste programme de développement des zones rurales enclavées, mise réellement sur les énergies renouvelables, en témoigne le programme national pour l’électrification rurale décentralisée (ERD) qui aspire à l’approvisionnement de la population rurale à l’aide de systèmes solaires photovoltaïques et thermiques, hydrauliques et éoliens.
Ce genre de programme ne va pas sans créer une dynamique sur le plan des investissements. Signalons dans ce sens que le plan national de développement des énergies renouvelables compte drainer à l’horizon 2010 des investissements directs de l’ordre de 19 milliards de DH. Il prévoit également la création de 1.000 micro-entreprises de services énergétiques de proximité.
Dans le cadre de l’efficacité énergétique (EE), le plan national vise l’amélioration des profils de consommation énergétique en développant des chauffe-eau solaires et en installant 400.000 m2 de capteurs thermiques. Il est à noter que les 5.000 bains maures du Maroc consomment 1.250.000 tonnes de bois et déchets et produisent 1.850.000 tonnes de CO2 par an.
La diffusion des chauffe-eau solaires permettra de préserver la forêt et par conséquent l’environnement.
Quid des contraintes ?
Dans ce cadre, le Centre de Développement des Energies Renouvelables (CDER) avait initié le programme de développement du marché marocain solaire (Promasol), et ce en partenariat avec le ministère de tutelle, l’ONE, le PNUD, le Fonds pour l’Environnement Mondial (GEF), le gouvernement andalou et l’Association Marocaine du Solaire et de l’Eolien (AMISOLE).
Le secteur énergétique au Maroc est en profonde mutation, comme le montrent les différentes concessions octroyées au secteur privé pour la production de l’électricité, les réformes tarifaires et fiscales pour renforcer la compétitivité des entreprises industrielles et les différents programmes lancés pour la généralisation de l’accès à l’électricité.
Cependant, pour bien valoriser les ressources énergétiques et profiter des expériences des pays développés, notamment ceux de l’Union européenne, le Maroc est appelé à accélérer les réformes en matière de politique énergétique. Si on prend l’exemple de la coopération maroco-allemande dans le domaine des énergies renouvelables, les investisseurs allemands cherchent, comme tout autre investisseur, à avoir une rentabilité sur leurs investissements. Ce n’est pas le cas au Maroc.
«Pour un investisseur privé qui produit de l’énergie, il ne peut la vendre par la suite. La législation actuelle ne lui permet pas cette action. En Europe, c’est différent, puisque les producteurs privés d’énergie (éolienne, solaire,...) peuvent commercialiser leurs produits. Ceci constitue un handicap pour les investisseurs dans ce domaine», nous affirme un professionnel du secteur.
Autre contrainte : celle des compétences spécialisées en la matière. Dans ce cadre, il y a quelques mois, un projet de centre de formation aux métiers des énergies renouvelables a été lancé. L’objectif premier du centre est de former des jeunes aux profils qui répondent au métier tout en soutenant cette nouvelle filière.
La volonté du gouvernement pour développer le secteur des énergies renouvelables est forte. En revanche, les moyens d’accompagnement juridique ou financier s’imposent plus que jamais comme une condition sine qua non pour la réussite d’un tel projet d’envergure.


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